"Le dernier sondage réalisé à l'échelle de la ville par Victory Insights donne Zohran Mamdani vainqueur des élections municipales avec 47% des voix, suivi de l'ancien gouverneur Andrew Cuomo, qui a perdu les primaires démocrates, mais se présente en tant qu'indépendant, avec 29% des suffrages.
13. Critiques
"Il a été qualifié d'antisémite pour son soutien à la cause palestinienne et surnommé “Mamdani le communiste” par le président Trump, qui a déclaré qu'il retirerait les fonds fédéraux à New York si celui-ci était élu. Le chef d'Etat américain a également suggéré sans fondement que Zohran Mamdani, citoyen naturalisé, était en situation irrégulière dans le pays.
Lors des manifestations contre George Floyd en juin 2020, le jeune élu a publié sur Twitter : “Nous n'avons pas besoin d'une enquête pour savoir que la police de New York est raciste, homophobe et constitue une menace majeure pour la sécurité publique. Ce dont nous avons besoin, c'est de #DefundTheNYPD (supprimer le financement de la police de New York).”
Mais depuis les primaires, il s'est distancié de ces déclarations et s’est excusé. Il est même allé plus loin en privé, rencontrant récemment plus d'une vingtaine de policiers lors d'une réunion à huis clos axée sur la rétention des agents et la sécurité publique, selon le New York Times.
Son occupation d’un deux-pièces à loyer stabilisé, malgré un niveau de revenu au-dessus de la moyenne, est également vivement critiqué. Il a assuré qu’il chercherait, sitôt élu, un nouveau logement.
14. Rencontres au sommet Depuis plusieurs mois, Zohran Mamdani rencontre en privé d'anciens dirigeants municipaux, des chefs d'entreprise, des responsables d'institutions artistiques et culturelles new-yorkaises et des démocrates locaux sceptiques, selon le New York Times. Ces rencontres sont présentées comme des discussions visant à faire connaissance avec la nouvelle star politique. Mais le candidat cherche aussi à montrer qu’il peut faire des concessions et nouer des compromis.
15. Soutiens "Le monde entier a les yeux rivés sur ce qui se passera ici", a déclaré le sénateur Bernie Sanders, figure de la gauche américaine, qui a affiché son soutien au candidat et favori à la mairie de New York Zohran Mamdani lors d'un rassemblement électoral.
Kamala Harris a apporté un soutien prudent. Barack Obama a appelé Zohran Mamdani pour lui prodiguer des conseils, mais ne s’est pas avancé davantage. Hakeem Jeffries, chef de file de la minorité démocrate à la Chambre des représentants et élu de New York, a publié un communiqué alambiqué, vendredi 24 octobre, pour annoncer son ralliement de dernière minute. Quant à Chuck Schumer, son homologue au Sénat, également originaire de New York, il s’est, pour l’instant, abstenu.
16. Un succès…national ? Son essor fulgurant offre au parti démocrate des pistes pour reconquérir les Américains. Mais selon les experts, sa recette est difficile à reproduire dans l'ensemble des Etats-Unis. Son profil peut rebuter une large partie des électeurs, moins libéraux que les habitants de New York.
Dans tous les cas, Zohran Mamdani se heurtera à un plafond de verre : il n'est pas né américain et il ne lui est donc pas possible de se présenter à l'élection présidentielle."
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12. Favori des sondages
"Le dernier sondage réalisé à l'échelle de la ville par Victory Insights donne Zohran Mamdani vainqueur des élections municipales avec 47% des voix, suivi de l'ancien gouverneur Andrew Cuomo, qui a perdu les primaires démocrates, mais se présente en tant qu'indépendant, avec 29% des suffrages.
13. Critiques
"Il a été qualifié d'antisémite pour son soutien à la cause palestinienne et surnommé “Mamdani le communiste” par le président Trump, qui a déclaré qu'il retirerait les fonds fédéraux à New York si celui-ci était élu. Le chef d'Etat américain a également suggéré sans fondement que Zohran Mamdani, citoyen naturalisé, était en situation irrégulière dans le pays.
Lors des manifestations contre George Floyd en juin 2020, le jeune élu a publié sur Twitter : “Nous n'avons pas besoin d'une enquête pour savoir que la police de New York est raciste, homophobe et constitue une menace majeure pour la sécurité publique. Ce dont nous avons besoin, c'est de #DefundTheNYPD (supprimer le financement de la police de New York).”
Mais depuis les primaires, il s'est distancié de ces déclarations et s’est excusé. Il est même allé plus loin en privé, rencontrant récemment plus d'une vingtaine de policiers lors d'une réunion à huis clos axée sur la rétention des agents et la sécurité publique, selon le New York Times.
Son occupation d’un deux-pièces à loyer stabilisé, malgré un niveau de revenu au-dessus de la moyenne, est également vivement critiqué. Il a assuré qu’il chercherait, sitôt élu, un nouveau logement.
14. Rencontres au sommet
Depuis plusieurs mois, Zohran Mamdani rencontre en privé d'anciens dirigeants municipaux, des chefs d'entreprise, des responsables d'institutions artistiques et culturelles new-yorkaises et des démocrates locaux sceptiques, selon le New York Times. Ces rencontres sont présentées comme des discussions visant à faire connaissance avec la nouvelle star politique. Mais le candidat cherche aussi à montrer qu’il peut faire des concessions et nouer des compromis.
15. Soutiens
"Le monde entier a les yeux rivés sur ce qui se passera ici", a déclaré le sénateur Bernie Sanders, figure de la gauche américaine, qui a affiché son soutien au candidat et favori à la mairie de New York Zohran Mamdani lors d'un rassemblement électoral.
Kamala Harris a apporté un soutien prudent. Barack Obama a appelé Zohran Mamdani pour lui prodiguer des conseils, mais ne s’est pas avancé davantage. Hakeem Jeffries, chef de file de la minorité démocrate à la Chambre des représentants et élu de New York, a publié un communiqué alambiqué, vendredi 24 octobre, pour annoncer son ralliement de dernière minute. Quant à Chuck Schumer, son homologue au Sénat, également originaire de New York, il s’est, pour l’instant, abstenu.
16. Un succès…national ?
Son essor fulgurant offre au parti démocrate des pistes pour reconquérir les Américains. Mais selon les experts, sa recette est difficile à reproduire dans l'ensemble des Etats-Unis. Son profil peut rebuter une large partie des électeurs, moins libéraux que les habitants de New York.
Dans tous les cas, Zohran Mamdani se heurtera à un plafond de verre : il n'est pas né américain et il ne lui est donc pas possible de se présenter à l'élection présidentielle."
https://www.brut.media/fr/articles/international/etats-unis-canada/socialiste-nepo-baby-musulman-16-choses-a-savoir-sur-zohran-mamdani-loutsider-qui-pourrait-devenir-maire-de-new-york
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