Merci Reb d'avoir capté l'essentiel de la manif en ville. Par contre, le défilé citoyen sur le périf a méchamment pris des gaz lacrymogènes... Aussi en ville en début d'aprem vers 15 h au niveau des Arcades (ancien cinéma) et du parc Beltrame !
LE FLAIR DE DIAZ, ODOUL ET VALET N'EST PLUS À DÉMONTRER...!
"Dès la fin du mois d’août, le parti lepéniste faisait savoir, par la voix de sa vice-présidente Edwige Diaz, qu’il n’avait « pas vocation à être l’instigateur [ni] l’organisateur de manifestations ». Depuis, les cadres de la formation d’extrême droite ne cessent d’exprimer leur scepticisme sur les actions qui seront menées ce mardi. « Vous aurez des messages “bloquons tout à Gaza”, vous aurez des drapeaux palestiniens partout », s’est alarmé sur CNews Julien Odoul, porte-parole du RN. « Je fais énormément de terrain et jamais personne ne m’a dit : “bloquez tout” », a-t-il assuré.
Pourtant, à en croire un sondage réalisé par YouGov pour Le HuffPost, les électeurs du RN continuent de soutenir nettement ce mouvement. Alors que 50 % des Français se disent en soutien de cette mobilisation « visant à mettre la France à l’arrêt », les sondés affichant une proximité partisane avec le RN la cautionnent à 61 %. Soit 11 points de plus que la moyenne des Français, et seulement quatre points de moins que les électeurs de gauche (65 %).
Un score qui confirme la persistance du « dégagisme » et du positionnement antisystème qui s’exprime au sein de la base électorale du RN, en dépit de la stratégie de la cravate adoptée à l’Assemblée et de son discours économique plus policé en direction des élites économiques. À l’inverse, les électeurs de la droite classique et du bloc central sont majoritairement hostiles à ce mouvement (à 67 et 68 %), dénonçant autant les mesures budgétaires (aujourd’hui suspendues) prévues par le gouvernement Bayrou, que le fonctionnement des institutions bancaires.
À noter que la mobilisation « Bloquons tout » séduit en majorité les catégories professionnelles les moins favorisées (à 61 %). Soit un segment de la population au sein duquel le vote RN est très implanté. D’où cette volonté au sein du parti lepéniste de ménager la chèvre et le chou, en accusant l’extrême gauche de gâcher un mouvement jugé à la base légitime. « C’est un rassemblement qui se voulait populaire. Et moi j’ai bien peur que ça devienne un mouvement d’enfer », a regretté l’eurodéputé RN Matthieu Valet sur France inter. Les sympathisants RN, pour le moment, ne l’entendent pas ainsi."
Incendie d’un restaurant à Châtelet : la guerre des images a commencé
"Aux alentours de 16 heures, un incendie s’est déclaré dans un restaurant coréen près de la place du Châtelet, rue Saint-Denis à Paris, après une charge de la police pour repousser des manifestant·es rassemblé·es. Les flammes se sont rapidement propagées sur un mur végétal artificiel, comme le montrent les images spectaculaires diffusées en direct sur les chaînes d’information en continu. Une demi-heure plus tard les pompiers arrivés sur place ont maîtrisé le feu, tandis que sur les réseaux sociaux et les chaînes d’information en continu, des spéculations avaient lieu sur l’origine de l’incident, certains commentateurs pointant déjà que la configuration n’était « pas évidente » pour les forces de l’ordre.
« Bravo pour les grenades ! », entend-on justement sur certaines vidéos, où les manifestant·es présent·es estiment qu’une grenade lacrymogène lancée par les forces de l’ordre est en cause. « Ce sont les policiers », disent d’autres manifestant·es sur LCI tandis que le média d’extrême droite Frontières accuse, lui, « l’extrême gauche » (en majuscules) d’avoir mis le feu à l’immeuble.
Sur BFMTV, l’éditorialiste politique Amandine Atalaya ne s’embarrassait pas de précautions pour trancher : « Ce sont des images qui desservent ce mouvement. […] On a une accumulation d’images assez désolantes, des poubelles qui brûlent, des choses jetées, des revendications disparates et confuses qui ne mènent pas à grand-chose. […] Ça laisse un sentiment d’inutilité. On se demande à quoi ça sert de voir des images comme ça. » De toute évidence, elles servent un propos hostile aux manifestant·es et sans lien avec la réalité (une enquête judiciaire devra avoir lieu). Un instant avant, une journaliste devait bien admettre, sur la même chaîne : « Pour l’instant, je dis bien pour l’instant, les violences ne sont pas majeures. » (…)
4 commentaires:
Merci Reb d'avoir capté l'essentiel de la manif en ville.
Par contre, le défilé citoyen sur le périf a méchamment pris des gaz lacrymogènes...
Aussi en ville en début d'aprem vers 15 h au niveau des Arcades (ancien cinéma) et du parc Beltrame !
LE FLAIR DE DIAZ, ODOUL ET VALET N'EST PLUS À DÉMONTRER...!
"Dès la fin du mois d’août, le parti lepéniste faisait savoir, par la voix de sa vice-présidente Edwige Diaz, qu’il n’avait « pas vocation à être l’instigateur [ni] l’organisateur de manifestations ». Depuis, les cadres de la formation d’extrême droite ne cessent d’exprimer leur scepticisme sur les actions qui seront menées ce mardi. « Vous aurez des messages “bloquons tout à Gaza”, vous aurez des drapeaux palestiniens partout », s’est alarmé sur CNews Julien Odoul, porte-parole du RN. « Je fais énormément de terrain et jamais personne ne m’a dit : “bloquez tout” », a-t-il assuré.
Pourtant, à en croire un sondage réalisé par YouGov pour Le HuffPost, les électeurs du RN continuent de soutenir nettement ce mouvement. Alors que 50 % des Français se disent en soutien de cette mobilisation « visant à mettre la France à l’arrêt », les sondés affichant une proximité partisane avec le RN la cautionnent à 61 %. Soit 11 points de plus que la moyenne des Français, et seulement quatre points de moins que les électeurs de gauche (65 %).
Un score qui confirme la persistance du « dégagisme » et du positionnement antisystème qui s’exprime au sein de la base électorale du RN, en dépit de la stratégie de la cravate adoptée à l’Assemblée et de son discours économique plus policé en direction des élites économiques. À l’inverse, les électeurs de la droite classique et du bloc central sont majoritairement hostiles à ce mouvement (à 67 et 68 %), dénonçant autant les mesures budgétaires (aujourd’hui suspendues) prévues par le gouvernement Bayrou, que le fonctionnement des institutions bancaires.
À noter que la mobilisation « Bloquons tout » séduit en majorité les catégories professionnelles les moins favorisées (à 61 %). Soit un segment de la population au sein duquel le vote RN est très implanté. D’où cette volonté au sein du parti lepéniste de ménager la chèvre et le chou, en accusant l’extrême gauche de gâcher un mouvement jugé à la base légitime. « C’est un rassemblement qui se voulait populaire. Et moi j’ai bien peur que ça devienne un mouvement d’enfer », a regretté l’eurodéputé RN Matthieu Valet sur France inter. Les sympathisants RN, pour le moment, ne l’entendent pas ainsi."
https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/bloquons-tout-le-10-septembre-le-rn-en-decalage-avec-sa-base-sur-le-soutien-au-mouvement-exclusif_254622.html
LA DETTE, LA DETTE, LA DETTE...
Ultra-précarité : nous devons demander des comptes à nos élus ! – Isabelle Maurer
Glupatate
https://youtube.com/shorts/XqVVU_hyJk4?si=uiqKrMfS_e3UMhsr
#Maurer #précarité #10septembre #bloquonstout #edit #glupatate
LCI – 04/09/2025
Quand la police fait joujou avec les grenades...!
Incendie d’un restaurant à Châtelet : la guerre des images a commencé
"Aux alentours de 16 heures, un incendie s’est déclaré dans un restaurant coréen près de la place du Châtelet, rue Saint-Denis à Paris, après une charge de la police pour repousser des manifestant·es rassemblé·es. Les flammes se sont rapidement propagées sur un mur végétal artificiel, comme le montrent les images spectaculaires diffusées en direct sur les chaînes d’information en continu. Une demi-heure plus tard les pompiers arrivés sur place ont maîtrisé le feu, tandis que sur les réseaux sociaux et les chaînes d’information en continu, des spéculations avaient lieu sur l’origine de l’incident, certains commentateurs pointant déjà que la configuration n’était « pas évidente » pour les forces de l’ordre.
« Bravo pour les grenades ! », entend-on justement sur certaines vidéos, où les manifestant·es présent·es estiment qu’une grenade lacrymogène lancée par les forces de l’ordre est en cause. « Ce sont les policiers », disent d’autres manifestant·es sur LCI tandis que le média d’extrême droite Frontières accuse, lui, « l’extrême gauche » (en majuscules) d’avoir mis le feu à l’immeuble.
Sur BFMTV, l’éditorialiste politique Amandine Atalaya ne s’embarrassait pas de précautions pour trancher : « Ce sont des images qui desservent ce mouvement. […] On a une accumulation d’images assez désolantes, des poubelles qui brûlent, des choses jetées, des revendications disparates et confuses qui ne mènent pas à grand-chose. […] Ça laisse un sentiment d’inutilité. On se demande à quoi ça sert de voir des images comme ça. » De toute évidence, elles servent un propos hostile aux manifestant·es et sans lien avec la réalité (une enquête judiciaire devra avoir lieu). Un instant avant, une journaliste devait bien admettre, sur la même chaîne : « Pour l’instant, je dis bien pour l’instant, les violences ne sont pas majeures. »
(…)
https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/100925/bloquons-tout-la-journee-de-mobilisation-du-10-septembre-en-direct
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