Le gros (gros) mensonge de Bardella Est-il vrai, comme l'affirme Jordan Bardella, que 40 % des Algériens venant en France le font pour se faire soigner gratuitement ? Non. La recette de ce mensonge : un chiffre multiplié par 200, saupoudré d'une pincée d'approximations et d'une louche de promesses dans le vent. ► Lire l'article sur liberation.fr | | | Des militants néonazis apparaissent sur des images de vidéosurveillance prises à la station de métro Pont-Cardinet (XVIIe arrondissement de Paris) et consultées par «Libération». (DR) | ÇA ARRIVE PRÈS DE CHEZ VOUS Violences d'extrême droite : «On dénombre environ 300 faits depuis 2017» La vague de dissolutions de groupuscules d'extrême droite a entraîné un éclatement de la mouvance en micro-mouvements, partout sur le territoire. Un éparpillement qui n'empêche pas ces groupes de rester interconnectés, analyse l'historien Nicolas Lebourg, qui mène des recherches sur le sujet. ► Lire l'article sur liberation.fr | | A Lille, des étudiants de l'Espol révoltés par le salut nazi d'un élève Le salut nazi qui fait déborder le vase. Quelques jours après qu'un débat entre étudiants a tourné au vinaigre, entre injures racistes et bras tendu, les élèves de l'Espol (Ecole européenne de science politique et sociale) dénoncent un climat délétère qui va bien au-delà de cet épisode. ► Lire l'article sur liberation.fr | | | Le leader du GUD Paris, Marc de Cacqueray-Valmenier, lors de l'audience en première instance le 8 septembre 2023 pour les descentes racistes après le match France-Maroc en décembre 2022. (Denis Allard) | À LA BARRE Descentes racistes le soir du match France-Maroc : le naufrage d'un procès contre l'extrême droite Ils étaient des dizaines à Paris, fin 2022, rassemblés et équipés pour une descente raciste contre les supporteurs marocains, un soir de match de Coupe du monde. Sept ont été renvoyés devant un tribunal. Mais du fait d'un dossier mal ficelé, ils n'ont finalement pas été jugés. Récit d'un fiasco judiciaire. ► Lire l'article sur liberation.fr | | La justice épingle Louis Aliot pour son esplanade rendant hommage à une figure de l'OAS à Perpignan «Pierre Sergent, 1926-1992. Ecrivain, homme politique», mentionnait simplement la plaque. Peut-on baptiser un morceau d'espace public en hommage à cette figure de l'Organisation armée secrète (OAS), groupe terroriste d'extrême droite qui luttait contre l'indépendance de l'Algérie et auquel sont attribués plus de 2 700 morts ? Non, a tranché la justice, au grand dam du maire RN de Perpignan. ► Lire l'article sur liberation.fr | | | De nombreuses figures de l'extrême droite européenne (Marine Le Pen, Viktor Orbán, Geert Wilders…) étaient réunies samedi à Madrid. (Thomas Coex/AFP) | EXTRÊME DROITE SANS FRONTIÈRES L'extrême droite européenne veut repartir comme en 1930 Grosse ambiance dans l'auditorium plein à craquer d'un hôtel de luxe de la capitale espagnole, samedi, où étaient réunis les leaders des extrêmes droites européennes. A la tribune, ils ont vanté la méthode Trump ainsi que la «Reconquista» et fustigé l'immigration. Dans les travées, les spectateurs éructaient contre «l'idéologie woke et trans» de cette «Europe pourrie par Bruxelles». Reportage. ► Lire l'article sur liberation.fr | | En Corée du Sud, la crise politique fait glisser les conservateurs vers l'extrême droite En Corée du Sud aussi les influenceurs d'extrême droite jouent un rôle important. Celui de béquille pour le parti conservateur dont est issu le président Yoon Suk-yeol qui, bien que déchu après une tentative de coup de force aux relents complotistes et radicaux, remonte dans les sondages. ► Lire l'article sur liberation.fr | | | Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, répondant au Premier ministre, François Bayrou, à l'Assemblée nationale, le 15 janvier 2025. (Gonzalo Fuentes/Reuters) | LIGNES DE FRONT Débat sur «l'identité» : la gauche ne doit pas tomber dans le piège Alors que François Bayrou semble tenté de réanimer le débat faisandé sur «l'identité nationale», Olivier Faure a eu tort d'utiliser cette expression. La gauche doit laisser à l'extrême droite son vocabulaire. Le billet de Lilian Alemagna. ► Lire l'article sur liberation.fr | | Allemagne : environ 250 000 manifestants contre l'extrême droite Les organisateurs de la manifestation «Munich est multicolore», samedi 8 février, voulaient donner «un signal fort en faveur de la diversité, de la dignité humaine, de la cohésion et de la démocratie» à deux semaines des législatives allemandes. Avec 250 000 participants réunis, selon la police, c'est un pari réussi. ► Lire l'article sur liberation.fr | | | | Une newsletter hebdomadaire réalisée par le service politique de Libération Frontal #78 par Dominique Albertini, Tristan Berteloot, Maxime Macé, Nicolas Massol et Pierre Plottu, avec Lilian Alemagna, Lucie Alexandre, Sylvain Chazot, Arthur Laffargue, Elsa de La Roche Saint-André, Stéphanie Maurice, et François Musseau. | | | | | | | |
2 commentaires:
LE SYNDICALISTE QUI DÉNONCE LA DÉRIVE VERS L’EXTRÊME DROITE DE LA POLICE
BLAST, Le souffle de l'info
https://youtu.be/fuf9eFtp9Rw?si=md1AcIgW5uobcBtt
Jean-Louis Arajol a été secrétaire général du Syndicat général de la police (SGP) dans les années 90. Attaché aux libertés publiques et viscéralement hostile à l'extrême droite, il dénonce une police, un pouvoir et des syndicats corporatistes de plus en plus perméables aux idées les plus radicales et de moins en moins respectueuses de l'État de droit. C'est le sens de son dernier ouvrage, "Insécurité : état d'urgence - Manifeste pour une Police Républicaine".
Crédit photo : Serge D'Ignazio
Journaliste : Thierry Vincent
Montage : Samuel Fleury
Son : Baptiste Veilhan
Graphisme : Morgane Sabouret
Production : Hicham Tragha
Directeur des programmes : Mathias Enthoven
Co-directrice de la rédaction : Soumaya Benaïssa
Directeur de la publication : Denis Robert
Transféré de William Martinet, député LFI...
Madame, Monsieur,
"Merci pour votre interpellation, à raison, concernant cette mesure incluse dans le budget de l’Etat pour 2025. La baisse des franchises de collecte de TVA à 25 000 € pour les microentreprises et les auto-entrepreneurs va les contraindre à collecter la TVA pour le compte de l’Etat, et donc augmenter mécaniquement les prix pratiqués.
Nous sommes profondément hostiles à cette nouvelle mesure.
Au lieu de financer nos services publics par une juste imposition des grandes fortunes (qui détiennent en France le montant record de 1228 milliards d’euros), et des multinationales (qui ont dégagé près de 150 milliards de profits en France), Emmanuel Macron préfère s’en prendre une fois de plus aux plus petits, en captant une fraction de leur travail.
Les gouvernements qui se succèdent depuis 2017 et l'élection d'Emmanuel Macron ont incité de nombreux salariés à quitter leur emploi pour devenir auto-entrepreneurs. Désormais, le gouvernement de François Bayrou attaque ces mêmes auto-entrepreneurs afin de collecter de nouvelles recettes, mettant en péril leur activité et leur revenu.
Contrairement à ce qu’ils prétendent désormais, le Rassemblement National proposait d’aller plus loin encore dans cette mesure, en abaissant encore les seuils de collecte de TVA pour les prestations de services, comme le montre cet amendement :
https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/amendements/0324A/AN/229.
Grâce à la pression populaire, dont nous nous félicitons et avons relayée, le gouvernement a annoncé la suspension de cette mesure injuste. François Bayrou est allé jusqu’à prétendre ne pas avoir connaissance que cette mesure figurait dans un texte qu’il a pourtant passé en force en engageant la responsabilité de son gouvernement, par recours à l’article 49 alinéa 3 de la Constitution.
Rien n’est encore joué. La suspension, annoncée en catastrophe par le gouvernement, est un écran de fumée. Elle n’a aucun fondement institutionnel, et ne garantit rien.
Nous concernant, nous mettons tout en œuvre pour obtenir la suppression pure et simple de ces mesures injustes.
Nous avons proposé la censure du gouvernement afin que cette loi ne soit jamais promulguée. Cette censure aurait réussi, et la mesure aurait été rejetée, si le Rassemblement National et le Parti Socialiste n’avaient pas refusé de la voter, se positionnant de facto comme des soutiens au gouvernement et aux mesures comprises dans son budget.
Nous avons ensuite déposé un recours au Conseil constitutionnel, et demandé la censure de la mesure décriée. Nous aurons ce vendredi 14 février la décision du Conseil. Une censure de sa part permettra de protéger pour de bon les auto-entrepreneurs.
Enfin, nous déposerons une proposition de loi visant à supprimer purement et simplement la baisse des franchises de collecte de TVA. Afin que cette dernière soit examinée et adoptée, votre mobilisation est et reste essentielle : c’est elle qui rend visible cette injustice sociale, et renforce la pression politique sur les dirigeants qui ont adopté cette mesure en catimini.
En espérant avoir répondu à vos interrogations, mon cabinet et moi-même nous tenons à votre disposition."
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