lundi 20 octobre 2025

Alès. Culture : le Cratère fait visiter gratuitement son nouveau chez lui | La Gazette

https://www.lagazettedenimes.fr/culture/2025-10-19-ales-culture-le-cratere-fait-visiter-gratuitement-son-nouveau-chez-lui/



2 commentaires:

Anonyme a dit…

"Je vis vers la commune de Dourbies, au pied de la montagne cévenole, depuis une quinzaine d’années. Ce territoire s’inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco aussi j’ai voulu faire un film documentaire pour montrer les beautés naturelles de ces paysages, la faune et la flore qui y vivent, capter l’âme et les légendes de ce pays ", explique l’artiste.

"Au fil du temps, dans la solitude et la contemplation, j’ai pu observer les préjudices et les pollutions qui menacent cet écosystème. Mon film "Cevennes" veut alerter le public ", ajoute-t-il.

Il aura fallu dix années de travail, pour collecter les images, faire le montage du film et réaliser la musique. "Je fais tout par moi-même, avec des amis et avec le soutien de l’association Marco Polo, basée à Saint-Jean-du-Bruel. "

Luigi De Zarlo recherche l’âme des lieux qui l’entourent et tente d’en percer les mystères. C’est un homme libre qui vit au rythme des saisons, il aime arpenter des lieux difficiles d’accès et reculés pour y percevoir la quintessence des panoramas. À travers l’œil de la caméra, il capte des couleurs, des matières, des formes et les partage avec générosité au public."


https://www.midilibre.fr/2025/10/20/le-realisateur-luigi-de-zarlo-presente-cevennes-13003060.php

Anonyme a dit…

Les « cassos », ces jeunes ruraux dont on ne veut pas

« Cassos ». Derrière ce mot devenu banal se cachent des vies : parfois celles de jeunes ruraux précaires, sans diplôme, qui se sentent (à juste titre) disqualifiés par la société. À travers leurs récits se dessine le portrait d’une France invisible, marquée par un stigmate, une domination sociale et une fiction méritocratique."
(…)

« Sans rien »

"Cette jeunesse « sans monde ; sans rien » est privée d’espaces légitimes d’existence. Ces jeunes ne se reconnaissent ni dans les classes populaires « honorables » – qu’a pu, par exemple, étudier le sociologue Benoît Coquard en 2019 – ni dans une culture juvénile mainstream. Ils n’ont pas de place dans l’espace public local, ne se perçoivent ni comme « beaufs » ni comme « kékés » et se refusent à devenir des « assistés ».

Leur quotidien est fait d’instabilité entre de l’inactivité (beaucoup) et des emplois en intérim ou du « travail au black ». Le quotidien et l’expérimentation de la jeunesse sont souvent sacrifiés pour se « débrouiller » :

« Je sais ce que j’ai fait, j’ai mis de côté tout plein de choses […] en me disant que c’est un pari sur l’avenir. […] C’est pas un regret, j’avais pas trop le choix. » (Sheyenne, 19 ans.)

À la différence des « gars du coin » étudiés il y a un quart de siècle par le sociologue Nicolas Renahy, ces jeunes ruraux ne peuvent compter ni sur la solidarité locale ni sur leur travail. Tout d’abord puisqu’ils ne font pas partie des jeunes « honorables », mais aussi parce que cette solidarité et l’accès à l’emploi des jeunes se précarise de plus en plus. Ils sont marqués par une triple absence : de stabilité, de réseau et de reconnaissance. Ils sont ceux que le monde social rejette comme inutiles.

En outre, le rural renforce l’isolement symbolique de ces jeunes. Dans les villages où « tout se sait » et où tout le monde se connaît, ne serait-ce que de vue ou de réputation, la réputation négative se transmet comme un héritage."


https://theconversation.com/les-cassos-ces-jeunes-ruraux-dont-on-ne-veut-pas-265333