Pourquoi enquêter sur telle personnalité ? Tel fait divers ? Telle entreprise ? Comment avez-vous eu l'info ? Et ça a donné quoi ensuite ? Quel impact ? Autant de questions que nos lecteurs et lectrices, lors de rencontres, nous posent. Cette nouvelle newsletter, dédiée aux investigations de Libération, essaiera d'y répondre, tous les mois, à partir de septembre. On vous en donne un avant-goût avant la trêve estivale : droits de suite, coulisses, réflexions… Bienvenue dans l'enquête après l'enquête.
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NOS ENQUÊTES
Rachida Dati sera bien jugée pour «corruption» en dépit d'un nombre record de recours
La ministre et ex-députée européenne sera jugée en correctionnelle, ainsi que Carlos Ghosn, l'ancien PDG de Renault-Nissan. Elle est soupçonnée d'avoir touché 900 000 euros du groupe contre des actions de lobbying au Parlement européen.
Où sont passés les 420 000 euros de bijoux offerts par Henri Proglio à Rachida Dati ?
Alors que son ancien compagnon, l'ex-PDG de Veolia et EDF, confirme à «Libération» lui avoir offert pour 420 000 euros d'objets de luxe entre 2017 et 2023, la ministre de la Culture les a omis dans ses dernières déclarations publiées par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique.
Nos autres enquêtes du mois
La chute de Francesca Gino, star de Harvard accusée de bidonner ses recherches sur «l'honnêteté»
Figure influente publiée dans les plus grandes revues scientifiques, la professeure de sciences comportementales vient d'être licenciée par l'université américaine après de lourds soupçons de fraude, dont elle se défend auprès de «Libé».
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«Elle est comme notre gourou» : l'école de théâtre d'Hélène Zidi, machine à humilier les actrices
Ambiance hypersexualisée, critiques sexistes et racistes, climat toxique… «Libération» a recueilli les témoignages d'ex-élèves du Laboratoire de l'acteur, école parisienne fondée par la fille du cinéaste français.
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dimanche 27 juillet 2025
Fwd: Rachida Dati versus les journalistes : «Elle a vraiment franchi un palier»
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3 commentaires:
Le PS brandit un plan en cas de dissolution de l’Assemblée
Olivier Pérou
"Les socialistes font ainsi pression à la fois sur le premier ministre, François Bayrou, et sur LFI
On savait les tensions entre le Parti socialiste (PS) et La France insoumise (LFI) à leur paroxysme. L’été n’aura pas été une pause apaisante, mais plutôt l’occasion d’un nouveau tournant belliqueux.
L’hypothèse d’une dissolution de l’Assemblée nationale remise au goût du jour, alors qu’Emmanuel
Macron en a retrouvé le pouvoir, début juillet, un an après avoir usé de l’article 12 de la Constitution, a réveillé l’appétit des « insoumis » et des socialistes.
Alors que LFI, par la voix de Jean-Luc Mélenchon notamment, répète depuis plusieurs mois sa menace de
présenter des candidats contre des socialistes qui n’auraient pas voté les différentes motions de censure, le parti à la rose a décidé de montrer les crocs avec un « plan dissolution». Pour cela, les résultats aux élections législatives de 2022 et de 2024 ont été passés à la loupe, circonscription par circonscription, puis comparés avec ceux des Européennes. Un scrutin qui avait plutôt réussi aux socialistes, alors leaders à gauche devant les « insoumis », explique
l’eurodéputé PS Pierre Jouvet, qui a découpé les 577 circonscriptions en trois « paquets ». Le premier regroupe les députés sortants du Nouveau Front populaire (NFP). Un deuxième rassemble les « circos » dites « ingagnables »,
dans les fiefs de la droite et de l’extrême droite le plus souvent.
« C’est un travail qui va permettre d’aller chercher une majorité absolue en cas de dissolution, en regardant
circonscription par circonscription pour comprendre où les choses ont échoué et pourquoi »
C’est le troisième paquet que lorgnent tout particulièrement les socialistes. Il concentre une centaine decirconscriptions, selon les calculs de M. Jouvet, qui ont été perdues par des candidats du NFP avec moins de
500 voix d’écart en 2022 et en 2024. Des, comme les appelle le stratège socialiste, le plus souvent
perdues par des candidats
« insoumis », renchérit le lieutenant du premier secrétaire du PS.
« swing circos »
« Cela nous permet de comprendre les erreurs de fléchage et l’on a toute
légitimité à présenter un candidat socialiste, écologiste ou communiste plutôt qu’n “insoumis” qui a échoué pardeux fois »
Ce « plan dissolution » a aussi pour objectif de rassurer les députés PS à l’Assemblée, dont certains sont encore hésitants à censurer le gouvernement Bayrou lors du budget, tant ils craignent de repartir en campagne. Mardi22 juillet, au cours d’une dernière réunion du groupe parlementaire avant les vacances, le sujet a été largementabordé et, selon plusieurs participants, la censure est apparue . Pression sur les
« insoumis », pression sur François Bayrou… Le « plan dissolution », s’il ne s’avérait qu’un coup de
communication, tente de jouer sur tous les fronts « toujours plus inéluctable »
Mais ce coup de menton stratégique ne plaît guère aux alliés du PS, et tout particulièrement aux Ecologistes. (…)
LeMondehttps://journal.lemonde.fr/data/4740/reader/reader.html?t=1753785...
(…)
"derniers, s’ils participent aux discussions unitaires en vue de la présidentielle de 2027 avec le PS, refusent de tourner le dos aux « insoumis » et tente de maintenir le dialogue entre toutes les parties prenantes de feu le NFP.
Les Verts de Marine Tondelier travaillent eux aussi à l’hypothèse d’une dissolution : des candidats sortants oupotentiels ont été contactés pour connaître leur disponibilité en cas de législatives anticipées, les mandataires
financiers ont été mis à jour et les salariés du parti étudient la trésorerie à mettre en place pour une campagne soudaine.
Quelques cas pratiques, c'est explique Olivier Bertrand, délégué aux élections et aux relations avec les élus chez les Ecologistes. Il
concède néanmoins ne pas avoir eu de discussions sur les législatives récemment avec LFI, notamment avec leur« monsieur élections », le député du Val-d’Oise Paul Vannier.
« Nous n’avons pas désigné des candidats dans toutes les circonscriptions pour l’instant, car nous souhaitons maintenir le travail de l’union, en remettant notamment LFI autour de la table des
négociations. C’est notre
perspective »
Le cadre du parti écologiste a lui aussi fait ses analyses électorales et dénombre de circonscriptions où un candidat du NFP a échoué de peu en 2024. ,admet-il à son tour.
Mais M. Bertrand n’en démord pas :
« une cinquantaine »
« Des candidats “insoumis” le plus souvent
Ce qui est logique, on le voit sondage après sondage :il existe un plus fort rejet de LFI que des
écologistes, des socialistes et des communistes. »« L’alternative proposée par Piere Jouvet revient à partir divisés aux élections. Cela fait perdre plus de circonscriptions puisque le risquepremier est de ne pas être présent au second tour. »
Les socialistes, conscients que ce
« plan dissolution » agace Les Ecologistes parce qu’il les obligerait à trancher entre le PS et LFI, cherchent toujours à affiner leur stratégie. Ils pourront la confronter à quelques cas pratiqueslors d’élections législatives partielles à venir, notamment dans la 5 circonscription des Français de l’étranger, qui couvre la péninsule Ibérique, où LFI a échoué en 2024. Les « insoumis » continuent de la réclamer dans le cadre del’accord du NFP et ont d’ores et déjà investi Martha Peciña en lieu et place du précédent candidat, Maxime Da
Silva, cette fois-ci chef de file LFI aux municipales à Rouen.
Mais le PS ne veut rien s’interdire, à en croire M. Jouvet, explique-t-il, tout en admettant hésiter :
« Le PS a plusieurs candidats potentiels et une candidature LFI n’est pas l’asurance d’une victoire »« Leur candidat afait 25 % en 2024 avec l’étiquete NFP et celui du Rassemblement national 19 %. Si je case le format NFP, on risquede passer derrière le RN. »
Autre cas de figure : Paris et sa 2 circonscription, déjà haut lieu de bataille à droite entre l’ancien premier ministre Michel Barnier et la ministre de la culture, Rachida Dati, tous deux candidats. Une droite divisée pourraitoffrir un mince chemin aux socialistes. Le PS cherche une candidate : une socialiste avec une
pour affronter les deux mastodontes des Républicains. Si les noms de Marylise Lebranchuet de Ségolène Royal ont circulé, c’est une mitterrandienne qui tiendrait la corde : Frédérique Bredin. L’ancienneministre de la jeunesse et des sports (1991-1993) et ex-présidente du Centre national du cinéma et de l’imageanimée, soutien d’Emmanuel Grégoire pour succéder à Anne Hidalgo à l’Hôtel de ville de Paris en 2026, a fait acte
de candidature, selon les informations du . Une législative parisienne à l’avant-goût de municipale."
https://www.lemonde.fr/politique/article/2025/07/29/le-ps-brandit-un-plan-en-cas-de-nouvelle-dissolution-de-l-assemblee-nationale-pour-rivaliser-avec-lfi_6625190_823448.html
DALLAS EN PERSPECTIVE DANS LES QUARTIERS CHICS DE PARIS...!
"Psychodrame en vue à droite ? A l'issue d'une commission nationale d'investiture (CNI) très attendue, lundi 28 juillet, Michel Barnier a été désigné candidat des Républicains à l'élection législative partielle dans la 2e circonscription de la capitale, a appris franceinfo de sources concordantes. Sauf que le Savoyard ne sera pas seul sur la ligne de départ, à droite : Rachida Dati est, elle aussi, "candidate quoi qu'il arrive" dans cette 2e circonscription de Paris, comme elle l'a déclaré au Parisien, en fin d'après-midi. "Je mènerai cette campagne avec exigence et respect", a réagi sur X Michel Barnier. "Il n'y aura aucune polémique de mon côté. Je suis confiant dans la force de notre engagement collectif au service des Parisiens et de la France", a-t-il assuré.
La décision de la ministre de la Culture a été confirmée à France Télévisions par un membre de la commission nationale d'investiture (CNI) des Républicains. "Les Parisiens attendent une alternance. Ma détermination et mon énergie sont pour eux. Paris ne peut pas souffrir de guerres d'ego qui me sont étrangères", a déclaré Rachida Dati au quotidien, alors que se tient au même moment la CNI des Républicains. A sa demande, la maire du 7e arrondissement parisien a été brièvement auditionnée par cette instance, qui doit décider quelle personnalité portera les couleurs des LR en septembre."
(…)
https://www.franceinfo.fr/politique/rachida-dati/legislative-partielle-a-paris-rachida-dati-annonce-qu-elle-est-candidate-quoi-qu-il-arrive-dans-la-2e-circonscription_7404349.html
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