"Avant de passer aux Prud'hommes, soutenus par la CGT, les salariés demandent à reprendre leur poste. "Ils auraient pu verbalement nous rappeler à l'ordre, mais au moins entendre nos arguments", estime Martin. Les anciens salariés soupçonnent la direction d'avoir cherché à les écarter, du fait de leur ancienneté professionnelle : entre 10 et 30 ans. Jean* a travaillé à Prêt à manger depuis 10 ans. Juste après son licenciement, il découvre en ligne une offre d'emploi pour le poste qu'il occupait : "même poste, mêmes tâches, mêmes responsabilités". Le salaire est inférieur de 400€. Pour les offres correspondant aux emplois de ses collègues, "ça varie entre 400 à 700€ en moins". "On déduit qu'ils ont voulu économiser, dit-il. C'est malhonnête par rapport aux futures personnes qui vont occuper ce poste-là. Le prétexte a été inventé pour nous écarter. Parce que dans le licenciement, ce n'est pas notre travail qui est mis en cause. Le licenciement parle des invendus."
La CGT organise un rassemblement de soutien à l'aéroport. "On n'a pas encore les préavis de grève de l'ensemble des syndicats, mais il peut y avoir des perturbations au niveau du trafic aérien, prévient Nicolas Gugliemacci, secrétaire général à l'Union locale CGT Vitrolles. En tout cas, c'est une première étape et si on n'arrive pas à avancer, il y aura certainement une montée des mouvements là-dessus."
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Un rassemblement de soutien à l'aéroport
"Avant de passer aux Prud'hommes, soutenus par la CGT, les salariés demandent à reprendre leur poste. "Ils auraient pu verbalement nous rappeler à l'ordre, mais au moins entendre nos arguments", estime Martin. Les anciens salariés soupçonnent la direction d'avoir cherché à les écarter, du fait de leur ancienneté professionnelle : entre 10 et 30 ans. Jean* a travaillé à Prêt à manger depuis 10 ans. Juste après son licenciement, il découvre en ligne une offre d'emploi pour le poste qu'il occupait : "même poste, mêmes tâches, mêmes responsabilités". Le salaire est inférieur de 400€. Pour les offres correspondant aux emplois de ses collègues, "ça varie entre 400 à 700€ en moins". "On déduit qu'ils ont voulu économiser, dit-il. C'est malhonnête par rapport aux futures personnes qui vont occuper ce poste-là. Le prétexte a été inventé pour nous écarter. Parce que dans le licenciement, ce n'est pas notre travail qui est mis en cause. Le licenciement parle des invendus."
La CGT organise un rassemblement de soutien à l'aéroport. "On n'a pas encore les préavis de grève de l'ensemble des syndicats, mais il peut y avoir des perturbations au niveau du trafic aérien, prévient Nicolas Gugliemacci, secrétaire général à l'Union locale CGT Vitrolles. En tout cas, c'est une première étape et si on n'arrive pas à avancer, il y aura certainement une montée des mouvements là-dessus."
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