mardi 6 août 2024

INFO MIDI LIBRE. Affaire Gilles d'Ettore à Agde : qui sont les deux gros promoteurs mis en examen pour corruption à Béziers ? - midilibre.fr

https://www.midilibre.fr/2024/08/05/affaire-gilles-dettore-a-agde-qui-sont-les-deux-gros-promoteurs-qui-viennent-detre-mis-en-examen-pour-corruption-a-beziers-12125251.php



5 commentaires:

Anonyme a dit…

Une noce avec plus de 300 invités dans une splendide propriété héraultaise

"Comme Midi Libre l’a révélé vendredi, les trois responsables sont soupçonnés d’avoir effectué des dépenses non négligeables ne semblant guère correspondre à l’activité de leurs entreprises : ils auraient payé la note, autour de 15 000 € au total, du banquet de mariage de la voyante Sophia Martinez, en août 2023, qui avait pour cette noce invité plus de 300 personnes dans une splendide propriété héraultaise.

Pour les juges, il ne peut s’agir là que d’une faveur faite à une proche de Gilles d'Ettore, maire LR d’Agde depuis 25 ans, et président de l’agglomération Hérault Méditerranée (20 communes, 350 000 habitants en saison) : une contrepartie suspecte au profit d’un élu ayant un rôle décisif sur les opérations immobilières touchant sa commune, ces promoteurs y menant d’importants programmes.

Ils ont passé 48 h en garde à vue au commissariat de Montpellier
Or deux d’entre eux sont des poids lourds de l’immobilier du sud de la France. Olivier Ganivenq, qui a passé 48 h en garde à vue au commissariat de Montpellier, et a du payer un cautionnement de 15 000 € après sa mise en examen, est le PDG de Promeo, fondé par son père à Sète en 1978. Un groupe qui revendique sur son site internet réaliser 1200 logements neufs par an, qui s’est rendu célèbre par l'édification de l’immeuble l’Arbre blanc, à Montpellier, et qui mène plusieurs projets à Agde : Faubourg 212 (38 appartements en centre-ville) et la baie des Olivines (80 appartements).


Pas de commentaire chez Promeo

"Nous ne souhaitons pas faire de commentaire sur cette affaire" a répondu le service de communication de Promeo, sollicité par Midi Libre. Selon nos informations, Olivier Ganivenq aurait réglé une addition de près de 5 000 € pour le mariage de la voyante.

L’autre promoteur mis en examen est Jean-Marc Leygue, 72 ans, fondateur associé du groupe montpelliérain GGL, qui revendique un chiffre d’affaires consolidé de 300 M€, indique construire 2 700 logements par an en France et sponsorise le stade accueillant le rugby à Montpellier, baptisé GGL Stadium depuis 2018. Lui aussi a payé un cautionnement, et ne peut plus se rendre à Agde, ni entrer en contact avec les autres protagonistes du dossier. GGL a plusieurs programmes en cours à Agde, comme la construction de 23 villas sur des terrains au quartier dit Colombe, ainsi que dans d’autres communes de l’agglomération Hérault-Méditerranée.


Contestation énergique de l'infraction chez GGL

"Me Leygue a été mis en examen pour le règlement sollicité après le mariage de la moitié d’une facture que l’élu ne parvenait pas à honorer, pour un total de 4900 € supporté sur ses deniers personnels" précise son avocate, la bâtonnière Iris Christol. "La mise en examen ne fait état d’aucune contrepartie convenue et l’instruction sera l’occasion de contester énergiquement qu’une infraction ait pu être commise à cette occasion."

Le troisième chef d’entreprise est un professionnel de l’immobilier, basé à Sète et d’une surface financière sans commune mesure avec les deux autres mis en cause. Mais lui aussi accepté de payer 4 500 € pour le mariage de la sulfureuse voyante agathoise.

"M. D'Ettore m'a sollicité pour prendre en charge une facture"

"En ma qualité d’apporteur d’affaires privé, j’ai été amené à rencontrer le maire de la commune d’Agde pour un projet immobilier pour lequel le promoteur n’a pas encore acheté le terrain privé à ce jour" explique-t-il dans une déclaration à Midi Libre. "Il s’agit de mon seul projet sur le territoire agathois. Dans le cadre de ces relations, M. d’Ettore m’a sollicité pour prendre en charge une facture en lien avec le mariage d’une de ses amies, que j’avais rencontrée très brièvement des mois auparavant et qui selon ses dires se trouvait dans une situation financière délicate. Face à cette demande et par peur d’entacher mes relations avec M. le maire d’Agde, j’ai cédé et pris en charge à titre personnel la facture. C’est la seule et unique fois où j’ai été sollicité pour une telle demande."
(…)

Anonyme a dit…

"La plage, le soleil, les rires… un vrai plaisir. Au Grau-du-Roi, les touristes sont nombreux cet été pour profiter des 39 °C annoncés. La station balnéaire est pleine à craquer. Les terrasses sont remplies. Une jeune femme sirote tranquillement une boisson fraîche, attablée non loin de la mer.

"Moi j’en ai marre de ces Arabes ! Tu vois j’ai envie de l’attraper par les cheveux et de lui taper la tête sur la table", lance un homme en désignant la vacancière. Ce signalement fait partie des dizaines reçues par SOS Racisme depuis le début de l’année.

Pas de trêve estivale

"Et c’est pire depuis le 9 juin, avec les élections européennes, les législatives anticipées…" , glisse Esther Mbikinkan, qui assure les permanences de l’association. À Agde, au début du mois, une autre agression a beaucoup fait parler d’elle. "Nous, on est des nazis, on vote RN, la prochaine fois on passera. On va vous arracher !", avant d’effectuer un salut nazi.

C’est sûr que le contexte n’aide pas. Et encore, ajoute la membre de l’association, "les gens ne témoignent que quand ils sont très choqués. Mais les plus petites agressions, celles du quotidien, ne sont pas signalées".

Que dit la loi ?

Il est toujours bon de rappeler que le racisme est puni par la loi. Loin d’être une opinion, il s’agit d’une infraction inscrite dans le Code pénal. La loi du 13 juillet 1990 tendant à réprimer tout acte raciste, antisémite, ou xénophobe pose que "toute discrimination fondée sur l’appartenance ou la non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion est interdite".

Le racisme, est donc le fait de "manifester de la haine envers une personne en raison de son apparence physique ou de son origine nationale ou ethnique".

Les personnes qui tiennent des propos racistes s’exposent à une amende de 5e classe, soit 1 500 euros, ou jusqu’à 3 000 en cas de récidive. Si les propos ont été tenus dans l’espace public, la peine encourue est de 45 000 euros d’amende et un an d’emprisonnement.

Car les discriminations, elles, ne prennent pas de vacances. Et c’est dans les climats les plus détendus, propices aux loisirs et aux festivités, qu’elles revêtent leurs traits les plus choquants. Si on entend souvent parler d’actes racistes, xénophobes, islamophobes ou antisémites au travail, dans les transports, à l’école… on les attend moins en bord de plage, dans les hôtels, les gîtes.

Le dernier rapport de la Commission nationale consultative des droits de l’Homme en 2023 pointait une hausse de 32 % des crimes et délits racistes. Les actes antisémites sont ceux qui augmentent le plus. Quant à la haine xénophobe, raciste et islamophobe, elle souffre ces dernières années d’une banalisation inquiétante. À l’image d’une dédiabolisation du Rassemblement national, la parole se décomplexe : il est de plus en plus admis de rejeter l’autre. En dépit du premier article de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, toujours affichée dans les écoles.

Comment éviter la haine ?

"J’étais avec mes enfants, ils jouaient avec d’autres enfants sur la plage à Marseillan. Leur père est venu les chercher, leur a dit de ne pas jouer avec mes enfants. Je suis intervenue, je lui ai demandé pourquoi, il m’a regardé de haut en bas et il est parti sans répondre." Amélie vit dans l’Hérault. La quadragénaire a la peau noire, ses enfants sont métisses. Pour elle, l’attitude de cet homme est une forme de racisme."

https://www.midilibre.fr/2024/08/06/on-va-vous-arracher-racisme-xenophobie-antisemitisme-sur-les-plages-doccitanie-les-discriminations-ne-prennent-pas-de-vacances-12098139.php

Anonyme a dit…

M. D'ETTORE SERA BIEN APPROVISIONNÉ...

"Apparemment, c’est un phénomène qui semble devenir fréquent dans les prisons de la région, celle de Nîmes en particulier, avec des survols de drone à la maison d’arrêt. À plusieurs reprises, des livraisons de produits stupéfiants ou de nourriture ont été détectées par le personnel pénitentiaire. Le drone parviendrait à survoler la prison voire à voler près des fenêtres. Ce qui permettrait au pilote de l’appareil de remettre par voie aérienne des denrées ou de la drogue. Lesquelles seraient emballées et attachées à un fil qui serait ensuite attrapé par des détenus.

Placé sous tutelle, expertise psychiatrique obligatoire

Plusieurs enquêtes auraient été déclenchées en ce sens. Ce mercredi 7 août, un homme alors détenu à la maison d’arrêt de Nîmes était jugé pour avoir ramassé deux colis de drogue en septembre 2023. Sorti de détention il y a une dizaine de jours, il a été entendu en garde à vue récemment au commissariat pour détention de produits stupéfiants.

L’affaire a finalement donné lieu à un procès en comparution immédiate durant laquelle il a été indiqué que cet homme de 29 ans avait une dizaine de condamnations à son casier judiciaire mais aussi qu’il faisait l’objet d’une mesure de tutelle. Il est atteint d’un problème psychologique et d’une pathologie psychiatrique et allocataire d’une allocation pour adulte handicapé (AH). À cet égard, le tribunal a précisé qu’une expertise devait être ordonnée ainsi qu’une information adressée au tuteur du prévenu. Faute de ces deux éléments, le tribunal ne pas statuer sur le fond.

En attendant le procès, le parquet a demandé un placement en détention. Me Annélie Deschamps, l’avocate de la défense, a d’abord assuré le tribunal que le jeune homme avait été contraint par un groupe de détenus d’aller ramasser les paquets de drogue. Elle a expliqué que l’état de santé de ce détenu ne lui permettait pas de résister à la pression exercée par des détenus plus aguerris.

Libéré sous contrôle judiciaire

Sur la situation personnelle de ce Nîmois, Me Deschamps a ajouté que ce prévenu avait effectivement été libéré il y a une dizaine de jours et bénéficiait d’un hébergement et s’inscrivait tout juste dans une démarche de réinsertion mais vu son état de santé, il n’était pas possible qu’elle soit fructueuse immédiatement. Elle a plaidé et obtenu la remise en liberté sous contrôle judiciaire en attendant le procès. Le prévenu doit désormais pointer au commissariat d’Alès.

Dans un autre registre, selon nos informations, la police aurait intercepté ces jours derniers une livraison de drogue effectuée par drone. Une enquête serait en cours."


https://www.midilibre.fr/2024/08/07/un-homme-suspecte-davoir-ramasse-des-sacs-de-drogue-livres-par-drone-a-la-maison-darret-de-nimes-12129605.php

Anonyme a dit…

"Battu mais pas abattu. Début juillet, l’ancien député insoumis de la 4e circonscription de l’Hérault Sébastien Rome a dû céder son siège à sa rivale RN Manon Bouquin pour 778 voix. "Un écart pas si important dans le contexte de vague RN dans la région", dissèque-t-il, constatant qu’il a notamment réussi à capter une partie des votes nuls de 2022, "signe que le travail a été bon", traduit-il.

Un mois après le scrutin, l’ex-parlementaire veut surtout lire, dans cette élection, qu’il n’y a pas de fatalité au vote RN en ruralité. "Cette lecture binaire d’un déterminisme spatial que l’on entend souvent est erronée. Dans ma circonscription, je suis en tête dans 66 communes sur 99. Dans l’Hérault, on voit aussi que les petites villes, bourgs centre de moins de 10 000 habitants (Lodève, Ganges, Bédarieux, Clermont-l’Hérault…), mettent la gauche en tête, ce qui montre que le brassage social des villes, mêmes petites, tend à réduire l’impact du RN. En revanche, elles sont entourées de villages où le vote RN est plus fort, voire très fort, des communes dont l’une des caractéristiques est l’étalement urbain", décrypte-t-il.

Un vote plus sociologique

Autrement dit, ce vote serait plus sociologique que spatial. "Les territoires se spécialisent avec une tendance à accueillir les mêmes catégories sociales, ce qui renforce les clivages politiques. Dans ces communes où les lotissements se sont multipliés, l’obligation de prendre la voiture pour les déplacements du quotidien rend impossible la rencontre fortuite de la ville et du transport en commun. Cette forme urbaine a tendance aussi à réduire les modes de sociabilité à l’invitation chez les uns et les autres plutôt que dans les lieux publics". Or, selon l’ancien député, cet électorat, c’est celui d’une classe moyenne, "celle qui travaille, qui a investi pour un meilleur cadre de vie, mais qui a du mal à boucler les fins de mois. Alors ces personnes regardent un peu en chien de faïence ce qui se passe à côté en se disant que les autres ne font rien et sont mieux traités", poursuit Sébastien Rome, qui appuie par ailleurs que "la géographie des circonscriptions acquises au RN se superpose à la carte de la concentration de la pauvreté, notamment sur l’arc méditerranéen".

Une série de mesures

Refusant alors ce concept de France des tours contre celle des bourgs, "un poncif qui valide la vision du RN et accentue ce qui les sépare", l’instituteur de profession propose donc de porter un regard nouveau sur ces territoires "où se joue une part importante de la souveraineté de notre pays, alimentaire, énergétique, industrielle, écologique…" Dans une longue note publiée sur son blog Mediapart, il dresse même une série de mesures qui, dit-il, répondrait aux enjeux spécifiques de ces zones. "Certaines très simples. Par exemple une aide à la réparation suite au contrôle technique, le manque de mobilité étant un frein majeur pour trouver un emploi. Mais aussi, puisque le problème du logement est majeur mais invisible, permettre à l’État d’acquérir et de rénover 1 million de logements vacants. Il faudrait encore lancer un plan pour l’artisanat ou le petit commerce de proximité, renforcer les modes de garde, créer un droit universel à l’emploi, dans la lignée des territoires zéro chômeur…", énumère-t-il.

Sébastien Rome serait même prêt à porter ces mesures dans un gouvernement du Nouveau front populaire. "Je suis disponible pour faire progresser ces idées. C’était mon engagement politique avant d’être député, cela le sera après…"
Battu mais loin d’être abattu."


https://www.midilibre.fr/2024/08/03/le-vote-rassemblement-national-en-milieu-rural-pas-une-fatalite-pour-lancien-depute-insoumis-sebastien-rome-12118778.php

Anonyme a dit…

GILLES D'ETTORE, LA SAGA SULFUREUSE AGHATOISE !

"Branchée puis populo, familiale et sulfureuse, la première station balnéaire française, avec ses 250 000 estivants, a passé la soixantaine. « Marianne » vous conte son improbable histoire. En 2001, Gilles d’Ettore, 32 ans et démissionnaire de la police, conquiert la mairie à la surprise générale. Un mandat qui débute et se prolonge dans des circonstances rocambolesques.

Au tournant du millénaire, la droite agathoise se cherche un champion face à Régis Passerieux, jeune énarque socialiste qui brigue un troisième mandat. En cas de victoire, il égaliserait le record de longévité détenu par le gaulliste Pierre Leroy-Beaulieu, aux manettes de la mairie entre 1971 et 1989 et qu’il a vaincu. Mais le baron RPR et ses proches ont un plan : faire de Gilles d’Ettore leur candidat.

Le trentenaire présente un profil idéal. C’est le fils du populaire Raymond d’Ettore, que l’on disait de gauche malgré son rôle d’éternel adjoint à l’urbanisme de Leroy-Beaulieu. Décédé en 1996, cet homme, décrit comme « chaleureux », s’apprêtait à se présenter. Pour les ténors de la droite locale, son fils est un recours. En prime, il n’a jamais fait de politique et passe pour un homme neuf."
(…)


https://www.marianne.net/societe/dex-flic-aux-renseignements-generaux-a-depute-ump-le-hold-up-electoral-de-gilles-dettore