mardi 18 novembre 2025

c’est bien la qualité sanitaire de l’eau de Perrier qui pose question



Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Les Saint Jeannais apprécieront le travail de sape effectué par Michel Ruas depuis 2014...!" :

"C'est une tromperie "

"Au-delà de la question de la conformité des filtres, c'est bien la qualité sanitaire de l'eau de Perrier qui pose question. Même si Nestlé Waters assure ne jamais avoir mis les consommateurs en danger.

"Cette eau est polluée, elle est soumise régulièrement à des pollutions."
Marie Dupin Cellule investigation de Radio France.

"Est-ce que Neslé commercialise une eau polluée à l'origine qui a été filtrée ? La réponse est oui. Un industriel ne peut pas commercialiser sous le label "eau minérale naturelle" une eau qui à l'origine est polluée. C'est impossible, c'est une tromperie, c'est illégal", assure Marie Dupin, de la cellule investigation de Radio France, qui a mené l'enquête journalistique sur cette affaire.

Nestlé Waters, de son côté, veut rassurer sur la qualité sanitaire de ses produits commercialisés, assurant n'avoir jamais mis personne en danger.


Quant au fond, sur lequel devra aussi statuer le tribunal de Nanterre, cela prendra sans doute de longues années. Le préfet du Gard, lui, espère pouvoir se prononcer sur le maintien ou non du label "eau minérale naturelle" pour la source Perrier, d'ici la fin de l'année."


httpss://france3-regionss.franceinfo.fr/occitanie/gard/nimes/scandale-des-eaux-minerales-perrier-et-vergeze-retiennent-leur-souffle-avant-le-retrait-ou-pas-des-bouteilles-dans-les-rayons-3251023.html

3 commentaires:

Anonyme a dit…

DES BULLES DE PERRIER DANS LE CERVEAU !

“Chez les adultes en bonne santé, des structures appelées réseaux périneuronaux forment une matrice en forme de maillage autour des neurones dans certaines régions du cerveau, où elles régulent la plasticité neuronale, protègent contre le stress oxydatif et stabilisent les contacts synaptiques qui relient les neurones entre eux”, rappelle Study Finds.

Des réseaux dits “stabilisateurs” qui favorisent la bonne communication entre les neurones, indispensable pour l’enregistrement et le stockage de souvenirs. Chez les souris, lorsque ces réseaux se détérioraient dans une partie précise de l’hippocampe (CA2), elles perdaient leur capacité à se souvenir de leurs congénères."
(…)


https://www.marieclaire.fr/alzheimer-pourquoi-oubli-souvenirs-familles-proches-etude,1503580.asp

Anonyme a dit…

REGION
Soulagement à Vergèze : Perrier va pouvoir rester dans les rayons

"L’enjeu était énorme. Saisi en juin par l’UFC-Que Choisir dans une procédure en référé dans le cadre de l’affaire dite des eaux minérales naturelles traitées, le tribunal judiciaire de Nanterre aurait pu, mardi, exiger le retrait, le rappel et
l’interdiction des bouteilles d’eau gazeuse Perrier. La marque gardoise aurait alors dû mettre au pilon – ou stocker en attendant des jours meilleurs – quelque 78 millions de bouteilles actuellement en circulation, en plus d’arrêter sa chaîne de production, ce qui aurait été catastrophique, tant sur le plan économique que pour son image. Il n’en sera rien : les magistrats ont rejeté la demande de
l’association de défense des consommateurs et ont même condamné celle-ci à verser la somme de 5 000 € à Nestlé Waters, propriétaire du site de Vergèze.
« L’existence d’un risque sanitaire pour le consommateur lié aux eaux Perrier étiquetées “eaux minérales naturelles” n’est nullement établie avec l’évidencerequise en référé, de sorte qu’aucun dommage imminent n’est démontré », a justifié le tribunal dans sa décision, envoyée en fin de journée par courriel aux parties concernées, qui confirme que l’on trouvera encore du Perrier dans les rayons ce mercredi.

L'argument efficace de la sécurité sanitaire

La justice s’est donc rangée derrière les arguments de Nestlé qui, à l’audiencedu 24 septembre, avait construit sa défense sur la sécurité sanitaire de son eau Perrier. « L’eau minérale fait l’objet d’un double niveau de contrôle qui se traduit
par 700 analyses par jour. L’eau est sûre, à la fois à la source et en bouteille »,avait argumenté Jean-Luc Champy, avocat du géant de l’agroalimentaire.
Auprès de Midi Libre, des cadres du groupe avaient aussi insisté sur le fait que les autorités sanitaires locales et nationales, malgré des inspections intenses et un avis défavorable de l’Agence régionale de santé début 2025, « ont
régulièrement rappelé qu’il n’y a aucun risque pour le consommateur».
Pour UFC-Que Choisir, le risque pour celui-ci était d’abord d’être trompé sur la qualité du produit, puisque le tsunami médiatique déclenché par des révélations conjointes du Monde et de franceinfo en janvier 2024, a montré que Nestlé Waters avait encore recours, sur ses sites du Gard (pour Perrier) et des Vosges(pour Contrex et Hépar), à un système de microfiltration pourtant interdit par la réglementation. « Le consommateur achète une eau vendue comme minérale naturelle alors qu’elle n’est plus naturelle, puisqu’elle a été traitée », avait plaidé Me Macchetto, rappelant que pour être mise en bouteille et vendue sous cette appellation, une eau ne peut faire l’objet d’aucune désinfection ou traitement denature à modifier ses caractéristiques. C’est cette pureté qui justifie, selonl’UFC, un prix 100 à 300 fois plus élevé que l’eau du robinet."
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Mercredi 19 novembre 2025https://kiosque.midilibre.fr/reader/b9490b69-5e2c-4c5b-b1d1-ddb9a45...

Anonyme a dit…

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Campagne d'information… sous la contrainte

Mais là aussi, le tribunal estime que le groupe Nestlé a fait le nécessaire en multipliant, dans la presse, dans 6 000 points de vente et sur son site internet,des messages pour informer les consommateurs de la non-conformité actuelle de ses produits, en attendant des décisions des autorités (lire ci-dessous). Et ce, même si cette communication a été imposée par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).
« Il n’y a pas de dommages imminents, ni de troubles illicites pour les consommateurs », a encore étayé le tribunal. Traduction : il ne s’estime pas légitime à prendre une décision en référé, c’est-à-dire en urgence, renvoyant àd’autres la responsabilité de trancher sur le fond.
« Nous sommes en colère. L’analyse qui est faite par les juges est décevante.
Nous estimons que cette décision n’est pas à la hauteur des enjeux que nous dénoncions, à savoir les pratiques commerciales trompeuses. Qu’est-ce que çar envoie comme signal ? Faut-il attendre que des personnes soient gravement malades pour que ce sujet soit sérieusement traité ? », a réagi, en soirée,l’UFC-Que Choisir auprès de Midi Libre.
À Vergèze, en revanche, c’est le soulagement qui prédomine. « C’est enfin une bonne nouvelle pour Perrier, pour le millier de salariés et leur famille, pour le territoire et pour notre économie locale », a réagi, depuis Paris où elle assiste au Congrès des maires, l’édile Pascale Fortunat-Deschamps. L’élue ne cachait. pas son anxiété : « Je n’étais pas du tout inquiète sur les conditions sanitaires de notre eau Perrier, que tous les habitants de Vergèze boivent
quotidiennement sans avoir le moindre problème de santé. Mais il est vrai que les récents débats sur la microfiltration ont semé le trouble sur l’appellation.
Mais voilà, la justice a tranché et à chaque jour suffit sa peine, on s’en réjouit. »Olivier Alméras, de la CGT : « Enfin du positif ! »
Même tonalité chez Olivier Alméras, représentant CGT au sein de l’usine
Perrier. « Depuis deux ans que nous sommes dans cette tourmente, c’est la première fois qu’il y a quelque chose de positif. Alors oui, ce soir (hier), nous sommes à la fois soulagés mais aussi fiers d’avoir fait ce choix d’action, car tons les salariés défendent avec conviction que la source Perrier est une eau minérale naturelle et que l’entreprise met en place les moyens techniques pour la produire dans les règles », a-t-il réagi avec enthousiasme, à chaud, alors que les salariés s’étaient jusque-là plutôt imposé une certaine discrétion. La preuve,d’ailleurs, que l’enjeu était énorme… Et qu’il le reste encore."

Ludovic Trabuchet

Le tribunal judiciaire de Nanterre a rejeté la demande de l’association UFC-QueChoisir de suspendre la commercialisation des eaux minérales naturelles de la
marque gardoise.

Mercredi 19 novembre 2025https://kiosque.midilibre.fr/reader/b9490b69-5e2c-4c5b-b1d1-ddb9a45...