lundi 8 septembre 2025

Je vous transmets une information qui m'a été transmise par les canaux de l'Institut la Boétie. Vendredi,

Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Fwd: Le 10 septembre, on bloque tout !" :

"Je vous transmets une information qui m'a été transmise par les canaux de l'Institut la Boétie. Vendredi, macron a convoqué Gérard Larcher (président du Sénat) à l'Elysée. Aujourd'hui, il convoque Yaël Braun-Pivet (présidente de l'assemblée nationale). Il pourrait évidemment ne rien ressortir de ces deux convocations, mais je porte à votre attention que la convocation des président·es des deux assemblées est l'étape préalable à deux choses possibles :-Invocation par macron de l'article 16 lui permettant d'obtenir les pleins pouvoirs
-Dissolution de l'assemblée nationale.
Concernant l'article 16, même si cela paraît peu probable, gardons à l'esprit la marche à la guerre qui s'opère et dont la traduction la plus récente est la note envoyée par la ministre de la santé aux agences régionales de
santé donnant l'ordre aux soignant.es de préparer les conditions permettant d'accueillir entre 100 000 et 500 000 soldats blessés dans le
cadre d'une guerre à laquelle la France prendrait part.
Concernant la dissolution de l'assemblée nationale, du point de vue de macron, on peut facilement imaginer l'intérêt. Lorsque la question du 10 septembre a commencé à émerger, on sait que l'Elysée n'a pas pris cette question au
sérieux. Puis, macron a commencé à réaliser. Il a pensé d'abord qu'en accélérant la chute du gouvernement Bayrou, il réussirait à affaiblir les mobilisations se préparant en vue du 10 (comme point de départ). Il a ensuite compris qu'au-delà de la chute de Bayrou, la véritable cible de
ces mobilisations, c'est celui qui depuis 8 ans est le valet d'un capitalisme à l'agonie, étouffant la classe ouvrière pour tenter de
sauver le capital, celui qui a permis à Barnier puis Bayrou de présenter les budgets les plus austéritaires de l'histoire de la Vème : Emmanuel
Macron lui-même.Réalisant cela, il est logique de songer à la
dissolution de l'assemblée nationale en vue de détourner l'attention d'une part, et d'empêcher la dépôt de la motion de destitution d'autre
part.
Je rappelle évidemment qu'il pourrait très bien ne rien ressortir de la consultation de Larcher et Braun-Pivet. Cela reste au moins un éléments précieux à la compréhension de la situation politique. C'est la traduction de la réalisation par macron que sa survie
(politique) n'est plus du tout certaine."

YANIS.

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