dimanche 21 septembre 2025

Fwd: Reconnaissance de la Palestine, sextape de Saint-Étienne, festival néonazi... La lettre quotidienne


La lettre quotidienne
dimanche 21 septembre 2025

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Après avoir promis durant des années de franchir le pas « le moment venu », la France va reconnaître l'État de Palestine, lundi à New York. L'aboutissement d'une longue hésitation d'Emmanuel Macron et une victoire au goût amer pour la cause palestinienne.
Alors que la France va être le 154e pays à reconnaître l'État de Palestine, après le Royaume-Uni, le Canada et l'Australie ce dimanche, des voix s'élèvent pour mettre en garde contre des reconnaissances « sèches », sans sanctions contre Israël.
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La reconnaissance par la France de la Palestine est une étape nécessaire. Mais en l'absence de mesures fortes de rétorsion contre Israël, elle restera lettre morte. En n'empêchant en rien la guerre génocidaire de se poursuivre, elle laisse patente la question de la responsabilité, et donc de la complicité de Paris.
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Gaël Perdriau doit être jugé, à partir de lundi 22 septembre, pour sa participation à un chantage homophobe contre son premier adjoint, filmé à son insu dans une chambre d'hôtel. Sur le banc des prévenus, trois des anciens proches du maire de Saint-Étienne, qui l'ont accablé au cours de l'enquête judiciaire.
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Le procès du chantage à la sextape à la mairie de Saint-Étienne révélé par Mediapart s'ouvre lundi à Lyon. Bien plus qu'un fait divers, cette affaire scabreuse révèle les méthodes indignes que certains peuvent employer pour tenter d'éliminer leurs adversaires politiques et garder le pouvoir à tout prix.
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Au sein de l'école de commerce Ecema, spécialisée dans l'alternance et appartenant au gros groupe privé Collège de Paris, des salariés dénoncent un usage contestable de l'argent public et une quête de profit sur le dos des étudiants, notamment étrangers.
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Dix ans après la fusion des régions, la souffrance au travail est omniprésente dans les services, surtout montpelliérains, de la collectivité dirigée par la socialiste Carole Delga. Sans toujours que la protection offerte par l'employeur soit à la hauteur.
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Lancer une convention citoyenne pour la transition agricole : tel était le but des militants, scientifiques et politiques réunis le 20 septembre autour d'une manifestation et de plusieurs tables rondes, pour dire l'urgence de lutter contre cette pollution qui touche large.
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Le concert clandestin censé se tenir samedi 20 septembre a été « reporté à une date ultérieure », selon ses organisateurs. À la suite de l'enquête de Mediapart, dix-huit préfectures du Grand Est et de Bourgogne-Franche-Comté avaient prononcé un arrêté interdisant l'événement.
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Entrelaçant le français et le néerlandais, Julia Sintzen compose un monde langagier tout en nuances et clair-obscur. À travers l'histoire de Wim et Rinske, l'autrice sonde des régions de l'existence jamais atteintes, dont le souvenir et les traces hantent la vie des protagonistes.
Dans le studio

Dans le Club  Les lecteurs et lectrices prennent la parole

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La campagne des médias Bolloré contre l'audiovisuel public est une parfaite illustration de ce que la presse indépendante appelle depuis des années « les médias de la haine ». Désinformation, campagnes ciblées contre des personnes, chasse en meute et relais politique du RN. Tout est en place pour détruire le débat public. Ce sera un des sujets de notre réunion publique du 30 septembre.
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TikTok transforme la santé en norme esthétique, morale et marchande. À travers des tendances comme #HealthyLifestyle ou #CleanGirl, la santé devient un capital social, effaçant les inégalités structurelles et renforçant la responsabilisation individuelle. Une nouvelle forme de contrôle se dessine, masquée par les discours de self-care.
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Éduquer n'est ni dominer ni abandonner. Entre violence maquillée en autorité et liberté confondue avec indifférence, il reste une voie : guider sans enfermer, transmettre sans humilier et reconnaître l'enfant comme un sujet.
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De Katmandou à Budapest : les démocraties face au feu de la corruptionPar Fleur Jourdan, avocate associée, Fleurus Avocats, déontologueUn Parlement incendié, une Cour suprême dévorée par les flammes, un Premier ministre contraint de fuir... en septembre 2025, le Népal illustre de manière brutale ce que la corruption coûte aux démocraties.L'étincelle fut le blocage, le 4 septembre, de 26 réseaux sociaux. Mais le combustible était déjà là : des décennies de corruption systémique, de népotisme et d'accaparement du pouvoir par une poignée de familles politiques. Le 8 septembre, des étudiants sont…
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On l'a appelée Mahsa parce que le régime interdit les prénoms kurdes. À 22 ans, on lui a ôté la vie pour quelques mèches de cheveux. Dès sa mort, Jina Mahsa Amini est devenue le symbole d'un combat courageux des femmes iraniennes contre l'oppression patriarcale et politique. Trois ans plus tard, son nom résonne toujours, et son cri « Femme, Vie, Liberté » a pris une ampleur internationale.
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D'Americo Nunes, je ne connaissais que son formidable livre, Les révolutions du Mexique (Ab Irato, 2009), synthèse passionnante sur le Mexique insurgé du début du 20e siècle. J'en sais dorénavant plus sur ce militant révolutionnaire né en 1939 au Mozambique, alors colonie portugaise, et décédé en 2024.
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Les Centres Médico-Psycho-Pédagogiques sont des institutions soignantes associatives, recevant gratuitement tous les enfants et adolescents en besoin de soins psychiques. Or, ces structures sont de plus en plus mises à mal par certaines décisions politiques. Il parait donc urgent de se fédérer afin que les équipes engagées puissent toujours proposer un accueil soignant décent.
« Deux femmes derrière ces récits qui enjambent le temps, mènent à la cohésion. Deux femmes que rien ne semble relier, sinon leur capacité à se tenir droite dans le tumulte de l'Histoire »
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6 commentaires:

Anonyme a dit…

La main dans le sac Sébastien Lecornu n’est pas diplômé d’un master de droit, contrairement à ce qu’il prétendait

«Mediapart» révèle ce vendredi 19 septembre que le Premier ministre a «manipulé la réalité» en se présentant comme titulaire d’un diplôme qu’il n’a jamais obtenu.


"Il s’est un peu arrangé avec la réalité. Après des rumeurs persistantes sur la véracité du master de droit public dont Sébastien Lecornu disait être titulaire, Mediapart révèle ce vendredi 19 septembre que le Premier ministre n’a en effet jamais obtenu ce diplôme.


L’affaire était partie des réseaux sociaux, juste après la nomination du nouveau chef de gouvernement – pour le moment sans gouvernement –, le 9 septembre. Des internautes avaient pointé un drôle de changement sur sa page sur le site du gouvernement : jusqu’au 17 août au moins, celui qui est ministre en continu depuis l’arrivée de Macron au pouvoir en 2017 y était présenté comme «diplômé d’un master de droit public de l’université Panthéon-Assas», avant que cette mention ne se transforme en «études de droit à l’université Paris 2 Panthéon Assas». Mediapart a par ailleurs souligné que la fiche Who’s Who du Premier ministre, rédigé par lui, mentionnait également son master.

Interrogé par 20 minutes sur ce sujet le 11 septembre, Matignon avait catégoriquement nié l’existence d’une modification du site du gouvernement et refusé de confirmer ou d’infirmer le niveau d’études du Premier ministre. Auprès de Mediapart, le service communication de Matignon a fini par concéder qu’il n’était pas diplômé d’un master. «Le Premier ministre est bien titulaire d’un master 1 (maîtrise) de droit public à Assas.» Un niveau de diplôme qui n’existe plus depuis la réforme universitaire LMD (licence-master-doctorat) en 2002."

Anonyme a dit…

IMPLANTATION OU EFFACEMENT OU L'AIGUILLE DANS LA MEULE DE FOIN...!

«Humilité» : en mars, les animateurs d’un point presse du parti Renaissance consacré aux prochaines municipales en avaient fait une valeur cardinale. Et pour cause. Quelques chiffres résument crûment l’échec du macronisme à s’ancrer localement depuis huit ans. En 2019, Stanislas Guerini, le patron de La République en Marche (LREM), ancêtre de Renaissance, voulait «multiplier par cinq les 2 000 conseillers municipaux LREM». La semaine dernière, les équipes d’Attal ne revendiquaient plus qu’un millier d’élus municipaux sortants et ne se hasardaient guère à fixer un objectif à atteindre. «On assume de dire que Renaissance est encore un parti en phase d’implantation», admet-on au siège du parti.

D’implantation, ou d’effacement ?
En 2020, le camp présidentiel faisait cavalier seul dans les métropoles, avec le succès qu’on sait.
(…)


https://www.liberation.fr/politique/nous-risquons-le-grand-effacement-les-tres-maigres-ambitions-de-renaissance-aux-elections-municipales-20250922_NLT7PDZJSZGVLOFKG2QGAC25TE/

Anonyme a dit…


Alban Desoutter
@DesoutterA7358

"Communiqué du POI 34 face à la tentative d'interdire au Maire insoumis de Grabels de hisser un drapeau Palestinien.
(…)

Nathalie Oziol et 9 autres personnes"


https://x.com/DesoutterA7358/status/1970058440254103665


Anonyme a dit…

Un plan pour soutenir l’industrie française
Denis Cosnard

"Le Conseil des prélèvements obligatoires préconise de reprendre la baisse des impôts
Le rapport tombe à pic. Alors que le nouveau premier ministre, Sébastien Lecornu, tente de rebâtir un budget, le Conseil des prélèvements obligatoires, une institution associée à la Cour des comptes, a dévoilé, lundi 22 septembre, ses propositions fiscales en faveur de l’industrie. Un plan clé en main qui pourrait freiner le déclin industriel.
Est-il encore temps de sauver l’industrie française, ou ce qu’il en reste ? La quinzaine d’experts réunis sous la houlette de Pierre Moscovici mesurent la difficulté de la tâche. En un demi-siècle, entre 1973 et 2024, la part de la valeur ajoutée de l’industrie dans le produit intérieur brut est passée de 25 % à seulement 13,7 %. Le nombre d’emplois dans le secteur a chuté dans le même temps de 43 %, pour tomber à 2,8 millions en équivalents temps plein. Après quelques années de légère réindustrialisation, la France enregistre de nouveau depuis 2024 plus de fermetures que de créations d’usines. Schneider Electric a encore annoncé, le 10 septembre, l’arrêt en 2027 de deux sites employant 126 personnes en Ardèche et dans la Drôme.

« Effets de distorsion »
Des mesures ont déjà été prises. L’impôt sur les sociétés a baissé, de même que les impôts de production qui pèsent spécialement sur l’industrie. Le taux d’imposition sur les bénéfices (25,8 %) s’est ainsi rapproché de la moyenne des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (23,9 %) pour l’ensemble
des entreprises. Et le taux réel moyen d’imposition a particulièrement fléchi dans l’industrie. Mais faute d’être
financés, ces « cadeaux fiscaux » ont alimenté la crise budgétaire. Si bien qu’en 2025, François Bayrou a repoussé la nouvelle réduction des impôts de production qui était espérée, et inclus au contraire dans son budget une taxe
exceptionnelle sur les bénéfices des grands groupes.
Pour soutenir ce secteur-clé, le Conseil des prélèvements obligatoires préconise de reprendre le mouvement. En commençant par supprimer, comme promis, la contribution exceptionnelle sur les grandes entreprises. Et en
faisant également disparaître la contribution sociale de solidarité des sociétés (C3S), un impôt de production qui rapporte 1,4 milliard d’euros par an.
Sa suppression est réclamée par les industriels depuis des années. Elle avait déjà été annoncée pour… 2017.
.
Pour que ces allègements fiscaux ne coûtent pas trop à l’Etat, le Conseil recommande d’abandonner les régimes fiscaux et sociaux dérogatoires relatifs aux heures supplémentaires, « qui bénéficient peu à l’industrie et dont les effets d’aubaine sont avérés ».
Le rapport suggère aussi de réduire quelques niches fiscales.
A Sébastien Lecornu, à présent, d’arbitrer."

LeMondehttps://journal.lemonde.fr/data/4859/reader/reader.html?t=1758539...

Anonyme a dit…

MONTÉE DU FASCISME : "RETAILLEAU C'EST LE SAL*UD À L'ÉTAT PUR" | HUGUES JALLON, JULIEN THÉRY
Le Média


https://youtu.be/L9sVNx063yI?si=_kn6HQWJF-L51rge


"Le fascisme, ça commence avec des fous, ça se réalise avec des salauds et ça continue à cause des cons", a-t-on coutume de dire (en croyant parfois, à tort, citer l'écrivain Henry de Montherlant). Nous en sommes aujourd'hui en France au Temps des salauds, selon le titre du petit livre d'intervention récemment publié par Hugues Jallon aux éditions Divergence, avec pour sous-titre : Comment le fascisme devient réel.
Éditeur – il a été PDG des éditions de La Découverte, puis du Seuil –, écrivain – il est l'auteur de 8 roman, dont le dernier, Le Cours secret du monde, est paru récemment chez Verticales –, Hugues Jallon est l'invité de Julien Théry pour ce nouvel épisode d'On s'autorise à penser, OSAP. Dans cette discussion, il revient sur les responsabilités des élites dirigeantes qui oeuvrent sous nos yeux depuis des années à l'instauration d'un nouveau fascisme. "L'extrême droite n'est plus seule, elle est bien entourée", écrit-il, et ceux qui jouent le rôle décisif pour son accès au pouvoir se prévalent de ce réalisme que Georges Bernanos a désigné comme "le bon sens des salauds". Petite visite au musée des horreurs des classes dirigeantes françaises, avec trois départements. Celui des hommes et femmes politiques d'abord, du président Macron, élu en 2017 pour "faire barrage à l'extrême-droite" et engagé en 2024 dans une manoeuvre, la dissolution, dont le but était d'aboutir à la nomination d'un premier ministre du RN, à Bruno Retailleau, ministre ouvertement raciste et amateur d'une imagerie policière néofasciste. Celui des patrons ensuite, qui misent aujourd'hui sur l'accession du RN au pouvoir de façon à éviter toute remise en cause des orientations politiques néolibérales qui permettent le pillage de la richesse commune depuis le quinquennat Sarkozy (selon la logique renouvelée du "plutôt Hitler que le Front populaire" qui était celle de la grande bourgeoisie des années 1930). Celui des intellectuels enfin, d'Alain Finkielkraut à Michel Onfray en passant par Pierre-André Taguieff, Marcel Gauchet et tant d'autres, passés du gauchisme de leur jeunesse au soutien plus ou moins direct à l'extrême droite, avec pour dénominateur commun la détestation de l'antifascisme et plus largement de toute gauche un tant soit peu substantielle. La manipulation outrancière de l'accusation d'antisémitisme et la complicité plus générale de tous ces "réalistes" avec l'État sioniste dans son entreprise génocidaire en Palestine est aussi une constante.

Anonyme a dit…

TRUTH SOCIAL : TRUMP PASSE À LA BRIOCHE...!

« Poutine et la Russie ont de GROS problèmes économiques »

"Mais après avoir vu le chef d’État ukrainien à New York, le républicain estime désormais qu’« avec du temps, de la patience et le soutien financier de l’Europe et en particulier de l’Otan, c’est tout à fait une option de revenir aux frontières d’où ce conflit a débuté ».

« Poutine et la Russie ont de GROS problèmes économiques et c’est le moment pour l’Ukraine d’agir », a encore jugé le président américain, dans ce long message publié sur Truth Social.

« Dans tous les cas, je souhaite le meilleur aux deux pays. Nous allons continuer à fournir des armes à l’Otan pour que l’Otan en fasse ce qu’elle veut. Bonne chance à tout le monde ! », a-t-il écrit en conclusion."


https://www.huffingtonpost.fr/international/article/apres-avoir-vu-zelensky-a-l-onu-trump-change-du-tout-au-tout-son-discours-sur-la-guerre-en-ukraine_255175.html