"Préparons-nous alors à l’été qui vient. Les prévisions à trois mois indiquent pour juillet une probabilité de fortes chaleurs trois fois plus haute que la normale, et à peine un peu moins pour août. Cette situation pourrait être exacerbée par l’état de sécheresse actuel dans le nord de la France, qui empêche l’effet rafraîchissant de l’évaporation de l’eau du sol. Ces prévisions sont probabilistes : nous ne savons pas exactement quand ni où ces vagues de chaleur se produiront dans le pays, mais malheureusement, les chances qu’elles surviennent sont élevées.
Cet été risque d’être l’un des plus chauds du XXIe siècle, mais il pourrait aussi être l’un des plus frais du reste du siècle. À l’heure où les politiques climatiques sont systématiquement attaquées, y compris en Europe et en France, il est crucial de rappeler que sans une réduction massive des émissions de CO2, les canicules estivales continueront de s’intensifier. Nous devons adapter nos sociétés et nos villes avec des mesures de prévention, des systèmes d’alerte et des aménagements urbains pour faire face à ces nouvelles réalités climatiques.
De plus, de nombreuses agences de l’État de protection et management de l’environnement, comme l’Anses, l’OFB ou l’Ademe, font actuellement l’objet d’attaques politiques, sous prétexte de réduction des dépenses publiques. C’est aussi le cas de Santé publique France, l’agence chargée de surveiller et prévenir les risques sanitaires, dont les travaux nourrissent en partie cet article. Elle fait l’objet d’un contrôle de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas), dont la lettre de mission évoque, parmi les issues possibles, la remise en cause de son intégrité.
La tendance politique actuelle est donc à l’exact opposé de ce qu’il faudrait faire pour atténuer et s’adapter à ce fléau de l’été, dont les impacts sur la santé et l’économie ne peuvent plus autoriser l’insouciance. Espérons que la vague de chaleur actuelle en France ait au moins la conséquence de mettre les politiques d’adaptation et d’atténuation du changement climatique au cœur du débat public."
Syndicat SUD Santé Sociaux Gard – Lozère membre de l’Union Syndicale Solidaires 6 bis rue Sainte Catherine Nîmes sudsantesociaux30@gmail.com 06-95-23-87-45 Nîmes, le 05 juillet 2025
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
"Victoire syndicale à l’EHPAD de Sommières : la mobilisation du personnel porte ses fruits Après 20 jours de grève inédite sur les sites de Sommières et Calvisson, la section SUD Santé Sociaux de l’établissement public autonome intercommunal (EPAI) annonce une victoire syndicale majeure. Portée par une mobilisation déterminée des agents et une solidarité exemplaire de la population, des familles, des élu·es locaux·ales, et de l’Union syndicale Solidaires, cette grève a permis d’arracher des engagements concrets de la direction, à l’issue d’une réunion de négociation tenue le 3 juillet 2025 avec le directeur par intérim.
PRINCIPALES AVANCÉES OBTENUES:
•Aucune mutualisation imposée du personnel avec les EHPAD de Quissac et Corconne : les mutations ne seront possibles que sur la base du volontariat. •Audit RH et remise à plat des carrières : avancements de grade et titularisations seront revus avec rattrapage des retards depuis 2023. •Plan de résorption de l’emploi précaire (CDD et CDI) d’ici fin 2025. •Participation syndicale renforcée : transmission anticipée des tableaux d’avancement, concertation sur les lignes directrices de gestion (LDG) dès 2026. •Amélioration des conditions de travail : recensement et réapprovisionnement du petit matériel, demande de financement pour l’installation de climatisations sur les deux sites, avec un démarrage prévu dès cette année. •Respect des droits syndicaux : réunions mensuelles entre la direction et les organisations syndicales, engagements sur l’équité de traitement. •Équité dans le pilotage des plannings et recours à l’intérim fortement encadré. •Encadrement des procédures FEI : recentrage sur leur objectif d’amélioration organisationnelle, avec contrôle de la forme et du fond par l’encadement • 8. Manque de matériel ;Engagement d’un réassort de petit matériel (linge, verres, etc…), avec un recensement par le cadre. Suivi à prévoir sur le terrain.Une demande de subvention exceptionnelle (Crédits non Reconductibles) à l’ARS a été déposée pour l’installation de la climatisation sur les deux sites. Démarrage prévu en deux phases (2025 et 2026). •Le versement de la prime de valorisation de l’engagement collectif, •La concrétisation immédiate des engagements RH. Le syndicat SUD Santé Sociaux suspend donc la grève, mais reste en alerte et mobilisé pour suivre l'application réelle des engagements pris : •Nous exigeons un calendrier précis, •Un contrôle par les représentants du personnel, •Et des actes concrets et vérifiables. ENSEMBLE, POUR UN SERVICE PUBLIC DIGNE✊ Cette grève victorieuse prouve que l’unité, la détermination et la solidarité paient. Nous réaffirmons notre engagement indéfectible pour la défense des droits des agents, la qualité de vie au travail et des conditions d’accueil dignes pour les résident·es. Avec SUD, la lutte continue !"
Pour le syndicat SUD Santé Sociaux Gard - Lozère Edouard Gloanec Co -secrétaire départemental
"Après 20 jours de grève, les salariés de l'EHPAD de la Cousterelle, à Sommières (Gard), ont partiellement obtenu gain de cause ! Certaines de leurs revendications ont été entendues, c'est pourquoi le syndicat SUD Santé Sociaux suspend la mobilisation et ne l'arrête pas totalement.
"Ce n'est pas normal de laver les résidents avec des chaussettes", voilà ce que relatait Agnès Géa au micro d'ICI Gard Lozère, au 10e jour de grève menée par le personnel soignant de l'EHPAD de la Cousterelle, à Sommières. Ce samedi soir, 20 jours après le début du mouvement, le syndicat SUD Santé Sociaux annonce une suspension de la grève, après une réunion en petit comité avec les syndicats et le directeur par intérim de l'établissement.
Lors de cette première rencontre avec la direction, le personnel soignant a obtenu plusieurs garanties, notamment "la demande de financement auprès de l'ARS pour l’installation de la climatisation" mais aussi "la sécurisation grâce à des systèmes de vidéosurveillance" détaille le syndicat dans un communiqué. Du côté des conditions de vie des résidents, le syndicat annonce également que du petit matériel, comme du linge ou des verres, sera racheté.
Toutefois, certaines revendications sont pour l'instant sans réponse, c'est notamment le cas du versement de la prime de valorisation de l’engagement collectif, alors les représentants du syndicat disent "rester en alerte et mobilisés pour suivre l'application réelle des engagements pris".
"L’état des nappes réactives se dégrade entre mai et juin, conséquence des pluies efficaces déficitaires. L’augmentation de la pression sur les eaux souterraines (irrigation et tourisme) se fait ressentir localement. Seules les nappes réactives du nord-est ont été soutenues par des pluies en juin et observent une situation similaire à celle de mai.
Les nappes réactives de la moitié nord du territoire sont impactées par les pluies déficitaires persistantes depuis février. Les niveaux sont peu satisfaisants, modérément bas à bas. Les niveaux sont particulièrement déficitaires pour les nappes des calcaires jurassiques du Boulonnais et de Lorraine et du socle du Cotentin à la Mayenne.
Concernant la moitié sud, l’état des nappes est plus satisfaisant, souvent proche des normales. Les précipitations cumulées sur la fin d’hiver et le début du printemps ont permis d’enregistrer des épisodes de recharge puis de soutenir les niveaux. Les situations peuvent cependant être hétérogènes, selon les pluies locales infiltrées durant le printemps. Ainsi, les nappes des calcaires karstifiés des Causses du Quercy et des formations tertiaires de la Provence sont modérément basses, ces secteurs ayant été moins arrosés durant le printemps. La situation modérément haute des nappes alluviales de la Garonne amont et de ses affluents s’explique par un apport de la fonte des neiges et des pluies de la seconde quinzaine de mai.
Enfin, les niveaux restent bas à très bas sur les nappes du massif des Corbières et de la plaine du Roussillon. Les précipitations de ces derniers mois et notamment de mars ont permis une amélioration sensible des situations locales. Cependant les cumuls pluviométriques restent très insuffisants pour combler les déficits accumulés de 2022 à 2024 sur de nombreux secteurs."
LOCALE Régis Bayle : « Un témoignage de plus de l’effondrement du service public »
Quel est votre sentiment après l’incendie de Montdardier ? Colère, tristesse ?
C’est un incendie qui a ravagé presque 500 hectares. Mais ce sont essentiellement des maquis, de la broussaille qui ont brûlé. Il n’y a pas de dégât matériel, humain. J’ai quand même vu des maires angoissés, le feu a lêché des maisons à Rogues. Le sentiment, c’est qu’il y a une forte inquiétude, une forte angoisse, parce que ce qu’il s’est passé est appelé à se reproduire très fréquemment.
Vous avez néanmoins regretté un manque de moyens engagés, en raison d’autres incendies plus importants ailleurs (Narbonne, Marseille, etc.)… D’abord, l’engagement des pompiers a été, comme toujours, total. Ils ont été valeureux, il n’y a rien à dire. On a eu des moyens humains. Mais ce qui est sûr, c’est qu’au départ du feu, si on avait eu un ou deux canadairs, l’affaire était pliée. On aurait perdu 20 ou 30 hectares, pas davantage. Là, il y a eu des bombardiers d’eau dans la soirée de mardi qui ont effectué une paire de rotations mais ils sont très vite repartis ailleurs. J’entends, bien sûr, qu’il y ait eudes choix, une priorisation des feux. C’était nécessaire. Bien sûr que quand on voit le feu aux portes de Marseille, il nécessite un maximum de moyens. Mais ce que je déplore, c’est qu’en 2022 et 2023, il y a eu des incendies très importants en France, que le Président de la République avait pris des engagements sur la commande publique de Canadair et de Dash mais qu’il n’y a eu finalement que deux Canadair de commandés (Ils devraient arriver au mieux fin 2028, NDLR) ! Je sais que la France a des contraintes budgétaires mais ce sont aussi des questions de choix !
Dans quel sens ? On aurait pu faire le choix de voter la taxe Zucman à l’égard des ultrariches. Au lieu de cela, on n’investit plus dans le service public. On le voit sur les hôpitaux… ou la lutte contre les incendies. C’est un énième témoignage de l’effondrement du service public dans ce pays, qui pourtant, ne fait pas partie des pays les plus pauvres de la planète !
À votre niveau, que pouvez-vous faire ? Je suis président de la communes du Pays viganais. Au niveau local, ça a bien fonctionné. La sous-préfète du Vigan était sur le terrain, le cabinet du préfet est intervenu à de multiples reprises, j’ai eu le sénateur Burgoa pour qu’il puisse intervenir au niveau du ministère de l’Intérieur… Mais le problème est national. La question se joue au niveau parlementaire. Et on a l’impression qu’il y a une progression fulgurante du climatoscepticisme au niveau national…
Vous avez peur pour les années à venir ? En 2023, un élevage ovin avait brûlé à Blandas. Les éleveurs (qui avaient perdu500 brebis, NDLR), ne s’en sont jamais remis, ils ont jeté l’éponge. Là, sur le feude Montdardier, on a eu peur que ça bascule dans les Gorges de la Vis, en direction de Gorniès. Ça aurait pu être terrible… Et oui, ça peut se reproduire.
Pour le président de la communauté de communes du pays viganais, le feu de Montdardier (Gard) n’aurait pas fait autant de dégâts si davantage de moyens aériens avaient été disponibles.
Adrien Boudet aboudet@midilibre.com
Vendredi 11 juillet 2025https://kiosque.midilibre.fr/reader/5acd2dde-87aa-49f8-abca-0ca3acd3...
"Mais la vidéo, une fois postée, ne fait pas l’unanimité. Certains commentaires les accusent de s’amuser alors que les pompiers luttaient contre les flammes. Camille assume. "On n’a rien fait de mal. On ne pouvait pas éteindre nous-mêmes le feu. Et puis on passe notre vie à danser et à chanter. Donc on a fait ce qu’on fait tout le temps, pour s’occuper."
Et ils n’ont pas pensé qu’à eux : "on avait une glacière avec de l’eau fraîche. On en a donné à un bébé coincé avec sa mère dans une voiture. Il transpirait beaucoup."
Finalement, après cinq heures d’attente sous un soleil de plomb, ils arrivent à Marseille vers 21 heures. Juste le temps d’enfiler leur costume. "Le responsable nous a dit : 'changez-vous et on y va'", sourit Camille.
Malgré la chaleur, la fatigue et l’inquiétude, la jeune danseuse garde un souvenir fort de ce moment. "C’était très long parce qu’on n’avait aucune information. On ne savait pas à quelle heure on allait repartir. Il faisait très très chaud, mais j’étais avec mes copains".
Et ce feu, si proche, la marquera. "C’était la première fois que je voyais un incendie d’aussi près. Les Canadair larguaient de l’eau juste au-dessus de nous. Je me suis dit : chapeau les pompiers, ils font un sacré travail. Ils ont beaucoup de mérite"."
6 commentaires:
Un des plus chauds du XXIe siècle
"Préparons-nous alors à l’été qui vient. Les prévisions à trois mois indiquent pour juillet une probabilité de fortes chaleurs trois fois plus haute que la normale, et à peine un peu moins pour août. Cette situation pourrait être exacerbée par l’état de sécheresse actuel dans le nord de la France, qui empêche l’effet rafraîchissant de l’évaporation de l’eau du sol. Ces prévisions sont probabilistes : nous ne savons pas exactement quand ni où ces vagues de chaleur se produiront dans le pays, mais malheureusement, les chances qu’elles surviennent sont élevées.
Cet été risque d’être l’un des plus chauds du XXIe siècle, mais il pourrait aussi être l’un des plus frais du reste du siècle. À l’heure où les politiques climatiques sont systématiquement attaquées, y compris en Europe et en France, il est crucial de rappeler que sans une réduction massive des émissions de CO2, les canicules estivales continueront de s’intensifier. Nous devons adapter nos sociétés et nos villes avec des mesures de prévention, des systèmes d’alerte et des aménagements urbains pour faire face à ces nouvelles réalités climatiques.
De plus, de nombreuses agences de l’État de protection et management de l’environnement, comme l’Anses, l’OFB ou l’Ademe, font actuellement l’objet d’attaques politiques, sous prétexte de réduction des dépenses publiques. C’est aussi le cas de Santé publique France, l’agence chargée de surveiller et prévenir les risques sanitaires, dont les travaux nourrissent en partie cet article. Elle fait l’objet d’un contrôle de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas), dont la lettre de mission évoque, parmi les issues possibles, la remise en cause de son intégrité.
La tendance politique actuelle est donc à l’exact opposé de ce qu’il faudrait faire pour atténuer et s’adapter à ce fléau de l’été, dont les impacts sur la santé et l’économie ne peuvent plus autoriser l’insouciance. Espérons que la vague de chaleur actuelle en France ait au moins la conséquence de mettre les politiques d’adaptation et d’atténuation du changement climatique au cœur du débat public."
https://www.la-croix.com/a-vif/cet-ete-risque-d-etre-lun-des-plus-chauds-du-debut-du-xxie-siecle-et-un-des-plus-frais-du-reste-20250701#google_vignette
Syndicat SUD Santé Sociaux Gard – Lozère membre de l’Union Syndicale Solidaires
6 bis rue Sainte Catherine Nîmes
sudsantesociaux30@gmail.com
06-95-23-87-45
Nîmes, le 05 juillet 2025
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
"Victoire syndicale à l’EHPAD de Sommières : la mobilisation du personnel porte ses fruits
Après 20 jours de grève inédite sur les sites de Sommières et Calvisson, la section SUD Santé Sociaux de
l’établissement public autonome intercommunal (EPAI) annonce une victoire syndicale majeure.
Portée par une mobilisation déterminée des agents et une solidarité exemplaire de la population, des familles,
des élu·es locaux·ales, et de l’Union syndicale Solidaires, cette grève a permis d’arracher des engagements
concrets de la direction, à l’issue d’une réunion de négociation tenue le 3 juillet 2025 avec le directeur par
intérim.
PRINCIPALES AVANCÉES OBTENUES:
•Aucune mutualisation imposée du personnel avec les EHPAD de Quissac et Corconne : les mutations
ne seront possibles que sur la base du volontariat.
•Audit RH et remise à plat des carrières : avancements de grade et titularisations seront revus avec
rattrapage des retards depuis 2023.
•Plan de résorption de l’emploi précaire (CDD et CDI) d’ici fin 2025.
•Participation syndicale renforcée : transmission anticipée des tableaux d’avancement, concertation sur
les lignes directrices de gestion (LDG) dès 2026.
•Amélioration des conditions de travail : recensement et réapprovisionnement du petit matériel, demande de financement pour l’installation de climatisations sur les deux sites, avec un démarrage
prévu dès cette année.
•Respect des droits syndicaux : réunions mensuelles entre la direction et les organisations syndicales, engagements sur l’équité de traitement.
•Équité dans le pilotage des plannings et recours à l’intérim fortement encadré.
•Encadrement des procédures FEI : recentrage sur leur objectif d’amélioration organisationnelle, avec contrôle de la forme et du fond par l’encadement
• 8. Manque de matériel ;Engagement d’un réassort de petit matériel (linge, verres, etc…), avec un recensement par le cadre. Suivi à prévoir sur le terrain.Une demande de subvention exceptionnelle (Crédits non Reconductibles) à l’ARS a été déposée pour l’installation de la climatisation sur les deux
sites. Démarrage prévu en deux phases (2025 et 2026).
•Le versement de la prime de valorisation de l’engagement collectif,
•La concrétisation immédiate des engagements RH.
Le syndicat SUD Santé Sociaux suspend donc la grève, mais reste en alerte et mobilisé pour suivre
l'application réelle des engagements pris :
•Nous exigeons un calendrier précis,
•Un contrôle par les représentants du personnel,
•Et des actes concrets et vérifiables.
ENSEMBLE, POUR UN SERVICE PUBLIC DIGNE✊
Cette grève victorieuse prouve que l’unité, la détermination et la solidarité paient. Nous réaffirmons notre engagement indéfectible pour la défense des droits des agents, la qualité de vie au travail et des conditions d’accueil dignes pour les résident·es.
Avec SUD, la lutte continue !"
Pour le syndicat SUD
Santé Sociaux Gard - Lozère
Edouard Gloanec
Co -secrétaire départemental
"Après 20 jours de grève, les salariés de l'EHPAD de la Cousterelle, à Sommières (Gard), ont partiellement obtenu gain de cause ! Certaines de leurs revendications ont été entendues, c'est pourquoi le syndicat SUD Santé Sociaux suspend la mobilisation et ne l'arrête pas totalement.
"Ce n'est pas normal de laver les résidents avec des chaussettes", voilà ce que relatait Agnès Géa au micro d'ICI Gard Lozère, au 10e jour de grève menée par le personnel soignant de l'EHPAD de la Cousterelle, à Sommières. Ce samedi soir, 20 jours après le début du mouvement, le syndicat SUD Santé Sociaux annonce une suspension de la grève, après une réunion en petit comité avec les syndicats et le directeur par intérim de l'établissement.
Lors de cette première rencontre avec la direction, le personnel soignant a obtenu plusieurs garanties, notamment "la demande de financement auprès de l'ARS pour l’installation de la climatisation" mais aussi "la sécurisation grâce à des systèmes de vidéosurveillance" détaille le syndicat dans un communiqué. Du côté des conditions de vie des résidents, le syndicat annonce également que du petit matériel, comme du linge ou des verres, sera racheté.
Toutefois, certaines revendications sont pour l'instant sans réponse, c'est notamment le cas du versement de la prime de valorisation de l’engagement collectif, alors les représentants du syndicat disent "rester en alerte et mobilisés pour suivre l'application réelle des engagements pris".
https://www.francebleu.fr/infos/societe/nous-suspendons-la-greve-le-soulagement-des-salaries-de-l-ehpad-de-sommieres-20-jours-apres-le-debut-du-mouvement-6311071
Nappes réactives
"L’état des nappes réactives se dégrade entre mai et juin, conséquence des pluies efficaces déficitaires. L’augmentation de la pression sur les eaux souterraines (irrigation et tourisme) se fait ressentir localement. Seules les nappes réactives du nord-est ont été soutenues par des pluies en juin et observent une situation similaire à celle de mai.
Les nappes réactives de la moitié nord du territoire sont impactées par les pluies déficitaires persistantes depuis février. Les niveaux sont peu satisfaisants, modérément bas à bas. Les niveaux sont particulièrement déficitaires pour les nappes des calcaires jurassiques du Boulonnais et de Lorraine et du socle du Cotentin à la Mayenne.
Concernant la moitié sud, l’état des nappes est plus satisfaisant, souvent proche des normales. Les précipitations cumulées sur la fin d’hiver et le début du printemps ont permis d’enregistrer des épisodes de recharge puis de soutenir les niveaux. Les situations peuvent cependant être hétérogènes, selon les pluies locales infiltrées durant le printemps. Ainsi, les nappes des calcaires karstifiés des Causses du Quercy et des formations tertiaires de la Provence sont modérément basses, ces secteurs ayant été moins arrosés durant le printemps. La situation modérément haute des nappes alluviales de la Garonne amont et de ses affluents s’explique par un apport de la fonte des neiges et des pluies de la seconde quinzaine de mai.
Enfin, les niveaux restent bas à très bas sur les nappes du massif des Corbières et de la plaine du Roussillon. Les précipitations de ces derniers mois et notamment de mars ont permis une amélioration sensible des situations locales. Cependant les cumuls pluviométriques restent très insuffisants pour combler les déficits accumulés de 2022 à 2024 sur de nombreux secteurs."
https://www.brgm.fr/fr/actualite/communique-presse/nappes-eau-souterraine-au-1er-juillet-2025
LOCALE
Régis Bayle : « Un témoignage de
plus de l’effondrement du service
public »
Quel est votre sentiment après l’incendie de Montdardier ? Colère, tristesse ?
C’est un incendie qui a ravagé presque 500 hectares. Mais ce sont
essentiellement des maquis, de la broussaille qui ont brûlé. Il n’y a pas de dégât matériel, humain. J’ai quand même vu des maires angoissés, le feu a lêché des maisons à Rogues. Le sentiment, c’est qu’il y a une forte inquiétude, une forte angoisse, parce que ce qu’il s’est passé est appelé à se reproduire très fréquemment.
Vous avez néanmoins regretté un manque de moyens engagés, en raison d’autres incendies plus importants ailleurs (Narbonne, Marseille, etc.)…
D’abord, l’engagement des pompiers a été, comme toujours, total. Ils ont été valeureux, il n’y a rien à dire. On a eu des moyens humains. Mais ce qui est sûr, c’est qu’au départ du feu, si on avait eu un ou deux canadairs, l’affaire était pliée. On aurait perdu 20 ou 30 hectares, pas davantage. Là, il y a eu des bombardiers d’eau dans la soirée de mardi qui ont effectué une paire de rotations mais ils sont très vite repartis ailleurs. J’entends, bien sûr, qu’il y ait eudes choix, une priorisation des feux. C’était nécessaire. Bien sûr que quand on voit le feu aux portes de Marseille, il nécessite un maximum de moyens. Mais ce que je déplore, c’est qu’en 2022 et 2023, il y a eu des incendies très importants en France, que le Président de la République avait pris des engagements sur la commande publique de Canadair et de Dash mais qu’il n’y a eu finalement que
deux Canadair de commandés (Ils devraient arriver au mieux fin 2028, NDLR) !
Je sais que la France a des contraintes budgétaires mais ce sont aussi des questions de choix !
Dans quel sens ?
On aurait pu faire le choix de voter la taxe Zucman à l’égard des ultrariches.
Au lieu de cela, on n’investit plus dans le service public. On le voit sur les hôpitaux… ou la lutte contre les incendies. C’est un énième témoignage de l’effondrement du service public dans ce pays, qui pourtant, ne fait pas partie
des pays les plus pauvres de la planète !
À votre niveau, que pouvez-vous faire ?
Je suis président de la communes du Pays viganais. Au niveau local, ça a bien fonctionné. La sous-préfète du Vigan était sur le terrain, le cabinet du préfet est intervenu à de multiples reprises, j’ai eu le sénateur Burgoa pour qu’il puisse intervenir au niveau du ministère de l’Intérieur… Mais le problème est national. La question se joue au niveau parlementaire. Et on a l’impression qu’il y a une progression fulgurante du climatoscepticisme au niveau national…
Vous avez peur pour les années à venir ?
En 2023, un élevage ovin avait brûlé à Blandas. Les éleveurs (qui avaient perdu500 brebis, NDLR), ne s’en sont jamais remis, ils ont jeté l’éponge. Là, sur le feude Montdardier, on a eu peur que ça bascule dans les Gorges de la Vis, en direction de Gorniès. Ça aurait pu être terrible… Et oui, ça peut se reproduire.
Pour le président de la communauté de communes du pays viganais, le feu de Montdardier (Gard) n’aurait pas fait autant de dégâts si davantage de moyens aériens avaient été disponibles.
Adrien Boudet
aboudet@midilibre.com
Vendredi 11 juillet 2025https://kiosque.midilibre.fr/reader/5acd2dde-87aa-49f8-abca-0ca3acd3...
Abstention des grincheux !
Une danse sous les Canadair
"Mais la vidéo, une fois postée, ne fait pas l’unanimité. Certains commentaires les accusent de s’amuser alors que les pompiers luttaient contre les flammes. Camille assume. "On n’a rien fait de mal. On ne pouvait pas éteindre nous-mêmes le feu. Et puis on passe notre vie à danser et à chanter. Donc on a fait ce qu’on fait tout le temps, pour s’occuper."
Et ils n’ont pas pensé qu’à eux : "on avait une glacière avec de l’eau fraîche. On en a donné à un bébé coincé avec sa mère dans une voiture. Il transpirait beaucoup."
Finalement, après cinq heures d’attente sous un soleil de plomb, ils arrivent à Marseille vers 21 heures. Juste le temps d’enfiler leur costume. "Le responsable nous a dit : 'changez-vous et on y va'", sourit Camille.
Malgré la chaleur, la fatigue et l’inquiétude, la jeune danseuse garde un souvenir fort de ce moment. "C’était très long parce qu’on n’avait aucune information. On ne savait pas à quelle heure on allait repartir. Il faisait très très chaud, mais j’étais avec mes copains".
Et ce feu, si proche, la marquera. "C’était la première fois que je voyais un incendie d’aussi près. Les Canadair larguaient de l’eau juste au-dessus de nous. Je me suis dit : chapeau les pompiers, ils font un sacré travail. Ils ont beaucoup de mérite"."
https://france3-regions.franceinfo.fr/occitanie/herault/sete/incendie-coinces-sur-l-autoroute-pendant-5-heures-ils-improvisent-une-danse-et-font-le-buzz-sur-les-reseaux-sociaux-3185472.html
Enregistrer un commentaire