vendredi 17 octobre 2025

Le lobbying de l’ industrie pharmaceutique

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3 commentaires:

Anonyme a dit…

RIST, LA TOUBIB FERA T-ELLE MIEUX QUE BACHELOT LA PHARMACIENNE AVEC LA T2A ???

Kinésithérapeutes : attentes et lignes rouges

"La FFMKR a saisi la ministre par courrier le 13 octobre 2025 pour demander une reprise accélérée des chantiers affectant l’exercice des masseurs-kinésithérapeutes. La fédération affirme que « les kinésithérapeutes ne peuvent plus attendre ».[10][11]

Sur l’accès direct, position ancienne et constante : aller plus loin que le cadre restrictif de la loi RIST et généraliser l’expérimentation, avec des modalités compatibles avec l’activité et la sécurité des patients.[12][13]

Sur le financement et la rémunération, les organisations de kinés se montrent vigilantes à l’effet des mesures fiscales et conventionnelles sur les revenus et les collaborations en cabinets. Début 2025, des syndicats kinés et médicaux ont dénoncé l’abaissement envisagé du seuil de franchise de TVA, point d’alerte transmis à Bercy.[14]

Cap budgétaire, intérim médical, ville-hôpital

À horizon rapproché, l’équation sanitaire se jouera sur trois leviers indissociables. D’abord, tenir un cap budgétaire intelligible : expliciter le périmètre des économies et les contreparties en investissement, afin de sécuriser la planification hospitalière et les parcours de soins. Le débat déjà engagé autour du PLFSS 2026 : la FHF alerte sur un budget insuffisant[15] offre un repère utile pour jauger les choix à venir.

Ensuite, stabiliser le cadre de l’intérim médical sans affaiblir les services en tension : la mise en œuvre de la loi RIST doit conjuguer soutenabilité et continuité des soins. Les risques opérationnels sont documentés ; le décryptage sur l’intérim médical et la loi RIST éclaire les lignes de fracture et les marges d’ajustement possibles.

Enfin, réconcilier la ville et l’hôpital en articulant mieux soins primaires, établissements public-privé et médico-social. Les réformes d’efficience plébiscitées par les paramédicaux ne produiront leurs effets qu’à la condition de financements lisibles et pluriannuels : l’analyse des repères 2025 — FFMKR sur les ambitions d’efficience — rappelle la nécessité d’aligner doctrine budgétaire et réalités de terrain.

De la valse au slow ?

La nouvelle ministre sera jugée à l’aune des résultats : arbitrages rapides, méthode constante, transparence sur les trajectoires. Objectif : passer de la valse qui donne le tournis à un slow assumé : tempo stable, cap lisible, équipes rassurées : depuis mai 2022, huit titulaires se sont succédé à la Santé — Brigitte Bourguignon, François Braun, Aurélien Rousseau, Agnès Firmin-Le Bodo, Catherine Vautrin, Geneviève Darrieussecq, Yannick Neuder et aujourd’hui Stéphanie Rist; neuf si l’on inclut le ministre délégué Frédéric Valletoux.[18] À ce prix, la confiance pourrait se regagner et la réforme cesser d’être une « valse » pour devenir une marche ordonnée."


https://www.caducee.net/actualite-medicale/16672/nomination-de-stephanie-rist-les-soignants-esperent-sortir-de-la-valse-ministerielle.html

elton a dit…

C'est du Classique: un ministre de la Santé doit "aider" l'industrie pharmaceutique de noyer la population avec des soi-disants médicaments et/ou vaccins ! C 'est de la stratégie libérale de Rothschild ou Rockefeller ! Même stratégie pour une département de RH dans une société: leur fonction est de protéger la société, mais rarement leur personnel ! Honi soit
qui mal y pense!

Anonyme a dit…

Diplômés de l’«ordre de la Girouette»

"Histoire d’une notion. Le 18 avril 2022, à l’issue du premier tour de l’élection présidentielle, Emmanuel Macron, qui brigue un deuxième mandat, décrit le champ politique en ces termes : « Les trois quarts des électeurs (…) se sont exprimés pour trois projets. Un projet d’extrême droite. (…) Un projet d’extrême gauche. (…) Un projet d’extrême centre, si on veut qualifier le mien dans le champ central. »

A première vue, l’expression « extrême centre » paraît oxymorique : le centrisme est en effet associé au compromis et à la modération. Pourtant, l’historien spécialiste de la Révolution Pierre Serna identifiait, dès 2005, dans La République des girouettes. 1789-1815 et au-delà. Une anomalie politique : la France de l’extrême centre (Champ Vallon), un « extrême centre » : cette tradition politique rythmerait, selon lui, l’histoire française depuis la Révolution – et Emmanuel Macron en serait aujourd’hui le porte-parole."

Dans cet ouvrage comme dans L’Extrême Centre ou le poison français. 1789-2019 (Champ Vallon, 2019), l’historien ne récuse pas l’existence d’un centrisme non extrême incarné, sous la IVe République, par Pierre Mendès France au centre gauche, ou aujourd’hui, par François Bayrou au centre droit. Il théorise cependant la présence, par ailleurs, d’un « extrême centre » – un terme utilisé par l’essayiste Alain-Gérard Slama dans son essai Les Chasseurs d’absolu. Genèse de la gauche et de la droite (Grasset, 1980).
(…)


https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/01/15/l-extreme-centre-un-extremisme-qui-peut-mener-a-l-autoritarisme_6498630_3232.html