mardi 25 juin 2024

midi Libre censure à tout va ! triste époque.

Envoyé par JL
Ci-après  autre commentaire censuré , sans la moindre explication, par Midi Libre. Le RN n'est pas au pouvoir mais le Midi Libre s'aligne un peu sur les médias de Bolloré. A contrario, Midi Libre est moins regardant sur des commentaires racialistes voire racistes des supporters de l'extrême-droite.

A lire , le livre "Le nettoyage ethnique de la Palestine " de l'historien juif israélien Ilan Pappé avant de dire et écrire n'importe quoi sur la Palestine. Dans cet ouvrage majeur, Ilan Pappé, historien israélien de renom, revient sur la formation de l'État d'Israël : entre 1947 et 1949, plus de 400 villages palestiniens ont été délibérément détruits, des civils ont été massacrés et près d'un million d'hommes, de femmes et d'enfants ont été chassés de chez eux sous la menace des armes. Ce nettoyage ethnique a été passé sous silence pendant plus de soixante ans et peine encore à être considéré dans sa pleine mesure. S'appuyant sur quantité d'archives, Ilan Pappé réfute indubitablement le mythe selon lequel la population palestinienne serait partie d'elle-même et démontre que, dès ses prémices, l'idéologie fondatrice d'Israël a oeuvré pour l'expulsion forcée de la population autochtone. Ce qui fut un grand livre d'histoire est aujourd'hui une lecture indispensable hélas éminemment d'actualité. PS : le livre est édité par La fabrique depuis que Fayard a été récupéré par....Bolloré.

Ilan Pappé a été interviewé ce matin par France Culture justement sur son livre. 

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Une nouvelle dénomination

"Le sujet de recherche n’est pas nouveau, mais c’est l’approche qu’il réinvente. Ilan Pappé souligne que le terme de Nakba, catastrophe en arabe, porte l’accent sur les victimes de l’évènement, mais élude ceux qui en sont à l’origine. "En regardant les preuves, je voulais savoir qui était responsable de cette catastrophe. À travers mes recherches, reconstituées dans ce livre, j’ai pu identifier un groupe de politiques et généraux israéliens qui ont décidé et organisé l’expulsion massive des Palestiniens en 1948 comme précondition pour la création de l'État d'Israël. Au vu des définitions juridiques et universitaires existantes et de la nature de cette opération, j’ai trouvé que le terme de nettoyage ethnique correspondait véritablement aux évènements de 1948 en Palestine." Son ouvrage - Le nettoyage ethnique de la Palestine publié chez La fabrique - retrace l’élaboration progressive du plan Daleth adopté le 10 mars 1948 par les leaders sionistes menés par David Ben Gourion. Plan qui a servi de feuille de route à l’occupation, l’intimidation et à l’expulsion des Palestiniens dans les territoires revendiqués par l’État hébreu naissant."
(…)


https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-enjeux-internationaux/ilan-pappe-un-historien-israelien-contre-netanyahou-3193165

Anonyme a dit…

Une chronique essentielle sur les médias et la nuisance des oligarques...!


ASCENSION DE L'EXTRÊME DROITE : LES MÉDIAS COMPLICES ET COUPABLES
BLAST, Le souffle de l'info



https://youtu.be/e2XCAqazClY?si=sqhjYN3NkLWO5EUN



Au soir des élections européennes, le 9 juin, les deux principaux partis d'extrême droite en France, le Rassemblement national et Reconquête, ont cumulé près de 37 % des suffrages exprimés. À lui seul, le parti de Marine Le Pen récolte plus du double des voix de la majorité présidentielle. Sur les plateaux, comme lors des entre-deux-tours, certains commentateurs et journalistes font grise mine ou surjouent la stupéfaction. Mais c'est un peu comme des serpents qui se mordent la queue. Car pendant plusieurs mois, les médias dominants n'ont cessé de renforcer la notoriété publique
de la tête de liste du RN : Jordan Bardella. Tous supports confondus : presse, TV, radio. France 2, allant jusqu'à organiser un débat de prime time entre le candidat du RN et le Premier ministre Gabriel Attal, qui n'était pourtant pas candidat à ces élections européennes.

Dans la roue du service public, les médias ont reproduit la même hiérarchie en commentant ce match jusqu'à la nausée pour un seul résultat : mutiler le pluralisme, peser sur le processus électoral et promouvoir l'extrême droite. Mais au lendemain du scrutin, face aux critiques qui leur sont adressées, les commentateurs les plus en vue font ce qu'ils savent faire de mieux : balayer toute remise en cause d'un revers de main.
Autant le dire sans détour, la responsabilité des médias dominants dans la normalisation de l'extrême droite est écrasante.

Pourquoi l'extrême droite ne fait-elle plus peur en 2022 ? Ça reste une bonne question. Mais puisque les journalistes sont incapables de se regarder dans le miroir pour y répondre, on va tenter de le faire pour eux.

Nouvel épisode de 4e pouvoir, avec Acrimed.

Journaliste : Pauline Perrenot
Monteur : Guillaume Cage
Réalisateur : Mathias Enthoven
Son : Baptiste Veilhan
Graphisme : Morgane Sabouret
Production : Hicham Tragha
Directeur des programmes : Mathias Enthoven
Rédaction en chef : Soumaya Benaïssa
Directeur de la publication : Denis Robert

Anonyme a dit…

Une chronique essentielle sur les médias et la nuisance des oligarques...!


ASCENSION DE L'EXTRÊME DROITE : LES MÉDIAS COMPLICES ET COUPABLES
BLAST, Le souffle de l'info



https://youtu.be/e2XCAqazClY?si=sqhjYN3NkLWO5EUN



Au soir des élections européennes, le 9 juin, les deux principaux partis d'extrême droite en France, le Rassemblement national et Reconquête, ont cumulé près de 37 % des suffrages exprimés. À lui seul, le parti de Marine Le Pen récolte plus du double des voix de la majorité présidentielle. Sur les plateaux, comme lors des entre-deux-tours, certains commentateurs et journalistes font grise mine ou surjouent la stupéfaction. Mais c'est un peu comme des serpents qui se mordent la queue. Car pendant plusieurs mois, les médias dominants n'ont cessé de renforcer la notoriété publique
de la tête de liste du RN : Jordan Bardella. Tous supports confondus : presse, TV, radio. France 2, allant jusqu'à organiser un débat de prime time entre le candidat du RN et le Premier ministre Gabriel Attal, qui n'était pourtant pas candidat à ces élections européennes.

Dans la roue du service public, les médias ont reproduit la même hiérarchie en commentant ce match jusqu'à la nausée pour un seul résultat : mutiler le pluralisme, peser sur le processus électoral et promouvoir l'extrême droite. Mais au lendemain du scrutin, face aux critiques qui leur sont adressées, les commentateurs les plus en vue font ce qu'ils savent faire de mieux : balayer toute remise en cause d'un revers de main.
Autant le dire sans détour, la responsabilité des médias dominants dans la normalisation de l'extrême droite est écrasante.

Pourquoi l'extrême droite ne fait-elle plus peur en 2022 ? Ça reste une bonne question. Mais puisque les journalistes sont incapables de se regarder dans le miroir pour y répondre, on va tenter de le faire pour eux.

Nouvel épisode de 4e pouvoir, avec Acrimed.

Journaliste : Pauline Perrenot
Monteur : Guillaume Cage
Réalisateur : Mathias Enthoven
Son : Baptiste Veilhan
Graphisme : Morgane Sabouret
Production : Hicham Tragha
Directeur des programmes : Mathias Enthoven
Rédaction en chef : Soumaya Benaïssa
Directeur de la publication : Denis Robert