jeudi 25 septembre 2025

 


4 commentaires:

Anonyme a dit…

«L’utilité du cash s’intensifie lorsque la stabilité est menacée»

"Ainsi, à l’apparition de la pandémie de Covid début 2020, la demande de billets en euros a connu «une augmentation extraordinaire», avec une émission nette cumulée de billets dans la zone euro qui avait «bondi de plus de 140 milliards d’euros». Lors d’une année classique, seuls 55 milliards d’euros en liquide sont émis. Même constat dans les pays situés à proximité de l’Ukraine, où le début de la guerre menée par la Russie a conduit à une hausse de 36% des émissions de billets d’euros.

En Espagne, alors même que le réseau était revenu à la suite de la panne massive qui a affecté le pays en avril dernier, les usagers se sont rués sur les distributeurs de billets afin de «reconstituer leurs stocks». «Le pic observé le lendemain de la panne reflète (aussi) une possible augmentation des réserves de précaution», explique la BCE, qui a également noté une «forte hausse des retraits aux distributeurs dans les zones non touchées». «Enfin, la crise de la dette souveraine en Grèce a montré des pics récurrents de demande lors de turbulences financières prolongées et de tensions politiques», poursuit la note.

Pour les deux auteurs de l’étude, Francesca Faella et Alejandro Zamora-Pérez, «ces épisodes de crise variés montrent que l’utilité du cash s’intensifie fortement lorsque la stabilité est menacée», et surtout que le liquide «offre une utilité psychologique et pratique», grâce à sa «nature tangible, qui procure réconfort et sentiment de contrôle», ainsi que «par sa fonctionnalité hors ligne, qui devient primordiale lors des défaillances des systèmes numériques». Ce qui constitue, pour la BCE, un «paradoxe», alors que les paiements tendent à disparaître face aux règlements numériques, via carte bleue ou téléphone."


https://www.lefigaro.fr/conjoncture/la-banque-centrale-europeenne-recommande-de-garder-des-especes-chez-soi-en-cas-d-instabilite-majeure-20250924

Anonyme a dit…

"Il persiste et signe. Thomas Piketty rappelle que la contribution des plus hauts patrimoines privés pour réduire la dette est nécessaire – mais pas suffisante à elle seule.

"Quand on atteint ce niveau de dette publique, il y a toujours un moment où les patrimoines privés sont touchés", a déclaré l'économiste sur BFMTV. "Ceux qui prétendent qu'on peut se sortir de cette dette publique sans mettre à contribution les plus hauts patrimoines privés soit ignorent l'histoire, soit sont hypocrites."

Thomas Piketty affirme par ailleurs que l'idée de taxer à hauteur de 2% les personnes possédant plus de 100 millions d'euros de patrimoine représenterait un montant "extrêmement faible" et qu'il faudrait "un siècle pour venir au niveau de 2010"."


https://www.bfmtv.com/economie/soit-ils-ignorent-l-histoire-soit-ils-sont-hypocrites-thomas-piketty-martele-que-la-reduction-de-la-dette-publique-doit-passer-par-une-contribution-des-plus-hauts-patrimoines_AV-202509240906.html

Anonyme a dit…

NON À LA RÉPRESSION ET L'INTIMIDATION DES LYCÉENS

"Nos organisations FNEC FP-FO, SUD Education, FSU et Cgt Educac’tion ont pris connaissance d’agissements disproportionnés de la Police à l’encontre de lycéens devant le lycée Philippe Lamour à Nîmes le jeudi 18 septembre dernier, jour de mobilisation nationale intersyndicale.
Dès 6h30 du matin, alors que des lycéens avaient décidé d’exprimer pacifiquement leurs revendications
par un blocus symbolique, les forces de l’ordre sont intervenues. Les jeunes ont été alignés contre un
mur, fouillés, palpés, plaqués contre le grillage. Leurs sacs ont été vidés et leurs affaires piétinées, les
drapeaux jetés par terre. Les lycéens ont ensuite été pris en photo pendant plus de 30 minutes puis menacés d’arrestation en cas de maintien du blocage.
La police nationale s’était déjà illustrée la semaine précédente (le mercredi 10 septembre) lors d’une
tentative de blocage du lycée Daudet à Nîmes : trois motos, trois véhicules, une quinzaine d’agents des
forces de l’ordre (dont deux à l’intérieur de l’établissement, chargés de faire entrer au lycée les élèves
qui le souhaitaient), un agent des Renseignements territoriaux qui prenait des photos des élèves
mobilisés avant de les montrer à la direction de l’établissement pour identification, une enseignante
sommée (manu militari) de se tenir sur un trottoir…
Les intentions de ces lycéens étaient claires : se mobiliser contre les politiques d’austérité qui entraînent
la suppression de classes et de postes, ainsi que contre les contre-réformes, en particulier celles du lycée et du baccalauréat imposées par Blanquer, ou encore Parcoursup, qui remettent en cause l’égalité d’accès à l’éducation et aux études supérieures. Ils rejettent aussi la marche à la guerre, à laquelle participent activement le président Macron et son nouveau Premier ministre Lecornu, ainsi que l’embrigadement imposé par le SNU qui est transformé en service militaire rénové.
Nos organisations gardoises FNEC FP-FO, SUD Education, FSU et Cgt Educac’tion dénoncent fermement ces pratiques répressives qui visent à intimider et à criminaliser la jeunesse étudiante. La répression des lycées est inacceptable ; leur colère et leurs revendications sont légitimes et doivent être entendues et satisfaites. Notre intersyndicale exprime tout son soutien aux lycéens concernés et les assure qu’elle sera à leur côté autant que nécessaire.
Force est de comprendre que la répression à tour de bras est le dernier recours d’un pouvoir en déroute.
La « fermeté » du ministre Retailleau appartenant à un gouvernement illégitime, renversé le 8 septembre
par un vote des deux tiers des députés, n’effacera ni la colère ni les revendications qui se sont exprimées
le 10 septembre et le 18 septembre et qui continueront encore à s’exprimer le 2 octobre contre le budget de guerre et l’austérité.
Les organisations syndicales FNEC FP-FO, FSU, SUD Education et Cgt-Educ’action resteront vigilantes et mobilisées pour défendre les droits des jeunes et des personnels aux côtés de toutes les organisations syndicales qui partagent cette exigence. "

Anonyme a dit…

Union Départementale FORCE OUVRIÈRE 5, rue Bridaine 30000 Nîmes Tél. : 04.66.36.67.67
Courriel : secretariat@fo30.orgsites : http://30.force-ouvriere.orghttp://www.force-ouvriere.fr

Pour l’abrogation de la réforme des retraites
Pour l’abrogation de tout budget d’austérité
Pour l’augmentation générale des salaires

Construisons la grève à partir du 2 octobre pour gagner

Le Premier ministre Lecornu n’a répondu à aucune revendication suite à l’ultimatum lancé par les
organisations syndicales. Il ne laisse donc pas d’autre choix que de monter d’un cran dans le rapport de force.

La puissance des mobilisations, le 10 septembre à l’appel du mouvement citoyen « Bloquons tout » et des
UD FO, FSU et Solidaires, le 18 septembre à l’appel de l’ensemble des organisations syndicales nationales démontrent que les travailleurs et la jeunesse ne veulent plus subir la politique d’Emmanuel Macron.

La mémoire des gilets jaunes et la colère non soldée du mouvement sur les retraites sont encore vives, avec
cet enseignement : il faut rompre avec la mécanique des journées d’actions isolées qui mènent à la
défaite. C’est la raison pour laquelle la confédération FO a eu raison de proposer à l’intersyndicale nationale
d’appeler à la grève sur plusieurs jours consécutifs (les 1er, 2 et 3 octobre), ce qui a été refusé par les autres organisations syndicales.
L’Union départementale FO du Gard invite l’ensemble des salariés à se réunir sur leurs lieux de travail, à
discuter et décider la grève à partir du 2 octobre prochain, dans l’action commune partout où c’est possible,
pour gagner sur nos revendications :

Abrogation de la réforme des retraites

Retrait du budget Macron/Bayrou

Augmentation des salaires, pensions et minimas sociaux

Défense de la sécurité sociale et des services publics

Non à la guerre et à l’économie de guerre

RDV à la manifestation à Nîmes à 14h30 avenue Jean-Jaurès, du jardin de la Fontaine pour se rendre à la
préfecture.

Nîmes, le 26 septembre 2025
Confédération Générale du Travail
FORCE OUVRIERE
Union Départementale du Gard