"Les milliards qui se déversent sur le secteur de la rénovation thermique des bâtiments ont-ils fait naître un vaste système de fraude ? La Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC) enquête sur de lourds soupçons et la Cour des comptes s’apprête à publier un rapport sur le sujet, selon une enquête du magazine Marianne qui en a consulté une version non définitive.
Plusieurs entreprises du secteur sont soupçonnées d’avoir menti au moment du diagnostic énergétique des logements faisant l’objet d’opération de rénovation globale. Un moyen de gonfler la facture des travaux et d’engranger des profits importants. Une opération d’isolation sur deux n’est pas conforme, selon la Cour des comptes citée par Marianne.
Une opération d’isolation sur deux n’est pas conforme
Cet argent provient directement des entreprises du secteur de l’énergie, en particulier de TotalEnergies, que la loi oblige à financer des opérations permettant de réduire la consommation d’énergie en échange de précieux Certificats d’économie d’énergie (CEE). C’est une application du principe de pollueur-payeur, en plein essor depuis deux ans, qui représente 4 à 6 milliards d’euros par an de similitaxes ne transitant pas par les caisses de l’État.
Le rôle de TotalEnergies reste à éclaircir. Notamment parce qu’elle détient 25 % des actions de Vertigo Energy, une des entreprises de travaux dans le viseur de l’administration. Face à l’ampleur des soupçons, le dispositif de CEE pour les rénovations globales a été débranché par le gouvernement fin 2023 et une mission interministérielle de coordination antifraude a été mise en place, avec une multiplication des contrôles."
"Nous sommes partis sur une base de 2000 curistes mais nous entendons doubler, voire tripler le nombre", ajoute Marie-Laure Bonnaure.
L'établissement emploie déjà une quarantaine de salariés, dont 90% habitent dans un rayon de moins de 20 kilomètres. Les deux communes, Alès et Allègre-les-Fumades, signataires de cette concession de service public, espèrent bien d'autres retombées.
"C'est une chance de développement pour le tourisme et l'économie de tout le territoire", sourit Geneviève Coste, maire d'Allègre-les-Fumades.
Une renaissance des Thermes financée à hauteur de 7 millions d'euros répartis entre les communes d'Alès, d'Allègre les Fumades, le Département et la Région."
"L’espace Art’Attack, situé 3, rue Veigalier, à Alès, présente actuellement une série de compositions du graffeur et illustrateur Ozer, au grand plaisir de tous ceux qui connaissent et aiment son travail. Mais, ce n’est pas tout parce qu’il a créé, spécialement pour cette exposition, une fresque installée sur le mur qui jouxte l’espace artistique.
De plus, pour les œuvres accrochées à l’intérieur de l’espace, il explique quelques points liés à sa technique : « Je travaille d’abord mon dessin à la mine de plomb, puis je le scanne et le colorise avec l’aide du numérique. Et je fais enfin un tirage sur papier hahnemühle. » Rappelons qu’Ozer est familier d’Alès, puisqu’il a réalisé pour l’IMT Mines une grande fresque de 45 m2 qui orne un bâtiment de l’avenue de Clavières, ainsi qu’une autre sur panneau à l’occasion du festival hip-hop du Cratère. « Alès commence à me connaître. » Cela paraît évident."
"Une rave party est en cours en Lozère. La rumeur de l’organisation d’une telle manifestation en Lozère circulait déjà il y a une dizaine de jours. C’est finalement ces samedi 8 et dimanche 9 juin 2024 qu’une rave a lieu en Lozère.
Selon la présidente du Département Sophie Pantel, qui relaie une vidéo réalisée par le Service départemental d’incendie et de secours de la Lozère, 8 000 à 10 000 personnes sont réunies sur le site des éoliennes des Taillades, entre Chasseradès et La Bastide-Puylaurent. Elles occupent un terrain de 9 hectares." (…)
"C’est une note restée secrète et hautement sensible. Fin 2023, la Direction générale de l’énergie et du climat (Dgec), le bras armé du ministère de la Transition énergétique, alertait le cabinet de la ministre d’alors, Agnès Pannier-Runacher, sur une possible fraude aux CEE (prononcez « C2E »), les certificats d’économies d’énergie, achetés par TotalEnergies, la major pétrolière et énergétique aux 21,4 milliards de dollars de bénéfices en 2023. Interrogé par Marianne, le ministère, passé depuis le dernier remaniement sous l’égide de Roland Lescure et de Bruno Le Maire, confirme très officiellement que « TotalEnergies est bien concerné par un contrôle qui est toujours en cours d’instruction ».
Quelles sommes sont en jeu ? Le ministère ne souhaite pas dévoiler le montant de cette possible fraude, arguant que « les investigations approfondies, qui peuvent conduire à élargir le champ des contrôles à de nombreuses opérations supplémentaires, peuvent prendre plusieurs mois », et se refuse à « en dire plus sur le contenu de cette instruction tant que celle-ci n’est pas close ». Néanmoins, deux sources proches du dossier, côté administration et ministère, s’autorisent à en dire plus : « L’enquête porte sur plusieurs dizaines de millions d’euros. » Et ajoutent : « La question n’est pas de savoir s’il y a bien fraude, c’est une quasi-certitude ! Mais c’est aussi très difficile à prouver, sauf si on y met les moyens ! » Et ce n’est pas gagné." (…)
"Dès samedi soir, 8 juin 2024, à l’invitation d’un collectif originaire d’Italie, des milliers de teufeurs (entre 8 à 10000 selon la préfecture de la Lozère) ont afflué sur le site où une immense barre de son a été montée. Depuis, la musique n’a pas cessé.
Sophie Pantel, accompagnée du député de la Lozère Pierre Morel à l’Huissier, du maire délégué de Chasseradès, Jean-Marie Boisset, et de Christine Zalachas (suppléante de Sophie Pantel, élue sur ce canton), est venue à la rencontre des forces de secours mobilisées : une quarantaine de pompiers avec une vingtaine d’engins, de secours et de lutte contre les incendies. Avec le directeur départemental du Sdis, la directrice des opérations de secours, la sous-préfète Laure Trotin, le commandant en second du groupement de gendarmerie départementale, le lieutenant-colonel Éric Enjalbert et le président de la Croix-rouge, la délégation a fait un point de situation au poste de commandement des pompiers, qui accueille toutes les composantes mises en place pour assurer la sécurité du site et des fêtards. Elle a ensuite rendu visite au point logistique du Sdis et au point médicalisé d’accueil des victimes avant de se rendre sur site aux côtés des pompiers, de la Sécurité civile et de la Croix rouge.
« Chacun a pu mesurer la réponse opérationnelle à cette situation exceptionnelle et la bonne coordination des différents services », a déclaré Sophie Pantel. Ce lundi, une quinzaine de victimes avait déjà été évacuée notamment vers le Centre hospitalier de Mende.
La fête pourrait encore durer une partie de la semaine et le dispositif restera en place tant que nécessaire.
"C’est un événement hors normes à l’échelle du département le moins peuplé de France. Une imposante rave party s’est installée au pied des éoliennes du parc des Taillades, sur les communes de Chasseradès (Mont-Lozère-et-Goulet) et La Bastide-Puylaurent, entre ce samedi 8 et ce mardi 11 juin 2024. La fête est finie, puisque le mur de son a été démonté dans la nuit du lundi au mardi.
Selon les estimations, entre 8 000 et 10 000 fêtards ont convergé vers cette zone reculée et escarpée. Ce mercredi 12 juin, alors qu’il ne restait plus que "159 véhicules sur le site, contre 2 500 au plus fort de l’événement", la préfecture et le parquet du tribunal judiciaire de Mende ont dressé le bilan de ces cinq jours d’intense activité.
Le renfort de la protection civile de l’Hérault
En tout, 150 gendarmes et 100 sapeurs-pompiers volontaires (SPV) se sont relayés pendant cinq jours. "Ce n’est pas rien, quand on sait que nous avons un peu moins de 800 SPV et 270 gendarmes au tableau", contextualise le préfet Philippe Castanet, qui précise aussi que les trois sous-préfets ont été mobilisés et que Laure Trottin, aussi secrétaire générale, a suivi l’ensemble de cette manifestation.
"La Croix-Rouge, qui compte 14 secouristes dans le département, a mobilisé plus que ses effectifs avec l’aide d’autres départements, reprend le représentant de l’État. Le Centre d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogues (Caarud) est aussi venu faire de la prévention. Et nous avons eu le renfort de la protection civile de l’Hérault."
Deux organisateurs convoqués au tribunal
Mardi soir, 31 prises en charge médicales avaient été réalisées, dont six qui ont nécessité un transport à l’hôpital. Dix lits avaient d’ailleurs été bloqués à Mende, au Puy-en-Velay et à Nîmes en cas d’urgences. "La priorité était de garantir la sécurité des participants, insiste le préfet. Au regard de ces chiffres, nous pouvons donc affirmer que la manifestation s’est bien passée."
Au parquet, Magali Espaze, subistute du procureur de la République, a quant à elle assuré le suivi des opérations judiciaires. "Nous avons un certain nombre d’enquêtes ouvertes, précise Valéry Morron, le procureur. Trois Italiens ont été interpellés au volant d’un camion de 19 tonnes. Ce dernier contenait 28 caissons de basses, des valises avec des platines de mixage, des amplificateurs et des rampes pour l’installation. Le camion et le matériel ont été saisis. Le parquet demandera la confiscation à titre principal de tous ces objets, que nous pouvons estimer à 35 000 €. Deux de ces trois personnes sont convoquées devant le tribunal judiciaire de Mende le 2 juillet dans le cadre d’une ordonnance pénale contraventionnelle." (…)
Ce lieu incontournable pour les randonneurs ou les grimpeurs abrite également des vautours, oiseaux qui avaient disparu dans les années 1930.
"Dans les Cévennes, les gorges de la Jonte sont constituées d'amas rocheux hauts de 400 mètres et d'une rivière, en contrebas, à peine visible. Suspendues dans le vide, deux cordées progressent sur des parois de 90 mètres de haut, car les gorges font aussi le bonheur des grimpeurs audacieux. Les randonneurs doivent, eux aussi, faire preuve de courage, pour arriver au sommet et accéder au balcon du vertige.
La vue est comme un cadeau
Pour les grimpeurs, après plus d'une heure d'effort, la vue est comme un cadeau. Dans cette région, il est possible d'observer un rapace emblématique : le vautour. Reconnaissable à son vol plané, il avait disparu dans les années 1930, chassé par l'homme. Ils sont aujourd'hui un millier, réintroduits dans la région à partir des années 1980. Ces charognards sont capables de faire disparaître le cadavre d'un animal en un quart d'heure. La population des vautours est recensée par les agents de la Ligue de protection des oiseaux."
"Le Chambon, un écrin de verdure entre Gard et Lozère. Ce paisible coin des Cévennes a failli disparaître il y a près de 40 ans.
"Le feu est arrivé avec une puissance terrible, tout ce flanc de montagne était totalement détruit et le feu a continué jusqu'au rocher là-bas. Nous l'avons éteint dans le lit de la rivière," se rappelle, Daniel, villageois de Chambon.
Avec 5 000 hectares détruits, c'est, à l'époque, le plus grand incendie d'Europe."Sept kilomètres de front de feu, des dizaines de hameaux évacués. Peu ou pas de chemins forestiers, il faut descendre attaquer les flammes à flanc de montagne", relate alors le journal télévisé d'Antenne 2 le 10 septembre 1985.
Presque 40 ans après, Francis, Daniel et Serge, alors maire du village, n'ont rien oublié.
"On a eu peur des flammes et ensuite il y avait une odeur insupportable, un paysage noir...la misère !" Un villageois
"J'ai encore l'émotion aujourd'hui de ces journées-là. Cela a été vraiment dramatique ! Sans compter qu'au-delà des flammes et des turbulences, cela a été l'odeur du bois brûlé pendant des jours et des jours. C'est prégnant et ça ne donne pas le moral", confie Daniel Dematéïs, président de l'association syndicale libre de gestion forestière du Chambon." (…)
10 commentaires:
"Les milliards qui se déversent sur le secteur de la rénovation thermique des bâtiments ont-ils fait naître un vaste système de fraude ? La Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC) enquête sur de lourds soupçons et la Cour des comptes s’apprête à publier un rapport sur le sujet, selon une enquête du magazine Marianne qui en a consulté une version non définitive.
Plusieurs entreprises du secteur sont soupçonnées d’avoir menti au moment du diagnostic énergétique des logements faisant l’objet d’opération de rénovation globale. Un moyen de gonfler la facture des travaux et d’engranger des profits importants. Une opération d’isolation sur deux n’est pas conforme, selon la Cour des comptes citée par Marianne.
Une opération d’isolation sur deux n’est pas conforme
Cet argent provient directement des entreprises du secteur de l’énergie, en particulier de TotalEnergies, que la loi oblige à financer des opérations permettant de réduire la consommation d’énergie en échange de précieux Certificats d’économie d’énergie (CEE). C’est une application du principe de pollueur-payeur, en plein essor depuis deux ans, qui représente 4 à 6 milliards d’euros par an de similitaxes ne transitant pas par les caisses de l’État.
Le rôle de TotalEnergies reste à éclaircir. Notamment parce qu’elle détient 25 % des actions de Vertigo Energy, une des entreprises de travaux dans le viseur de l’administration.
Face à l’ampleur des soupçons, le dispositif de CEE pour les rénovations globales a été débranché par le gouvernement fin 2023 et une mission interministérielle de coordination antifraude a été mise en place, avec une multiplication des contrôles."
https://reporterre.net/Total-accuse-de-fraude-a-la-renovation-energetique
Passer de 2000 à 6000 curistes
"Nous sommes partis sur une base de 2000 curistes mais nous entendons doubler, voire tripler le nombre", ajoute Marie-Laure Bonnaure.
L'établissement emploie déjà une quarantaine de salariés, dont 90% habitent dans un rayon de moins de 20 kilomètres. Les deux communes, Alès et Allègre-les-Fumades, signataires de cette concession de service public, espèrent bien d'autres retombées.
"C'est une chance de développement pour le tourisme et l'économie de tout le territoire", sourit Geneviève Coste, maire d'Allègre-les-Fumades.
Une renaissance des Thermes financée à hauteur de 7 millions d'euros répartis entre les communes d'Alès, d'Allègre les Fumades, le Département et la Région."
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/gard/ales/reouverture-des-thermes-d-allegre-les-fumades-apres-trois-ans-de-travaux-le-complexe-espere-tripler-son-nombre-de-curistes-2981027.html
"L’espace Art’Attack, situé 3, rue Veigalier, à Alès, présente actuellement une série de compositions du graffeur et illustrateur Ozer, au grand plaisir de tous ceux qui connaissent et aiment son travail. Mais, ce n’est pas tout parce qu’il a créé, spécialement pour cette exposition, une fresque installée sur le mur qui jouxte l’espace artistique.
De plus, pour les œuvres accrochées à l’intérieur de l’espace, il explique quelques points liés à sa technique : « Je travaille d’abord mon dessin à la mine de plomb, puis je le scanne et le colorise avec l’aide du numérique. Et je fais enfin un tirage sur papier hahnemühle. »
Rappelons qu’Ozer est familier d’Alès, puisqu’il a réalisé pour l’IMT Mines une grande fresque de 45 m2 qui orne un bâtiment de l’avenue de Clavières, ainsi qu’une autre sur panneau à l’occasion du festival hip-hop du Cratère. « Alès commence à me connaître. » Cela paraît évident."
Exposition visible jusqu’au 29 juin. Infos au 06 23 29 87 56
https://www.midilibre.fr/2024/06/08/quand-ozer-choisit-a-ales-den-mettre-plein-la-vue-au-plus-grand-nombre-12002798.php
"Une rave party est en cours en Lozère. La rumeur de l’organisation d’une telle manifestation en Lozère circulait déjà il y a une dizaine de jours. C’est finalement ces samedi 8 et dimanche 9 juin 2024 qu’une rave a lieu en Lozère.
Selon la présidente du Département Sophie Pantel, qui relaie une vidéo réalisée par le Service départemental d’incendie et de secours de la Lozère, 8 000 à 10 000 personnes sont réunies sur le site des éoliennes des Taillades, entre Chasseradès et La Bastide-Puylaurent. Elles occupent un terrain de 9 hectares."
(…)
https://www.midilibre.fr/2024/06/09/8-000-a-10-000-teufeurs-reunis-pour-une-rave-party-sous-les-eoliennes-de-chasserades-en-lozere-12004430.php
https://www.midilibre.fr/2024/06/09/je-prends-des-morceaux-dales-pour-les-transformer-en-une-ville-du-futur-autour-des-halles-de-labbaye-les-bombes-ressortent-12002990.php
"C’est une note restée secrète et hautement sensible. Fin 2023, la Direction générale de l’énergie et du climat (Dgec), le bras armé du ministère de la Transition énergétique, alertait le cabinet de la ministre d’alors, Agnès Pannier-Runacher, sur une possible fraude aux CEE (prononcez « C2E »), les certificats d’économies d’énergie, achetés par TotalEnergies, la major pétrolière et énergétique aux 21,4 milliards de dollars de bénéfices en 2023. Interrogé par Marianne, le ministère, passé depuis le dernier remaniement sous l’égide de Roland Lescure et de Bruno Le Maire, confirme très officiellement que « TotalEnergies est bien concerné par un contrôle qui est toujours en cours d’instruction ».
Quelles sommes sont en jeu ? Le ministère ne souhaite pas dévoiler le montant de cette possible fraude, arguant que « les investigations approfondies, qui peuvent conduire à élargir le champ des contrôles à de nombreuses opérations supplémentaires, peuvent prendre plusieurs mois », et se refuse à « en dire plus sur le contenu de cette instruction tant que celle-ci n’est pas close ». Néanmoins, deux sources proches du dossier, côté administration et ministère, s’autorisent à en dire plus : « L’enquête porte sur plusieurs dizaines de millions d’euros. » Et ajoutent : « La question n’est pas de savoir s’il y a bien fraude, c’est une quasi-certitude ! Mais c’est aussi très difficile à prouver, sauf si on y met les moyens ! » Et ce n’est pas gagné."
(…)
https://www.marianne.net/societe/ecologie/le-tres-juteux-marche-de-la-renovation-thermique-total-vise-par-une-enquete-pour-fraude-au-cee
"Dès samedi soir, 8 juin 2024, à l’invitation d’un collectif originaire d’Italie, des milliers de teufeurs (entre 8 à 10000 selon la préfecture de la Lozère) ont afflué sur le site où une immense barre de son a été montée. Depuis, la musique n’a pas cessé.
Sophie Pantel, accompagnée du député de la Lozère Pierre Morel à l’Huissier, du maire délégué de Chasseradès, Jean-Marie Boisset, et de Christine Zalachas (suppléante de Sophie Pantel, élue sur ce canton), est venue à la rencontre des forces de secours mobilisées : une quarantaine de pompiers avec une vingtaine d’engins, de secours et de lutte contre les incendies. Avec le directeur départemental du Sdis, la directrice des opérations de secours, la sous-préfète Laure Trotin, le commandant en second du groupement de gendarmerie départementale, le lieutenant-colonel Éric Enjalbert et le président de la Croix-rouge, la délégation a fait un point de situation au poste de commandement des pompiers, qui accueille toutes les composantes mises en place pour assurer la sécurité du site et des fêtards. Elle a ensuite rendu visite au point logistique du Sdis et au point médicalisé d’accueil des victimes avant de se rendre sur site aux côtés des pompiers, de la Sécurité civile et de la Croix rouge.
« Chacun a pu mesurer la réponse opérationnelle à cette situation exceptionnelle et la bonne coordination des différents services », a déclaré Sophie Pantel. Ce lundi, une quinzaine de victimes avait déjà été évacuée notamment vers le Centre hospitalier de Mende.
La fête pourrait encore durer une partie de la semaine et le dispositif restera en place tant que nécessaire.
Récit en vidéo…"
https://www.lalozerenouvelle.com/la-presidente-du-departement-et-le-depute-en-visite-sur-la-rave-party/
"C’est un événement hors normes à l’échelle du département le moins peuplé de France. Une imposante rave party s’est installée au pied des éoliennes du parc des Taillades, sur les communes de Chasseradès (Mont-Lozère-et-Goulet) et La Bastide-Puylaurent, entre ce samedi 8 et ce mardi 11 juin 2024. La fête est finie, puisque le mur de son a été démonté dans la nuit du lundi au mardi.
Selon les estimations, entre 8 000 et 10 000 fêtards ont convergé vers cette zone reculée et escarpée. Ce mercredi 12 juin, alors qu’il ne restait plus que "159 véhicules sur le site, contre 2 500 au plus fort de l’événement", la préfecture et le parquet du tribunal judiciaire de Mende ont dressé le bilan de ces cinq jours d’intense activité.
Le renfort de la protection civile de l’Hérault
En tout, 150 gendarmes et 100 sapeurs-pompiers volontaires (SPV) se sont relayés pendant cinq jours. "Ce n’est pas rien, quand on sait que nous avons un peu moins de 800 SPV et 270 gendarmes au tableau", contextualise le préfet Philippe Castanet, qui précise aussi que les trois sous-préfets ont été mobilisés et que Laure Trottin, aussi secrétaire générale, a suivi l’ensemble de cette manifestation.
"La Croix-Rouge, qui compte 14 secouristes dans le département, a mobilisé plus que ses effectifs avec l’aide d’autres départements, reprend le représentant de l’État. Le Centre d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogues (Caarud) est aussi venu faire de la prévention. Et nous avons eu le renfort de la protection civile de l’Hérault."
Deux organisateurs convoqués au tribunal
Mardi soir, 31 prises en charge médicales avaient été réalisées, dont six qui ont nécessité un transport à l’hôpital. Dix lits avaient d’ailleurs été bloqués à Mende, au Puy-en-Velay et à Nîmes en cas d’urgences. "La priorité était de garantir la sécurité des participants, insiste le préfet. Au regard de ces chiffres, nous pouvons donc affirmer que la manifestation s’est bien passée."
Au parquet, Magali Espaze, subistute du procureur de la République, a quant à elle assuré le suivi des opérations judiciaires. "Nous avons un certain nombre d’enquêtes ouvertes, précise Valéry Morron, le procureur. Trois Italiens ont été interpellés au volant d’un camion de 19 tonnes. Ce dernier contenait 28 caissons de basses, des valises avec des platines de mixage, des amplificateurs et des rampes pour l’installation. Le camion et le matériel ont été saisis. Le parquet demandera la confiscation à titre principal de tous ces objets, que nous pouvons estimer à 35 000 €. Deux de ces trois personnes sont convoquées devant le tribunal judiciaire de Mende le 2 juillet dans le cadre d’une ordonnance pénale contraventionnelle."
(…)
https://www.midilibre.fr/2024/06/12/35-000-eur-de-materiel-saisi-260-infractions-relevees-plaintes-deposees-la-rave-party-en-lozere-est-terminee-12011645.php
Ce lieu incontournable pour les randonneurs ou les grimpeurs abrite également des vautours, oiseaux qui avaient disparu dans les années 1930.
"Dans les Cévennes, les gorges de la Jonte sont constituées d'amas rocheux hauts de 400 mètres et d'une rivière, en contrebas, à peine visible. Suspendues dans le vide, deux cordées progressent sur des parois de 90 mètres de haut, car les gorges font aussi le bonheur des grimpeurs audacieux. Les randonneurs doivent, eux aussi, faire preuve de courage, pour arriver au sommet et accéder au balcon du vertige.
La vue est comme un cadeau
Pour les grimpeurs, après plus d'une heure d'effort, la vue est comme un cadeau. Dans cette région, il est possible d'observer un rapace emblématique : le vautour. Reconnaissable à son vol plané, il avait disparu dans les années 1930, chassé par l'homme. Ils sont aujourd'hui un millier, réintroduits dans la région à partir des années 1980. Ces charognards sont capables de faire disparaître le cadavre d'un animal en un quart d'heure. La population des vautours est recensée par les agents de la Ligue de protection des oiseaux."
https://www.francetvinfo.fr/culture/patrimoine/cevennes-les-spectaculaires-gorges-de-la-jonte_6604263.html
"Le Chambon, un écrin de verdure entre Gard et Lozère. Ce paisible coin des Cévennes a failli disparaître il y a près de 40 ans.
"Le feu est arrivé avec une puissance terrible, tout ce flanc de montagne était totalement détruit et le feu a continué jusqu'au rocher là-bas. Nous l'avons éteint dans le lit de la rivière," se rappelle, Daniel, villageois de Chambon.
Avec 5 000 hectares détruits, c'est, à l'époque, le plus grand incendie d'Europe."Sept kilomètres de front de feu, des dizaines de hameaux évacués. Peu ou pas de chemins forestiers, il faut descendre attaquer les flammes à flanc de montagne", relate alors le journal télévisé d'Antenne 2 le 10 septembre 1985.
Presque 40 ans après, Francis, Daniel et Serge, alors maire du village, n'ont rien oublié.
"On a eu peur des flammes et ensuite il y avait une odeur insupportable, un paysage noir...la misère !"
Un villageois
"J'ai encore l'émotion aujourd'hui de ces journées-là. Cela a été vraiment dramatique ! Sans compter qu'au-delà des flammes et des turbulences, cela a été l'odeur du bois brûlé pendant des jours et des jours. C'est prégnant et ça ne donne pas le moral", confie Daniel Dematéïs, président de l'association syndicale libre de gestion forestière du Chambon."
(…)
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/gard/nimes/le-feu-est-arrive-avec-une-puissance-terrible-comment-40-ans-apres-le-plus-gros-incendie-d-europe-les-habitants-des-cevennes-ont-fait-renaitre-leur-foret-2988209.html
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