Législatives : le timbré de l'Élysée écrit une lettre aux Français Pure Politique
https://youtu.be/GCJoG5PvD5g?si=aXdUtzTWqjcif3_p
La lettre d’Emmanuel Macron aux Français, la cohabitation qui vient, les programmes du Front Populaire et du Rassemblement National et les tensions à gauche autour du futur Premier ministre. C’est le sommaire de ce numéro 87 de Pol’Express.
"Banalisation" de l'extrême droite, "obsession" autour de Mélen[c]hon
Yannick Jadot rappelle que le RN "a été fondé par les héritiers et les acteurs de Vichy, de la collaboration, des nazis et des Waffen-SS" [une branche militaire de la Schutzstaffel, organisation paramilitaire et policière nazie aussi désignée par son sigle SS]. Pierre Bousquet, Waffen-SS au sein de la division Charlemagne, a en effet occupé le poste de trésorier du Front national, dont il est l'un des membres fondateurs. "Est-ce qu'à un moment donné on va se réveiller ?", lance le sénateur écologiste.
Alors que "l'extrême droite est aux portes du pouvoir", Yannick Jadot déplore "la banalisation" du Rassemblement national et "l'obsession" autour du leader Insoumis Jean-Luc Mélenchon. "Jean-Luc Mélenchon ne sera pas Premier ministre, moi ce n'est pas mon copain Jean-Luc Mélenchon, mais Jean-Luc Mélenchon ce n'est pas Marine Le Pen, il faut arrêter les conneries !", juge l'écologiste. "On ne va pas faire ce débat des législatives sur Jean-Luc Mélenchon, encore une fois, c'est réglé", insiste-t-il, martelant que "le danger, c'est l'extrême droite".
Yannick Jadot conteste le qualificatif d'"extrême gauche" donné au Nouveau Front populaire par le camp présidentiel et une partie de la droite et défend lui un projet "de justice sociale". "Nous défendons l'école, l'hôpital, la police, la justice, on veut réparer les services publics et ça deviendrait, d'un seul coup, un programme d'extrême gauche ?", s'interroge le sénateur écologiste. "On est fou !", répète-t-il sans décolérer.
"Quand j'entends le président de la République, élu grâce à nos voix, mettre un signe égal entre un projet d'émancipation, de justice sociale et écologique et un projet xénophobe, je suis sidéré, les bras m'en tombent", ajoute-t-il, dénonçant l'appel de certains élus à voter RN en cas de duel entre le Nouveau Front populaire et le RN au second tour, comme l'a fait l'eurodéputé Les Républicains François-Xavier Bellamy. "Il va falloir que chacun se regarde dans la glace et se demande : est-ce que je suis à la hauteur de l'histoire en détestant Jean-Luc Mélenchon ou est-ce que je suis à la hauteur de l'histoire en empêchant l'extrême droite d'arriver dans notre pays", conclut Yannick Jadot."
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Législatives : le timbré de l'Élysée écrit une lettre aux Français
Pure Politique
https://youtu.be/GCJoG5PvD5g?si=aXdUtzTWqjcif3_p
La lettre d’Emmanuel Macron aux Français, la cohabitation qui vient, les programmes du Front Populaire et du Rassemblement National et les tensions à gauche autour du futur Premier ministre. C’est le sommaire de ce numéro 87 de Pol’Express.
Journaliste : Serge Faubert
Images : Serge Faubert
Édition : Maxime Hector
LA GAUCHE BOBO VA-T-ELLE S'EN REMETTRE ??
"Banalisation" de l'extrême droite, "obsession" autour de Mélen[c]hon
Yannick Jadot rappelle que le RN "a été fondé par les héritiers et les acteurs de Vichy, de la collaboration, des nazis et des Waffen-SS" [une branche militaire de la Schutzstaffel, organisation paramilitaire et policière nazie aussi désignée par son sigle SS]. Pierre Bousquet, Waffen-SS au sein de la division Charlemagne, a en effet occupé le poste de trésorier du Front national, dont il est l'un des membres fondateurs. "Est-ce qu'à un moment donné on va se réveiller ?", lance le sénateur écologiste.
Alors que "l'extrême droite est aux portes du pouvoir", Yannick Jadot déplore "la banalisation" du Rassemblement national et "l'obsession" autour du leader Insoumis Jean-Luc Mélenchon. "Jean-Luc Mélenchon ne sera pas Premier ministre, moi ce n'est pas mon copain Jean-Luc Mélenchon, mais Jean-Luc Mélenchon ce n'est pas Marine Le Pen, il faut arrêter les conneries !", juge l'écologiste. "On ne va pas faire ce débat des législatives sur Jean-Luc Mélenchon, encore une fois, c'est réglé", insiste-t-il, martelant que "le danger, c'est l'extrême droite".
Yannick Jadot conteste le qualificatif d'"extrême gauche" donné au Nouveau Front populaire par le camp présidentiel et une partie de la droite et défend lui un projet "de justice sociale". "Nous défendons l'école, l'hôpital, la police, la justice, on veut réparer les services publics et ça deviendrait, d'un seul coup, un programme d'extrême gauche ?", s'interroge le sénateur écologiste. "On est fou !", répète-t-il sans décolérer.
"Quand j'entends le président de la République, élu grâce à nos voix, mettre un signe égal entre un projet d'émancipation, de justice sociale et écologique et un projet xénophobe, je suis sidéré, les bras m'en tombent", ajoute-t-il, dénonçant l'appel de certains élus à voter RN en cas de duel entre le Nouveau Front populaire et le RN au second tour, comme l'a fait l'eurodéputé Les Républicains François-Xavier Bellamy. "Il va falloir que chacun se regarde dans la glace et se demande : est-ce que je suis à la hauteur de l'histoire en détestant Jean-Luc Mélenchon ou est-ce que je suis à la hauteur de l'histoire en empêchant l'extrême droite d'arriver dans notre pays", conclut Yannick Jadot."
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