samedi 20 juillet 2024

Post de Sébastien Rome 🕊️ sur X


4 commentaires:

Anonyme a dit…

Projet Périclès, acronyme : Patriotes/Enracinés/Résistants/
Identitaires/Chrétiens/Libéraux/Européens/Souverainistes

"Rédigé à la manière d’un business plan de start-up, le document élaboré par le milliardaire Pierre-Édouard Stérin et ses proches au sein de Périclès décrit, étape par étape, l’installation à tous les échelons du pouvoir d’une alliance entre l’extrême droite et la droite libérale-conservatrice. L’Humanité en dévoile de larges extraits qui, dans les circonstances politiques actuelles, sont plus que jamais d’intérêt public."
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https://www.humanite.fr/politique/bien-commun/projet-pericles-le-document-qui-dit-tout-du-plan-de-pierre-edouard-sterin-pour-installer-le-rn-au-pouvoir

Anonyme a dit…

Le Rassemblement national à la peine

"Quant au RN, il ressort quasiment bredouille. Aucun poste au bureau, aucune présidence de commission thématique, seulement quelques places de vice-président de commission. Marine Le Pen dénonce les "magouilles" du camp présidentiel, et un déni de démocratie de la part de la gauche. "Les Français jugeront", répètent les députés d'extrême droite, qui anticipent déjà une nouvelle dissolution dans un an.

Mais le RN n'a-t-il pas organisé son échec? Des élus de gauche en sont convaincus : "Ils se sont auto-sabordés", notamment lorsqu'ils ont voté pour des candidats La France insoumise à la vice-présidence."



https://www.francetvinfo.fr/elections/legislatives/nouvelle-assemblee-nationale-apres-trois-jours-d-elections-qui-a-obtenu-quoi_6678519.html

Anonyme a dit…

AU THÉÂTRE DE L'ASSEMBLÉE, LA COMIQUE DES "MAGOUILLES"...!

"Le Rassemblement national (RN) avait l’habitude de nier ses « défaites », mot prohibé dans les rangs frontistes après la déception des législatives. Voilà le parti d’extrême droite qui, désormais, feint de s’amuser de ses propres échecs. Lors des votes qui ont eu lieu à l’Assemblée nationale, vendredi 19 juillet, afin de répartir les postes-clés de l’institution, personne n’a autant ri dans l’Hémicycle que Marine Le Pen.

La cheffe de file des députés RN s’apprêtait, pourtant, à perdre ses deux vice-présidences, si précieuses, depuis deux ans, pour asseoir la légitimité de l’extrême droite. Surtout après les passages sages et courtois au perchoir de Sébastien Chenu, passé maître dans l’art de faire connaître ses amitiés sur les bancs adverses. Mais pas de quoi réfréner l’hilarité de la triple candidate à la présidentielle, ravie de voir ses opposants s’affronter : les premières joutes de la législature ont ressemblé à une bataille de chiffonniers entre la Macronie et la gauche, la première accusant la seconde d’avoir accepté les voix du RN pour obtenir deux des six vice-présidences en jeu.

Une allégresse à rebours de la mine noire affichée devant les caméras par la fille de Jean-Marie Le Pen, grondant contre les « manœuvres » orchestrées par ses concurrents pour marginaliser les siens. Pour la première fois sous la Ve République, le premier groupe de l’Assemblée (126 membres) n’a pas décroché le moindre des 22 postes qui composent le bureau de l’institution. « La clarification que voulait Emmanuel Macron est intervenue : nous sommes confrontés à une sorte de parti unique dont nous sommes en réalité la seule opposition », a déploré la députée du Pas-de-Calais.

Souci de la « démocratie »

Pour Marine Le Pen, les responsables sont à gauche – coupables d’avoir assumé un front républicain au sein du Palais-Bourbon – et chez les macronistes – tenus par un accord avec la droite, qui réserve plusieurs postes-clés aux troupes de Laurent Wauquiez. « Les LR [Les Républicains] se sont vendus à Renaissance [désormais Ensemble pour la République] qui les a achetés, cher », a-t-elle dénoncé, dans une colère froide, quittant l’Assemblée, avant l’élection des douze secrétaires.

Se posant en victime des « magouilles » de ses adversaires, Marine Le Pen justifie l’échec cinglant de son étrange stratégie lors de l’élection des six vice-présidents, à laquelle concourraient huit candidats (deux à l’extrême droite, deux à gauche, quatre au centre et à droite). Preuve de sa « transparence » et de son souci de la « démocratie », le RN avait rapidement annoncé les six noms cochés par ses députés au premier tour du scrutin : deux représentants de chaque bloc pour assurer une « juste représentation ». Son bulletin, qui mentionnait « Thierry » Breton (le commissaire européen) et non « Xavier » Breton (le député LR), n’a pas seulement fait rire. Il a fait pschitt, en condamnant sans doute l’ex-Front national à repartir bredouille."
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https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/07/22/l-echec-du-rn-a-l-assemblee-nationale-le-resultat-d-une-etonnante-strategie_6255158_823448.html

Anonyme a dit…

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"Cette répartition géographique des victoires du NFP, et particulièrement de la Fi, ressemble à la manière dont se diffusent les innovations dans l’histoire de l’humanité. Une innovation part d’un centre, actif et créatif, pour se développer dans d’autres centres urbains puis de ces centres vers encore des centres plus petits. C’est la logique du réseau urbain qui constitue nos sociétés et que l’on retrouve dans le déploiement de la 4G, de la fibre, mais qui a débuté avec l’invention de l’écriture.

Moins visibles (car le découpage électoral favorise parfois la droite) sont les nombreux territoires ruraux avec un passé de gauche où la résistance à la monté du RN demeure : ce sont les Cévennes, les piémonts de la Drôme, l’Ariège, le Plateau des Milles Vaches, le centre Bretagne… des terres entre deux, des refuges ou des maquis peut-on dire.

La Lozère est assez emblématique de cette évolution mêlant hausse de la gauche dans les centres plus « urbains » et maintien dans des zones anciennement protestantes où la gauche a été forte dans le passé. Dans ces territoires ruraux, la gauche (socialiste) l’emporte grâce à ses « villes » (Mende 12 000 hab, Marvejols 4 700 hab, Saint Chély d’Apcher 4 000 hab, la Canourgue 2 000 hab) et l’implantation de la gauche issue de son passé lié au protestantisme, au républicanisme, à la résistance dans la partie sud-est du département.

Il y a enfin les circonscriptions acquises au RN qui se superposent à la carte de la concentration de la pauvreté : le Nord, le Nord-Est et l’arc méditerranéen. Ce sont les zones de la désindustrialisation ou celles qui n’ont pas réellement connu l’industrie. La carte des résultats voit le brun s’étaler de proche en proche comme une tache d’huile, suivant les couloirs de circulation, le long de l’A6, A7, A9, A61 et A62. Quand on descend à une échelle plus fine, comme chez moi dans l’Hérault, on s’aperçoit que les petites villes, bourgs centres (Lodève, Ganges, Bédarieux, Clermont-l’Hérault, Pézenas… moins de 10 000 hab) mettent la gauche en tête (avec cependant un RN bien plus haut qu’à Montpellier) mais qu’elles sont entourées de villages où le vote RN est très fort. Le brassage social des villes, même petites, réduit l’impact du RN, là où il n’y a pas de présence d’immigration. Je ne suis pas certain qu’à Saint-Pierre-de-la-Fage, sur le plateau du Larzac, l’immigration et la délinquance soient un problème. La démonstration d’Hervé Le Bras est bien plus solide que celle de François Ruffin sur la séparation des tours et des bourgs."
[…]


https://blogs.mediapart.fr/sebastien-rome/blog/220724/missive-depuis-le-midi-rouge-devenu-brun