"Félicitations pour ce Journal d’Ancien Régime, pour ce journalisme de cour"...!
«Le sujet sur le dispositif policier mis en place fait un étalage des moyens de répression que pourront utiliser ces derniers, comme s’ils n’avaient en face d’eux que des casseurs, des voyous et des black bloc», peut-on encore lire. «Léa Salamé aurait pu rappeler que la France est le pays européen le plus violent en matière de maintien de l’ordre. (...) Dénoncée par les syndicats de journalistes, elle ne prend plus en compte le statut de journaliste en cas de violences urbaines. Un mot de solidarité avec les journalistes qui risquent d’être traités comme n’importe quel manifestant aurait été le bienvenu.»
"Félicitations pour ce Journal d’Ancien Régime, pour ce journalisme de cour" La CGT de France Télévisions
La CGT de France Télévisions clôt son propos de manière toute aussi véhémente, après avoir évoqué le manque de considération des équipes du JT de France 2 pour «le naufrage des services publics, les milliardaires qui se gavent, les vraies revendications de la gauche». «Pour clore le tout, ce Journal pitoyable se termine par l’onction du cardinal Bustillo, un Richard Gere en soutane, qui nous prie de sortir de la lutte des classes. Félicitations pour ce Journal d’Ancien Régime, pour ce journalisme de cour. Quel mépris pour les citoyens qui regardent encore le 20 Heures et pour les journalistes qui continuent de faire leur travail, dans l’adversité», peut-on lire en conclusion.
Malgré les critiques, la présentatrice semble avoir conquis le public : ce mercredi 10 septembre, la JT de 20H sur France 2 signait son plus beau score depuis quatre mois : 4,15 millions de téléspectateurs ont choisi la Deux, soit 21% du public âgé de 4 ans et plus."
Tu vois Léa, y'a pas que les cagettes qui brûlent...
"Pendant des jours, les médias et le Ministère de l’Intérieur ont martelé en boucle qu’ils ne tolèreraient pas la «moindre violence» et ont multiplié les menaces de répression. On connait le refrain : l’État déploie une violence extrême et militarisée en prétendant «empêcher la violence» hypothétique des mouvements sociaux.
Le 10 septembre, un gang armé et cagoulé a effectivement causé de gros dommages matériels à Paris, et ils auraient pu provoquer la mort de nombreuses personnes. L’après-midi, à Châtelet, au cœur de la capitale, des policiers enragés ont lancé une série de charges en tirant de nombreuses grenades pour empêcher tout rassemblement. Ils obéissaient aux ordres du ministre de l’Intérieur, qui avait réclamé « d’aller au contact » du moindre regroupement.
Une des munitions incandescentes qui a été jetée sur la foule a atterrie sur l’auvent d’un bar, provoquant un incendie qui a ravagé toute la façade et aurait pu causer des victimes. Après avoir tenté de mentir, les médias et les autorités ont fini par reconnaître avec beaucoup de gêne et de minimisations, face aux preuves, que c’est bien la police qui était responsable du feu.
À la nuit tombée, pour réprimer les dernières grappes de manifestants, des policiers ont à nouveau tiré un grand nombre de grenades à Paris. L’une d’elle a fracturé la vitre d’une voiture garée et a enflammé la banquette arrière, détruisant le véhicule. Sans les images captées par le reporter Clément Lanot, ce feu de voiture aurait lui aussi, probablement, été imputé à la contestation." (…)
4 commentaires:
France télévisions aux ordres inavoués du FN
Avec Salamé, t'as le bruit et l'odeur... des bottes !
"Félicitations pour ce Journal d’Ancien Régime, pour ce journalisme de cour"...!
«Le sujet sur le dispositif policier mis en place fait un étalage des moyens de répression que pourront utiliser ces derniers, comme s’ils n’avaient en face d’eux que des casseurs, des voyous et des black bloc», peut-on encore lire. «Léa Salamé aurait pu rappeler que la France est le pays européen le plus violent en matière de maintien de l’ordre. (...) Dénoncée par les syndicats de journalistes, elle ne prend plus en compte le statut de journaliste en cas de violences urbaines. Un mot de solidarité avec les journalistes qui risquent d’être traités comme n’importe quel manifestant aurait été le bienvenu.»
"Félicitations pour ce Journal d’Ancien Régime, pour ce journalisme de cour"
La CGT de France Télévisions
La CGT de France Télévisions clôt son propos de manière toute aussi véhémente, après avoir évoqué le manque de considération des équipes du JT de France 2 pour «le naufrage des services publics, les milliardaires qui se gavent, les vraies revendications de la gauche». «Pour clore le tout, ce Journal pitoyable se termine par l’onction du cardinal Bustillo, un Richard Gere en soutane, qui nous prie de sortir de la lutte des classes. Félicitations pour ce Journal d’Ancien Régime, pour ce journalisme de cour. Quel mépris pour les citoyens qui regardent encore le 20 Heures et pour les journalistes qui continuent de faire leur travail, dans l’adversité», peut-on lire en conclusion.
Malgré les critiques, la présentatrice semble avoir conquis le public : ce mercredi 10 septembre, la JT de 20H sur France 2 signait son plus beau score depuis quatre mois : 4,15 millions de téléspectateurs ont choisi la Deux, soit 21% du public âgé de 4 ans et plus."
https://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/actu-tele/un-journal-pitoyable-la-cgt-de-france-televisions-s-insurge-contre-le-dernier-jt-de-lea-salame-20250911
Tu vois Léa, y'a pas que les cagettes qui brûlent...
"Pendant des jours, les médias et le Ministère de l’Intérieur ont martelé en boucle qu’ils ne tolèreraient pas la «moindre violence» et ont multiplié les menaces de répression. On connait le refrain : l’État déploie une violence extrême et militarisée en prétendant «empêcher la violence» hypothétique des mouvements sociaux.
Le 10 septembre, un gang armé et cagoulé a effectivement causé de gros dommages matériels à Paris, et ils auraient pu provoquer la mort de nombreuses personnes. L’après-midi, à Châtelet, au cœur de la capitale, des policiers enragés ont lancé une série de charges en tirant de nombreuses grenades pour empêcher tout rassemblement. Ils obéissaient aux ordres du ministre de l’Intérieur, qui avait réclamé « d’aller au contact » du moindre regroupement.
Une des munitions incandescentes qui a été jetée sur la foule a atterrie sur l’auvent d’un bar, provoquant un incendie qui a ravagé toute la façade et aurait pu causer des victimes. Après avoir tenté de mentir, les médias et les autorités ont fini par reconnaître avec beaucoup de gêne et de minimisations, face aux preuves, que c’est bien la police qui était responsable du feu.
À la nuit tombée, pour réprimer les dernières grappes de manifestants, des policiers ont à nouveau tiré un grand nombre de grenades à Paris. L’une d’elle a fracturé la vitre d’une voiture garée et a enflammé la banquette arrière, détruisant le véhicule. Sans les images captées par le reporter Clément Lanot, ce feu de voiture aurait lui aussi, probablement, été imputé à la contestation."
(…)
https://contre-attaque.net/2025/09/11/10-septembre-la-police-a-incendie-un-immeuble-et-une-voiture/
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