Albert Einstein a dit : le monde est dangereux Ă vivre, Non pas Ă cause de ceux qui font le mal, mais Ă cause de ceux qui regardent et laissent faire
«Si l’idĂ©e du partage des richesses se diffuse aujourd’hui (prudemment) jusqu’aux sommets du FMI, c’est que le spectacle du monde est plus que jamais explosif.».../...«Quant Ă l’Ă©vasion fiscale, elle est toujours aussi massive grâce Ă un système de filiales implantĂ©es dans des paradis fiscaux. Les solutions sont connues. Attac en proposent quelques-unes : un plafonnement drastique des rĂ©munĂ©rations des dirigeants, et une taxation des multinationales Ă partir du pays oĂą elles exercent rĂ©ellement leur activitĂ©. Ces mesures ne sont pas rĂ©volutionnaires, mais elles le deviennent du fait de la rĂ©sistance des États. Et c’est ici que la question devient politique quand les gouvernants apparaissent pour ce qu’ils sont : les obligĂ©s des riches. Emmanuel Macron a beau inviter les grands patrons Ă Versailles pour les supplier de donner quelques signes de bonne volontĂ©, il illustre jusqu’Ă la caricature cette connivence de classe. Son refus obstinĂ© de revenir sur la suppression de l’ISF a pris valeur de symbole. Le «grand dĂ©bat» n’est pas dĂ©pourvu d’intĂ©rĂŞt en ce qu’il libère la parole de nos concitoyens. Mais il rappelle un peu les « Cent fleurs » de Mao Zedong. Cette fois, les plus critiques ne seront pas fusillĂ©s mais, Ă coup sĂ»r, trahis et frustrĂ©s. Qu’adviendra-t-il alors ? Le « risque politique », comme dirait l’Ă©conomiste du FMI, sera Ă son paroxysme.»Denis SIEFFERThttps://www.politis.fr/articles/2019/01/peur-sur-davos-39877/
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«Si l’idĂ©e du partage des richesses se diffuse aujourd’hui (prudemment) jusqu’aux sommets du FMI, c’est que le spectacle du monde est plus que jamais explosif.»
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«Quant Ă l’Ă©vasion fiscale, elle est toujours aussi massive grâce Ă un système de filiales implantĂ©es dans des paradis fiscaux. Les solutions sont connues. Attac en proposent quelques-unes : un plafonnement drastique des rĂ©munĂ©rations des dirigeants, et une taxation des multinationales Ă partir du pays oĂą elles exercent rĂ©ellement leur activitĂ©. Ces mesures ne sont pas rĂ©volutionnaires, mais elles le deviennent du fait de la rĂ©sistance des États. Et c’est ici que la question devient politique quand les gouvernants apparaissent pour ce qu’ils sont : les obligĂ©s des riches. Emmanuel Macron a beau inviter les grands patrons Ă Versailles pour les supplier de donner quelques signes de bonne volontĂ©, il illustre jusqu’Ă la caricature cette connivence de classe. Son refus obstinĂ© de revenir sur la suppression de l’ISF a pris valeur de symbole. Le
«grand dĂ©bat» n’est pas dĂ©pourvu d’intĂ©rĂŞt en ce qu’il libère la parole de nos concitoyens. Mais il rappelle un peu les « Cent fleurs » de Mao Zedong. Cette fois, les plus critiques ne seront pas fusillĂ©s mais, Ă coup sĂ»r, trahis et frustrĂ©s. Qu’adviendra-t-il alors ? Le « risque politique », comme dirait l’Ă©conomiste du FMI, sera Ă son paroxysme.»
Denis SIEFFERT
https://www.politis.fr/articles/2019/01/peur-sur-davos-39877/
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