vendredi 24 mai 2024

BONISSEUR DE LA BATH ET LE TIKTOKAGE DU VIDE...

Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Jordan Bardella aime à répéter qu'il n'est pas concerné par l'affaire dite des « emplois fictifs » européens du Rassemblement national. " :

BONISSEUR DE LA BATH ET LE TIKTOKAGE DU VIDE...

"Il maîtrise tous les tics, tous les trucs du débatteur télévisuel, mais la chorégraphie a mal caché l'inculture et le manque de fond de la tête de liste du Rassemblement national, Jordan Bardella, confronté jeudi 23 mai sur France 2 au Premier ministre, Gabriel Attal. La stratégie de banalisation poussée à son maximum donne désormais le sentiment que la belle coquille renferme surtout du vide. L'avantage esthétique de la jeunesse ne dure pas longtemps face au désavantage de l'incompétence évidente, dossier par dossier.

Bardella tente, par un phrasé classique et courtois, de tromper cette impression d'artificialité. Ses répliques de jeune-vieux, son habileté mécanique, ses formules qui paraissent apprises dans un manuel titré «Débat comme un notable», ce sourire Bonisseur de La Bath, ce costard impeccable de commercial efficace, toute cette maîtrise formelle n'avait d'égale que la vacuité du propos."

https://www.liberation.fr/politique/jordan-bardella-la-perfection-du-vide-20240524_MR73I42ORRHCHLGTITHLXQEXJA/

 


7 commentaires:

Anonyme a dit…

BARDELLA ET LES CHARS LECLERC...!

"Qu’y a-t-il de moins agréable qu’une gueule de bois en terrain hostile ? Jordan Bardella s’en serait probablement bien passé, ce vendredi 24 mai. La veille, déjà, il n’a pas passé le meilleur moment de sa vie sur le plateau de France 2. La tête de liste du Rassemblement national pour les élections européennes a été fortement malmenée par le Premier ministre, Gabriel Attal, pendant l’heure et quart qu’aura duré leur débat. Ce jour, c’est à Hénin-Beaumont, fief du maire RN Steeve Briois et du député Bruno Bilde, que Jordan Bardella est attendu pour son meeting avec Marine Le Pen.

Ses relations avec le duo n’ont pas toujours été chaleureuses. Pour arriver jusqu’au gymnase où se tient l’événement, l’eurodéputé a d’ailleurs dû passer devant la mairie "de merde" (sic) sur laquelle il avait promis "de rouler en char Leclerc", après une dispute avec les deux proches de la patronne, en marge de son accession à la présidence du parti il y a deux ans. Le Pas-de-Calais a bonne mémoire. "Je lui demanderai où sont garés ses chars", raille un Héninois."
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"La posture de l’arrogance vieillit mal quand c’est lui qui se retrouve mis en difficulté "

"Autre motif d’agacement : l’arrogance dont certains en interne taxent Jordan Bardella. Récemment, l’eurodéputé, qui nourrit un intérêt répulsif pour la Macronie et s’attelle à singer l’attitude de certains d’entre eux, a même réutilisé contre Valérie Hayer (la tête de liste Renaissance) les éléments de langage d’Emmanuel Macron lors du débat de second tour de 2017. "C’est sûr que la posture de l’arrogance vieillit mal quand c’est lui qui se retrouve mis en difficulté", grimace un élu. Chez les militants, aussi, pointe une certaine déception. "On avait l’habitude de le voir toujours au top, là il était très décevant", regrette Thomas, 21 ans, qui a tout de même fait le déplacement.

"On a vu les limites du personnage quand il était face à plus fort que lui", ajoute Charles, 19 ans. A Hénin-Beaumont, ce vendredi, la plupart sont d’ailleurs venus d’abord, forcément, "pour Marine Le Pen".
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https://www.lexpress.fr/politique/quand-il-est-challenge-apres-son-debat-rate-jordan-bardella-veut-tourner-la-page-MEY5LJRJBBBYFGG3GFJJD5X33Q/

Anonyme a dit…

ENTRE MAÇONS ET PLOMBIERS RENDONS AU BONISSEUR SON ANCRAGE AU LEPÉNISME...!

"Comme exposé dans notre n° 272, le leader du RN, compagnon de Nolwen Olivier, nièce de Marine Le Pen et cousine germaine de Marion Maréchal, ne saurait rêver plus belle généalogie que la sienne et meilleur exemple de cette intégration réussie par le travail, dont il fait son cheval de bataille.

Outre quelques ancêtres « Français de souche », dispersés entre onze de nos départements, Jordan Bardella a les trois quarts de ses racines en Italie. Sa lignée patronymique est arrivée en Seine-Saint-Denis vers 1960, avec l’arrière grand-père et ses fils, venus d’un petit bourg du Latium, pour travailler d’abord comme maçons puis comme plombiers (parallèlement à d’autres aïeux maternels, ouvriers dans le bâtiment, à Saint-Denis). À quoi l’on se doit ajouter des racines inattendues… en Algérie, avec un arrière-grand-père maternel kabyle, venu dès les années 1930 travailler comme manœuvre dans le bâtiment à Villeurbanne."
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https://www.rfgenealogie.com/infos/les-racines-familiales-de-jordan-bardella

Anonyme a dit…

« Votre programme, c’est un banco »

"Le président du RN a alors pris l’exemple de « l’aéroport », où « il y a une file pour les membres de l’espace Schengen » et une autre pour les Extra-Européens. Sauf que, dans un aéroport, tout le monde est contrôlé. Ce que n’a pas manqué de souligner Gabriel Attal, obligeant Jordan Bardella à revoir son exemple. « En quelques secondes, on est passé d’une double frontière où tout le monde va être contrôlé aux frontières à “On augmente un peu les contrôles aléatoires” », a ironisé le Premier ministre, avant d’enfoncer le clou : « votre programme, c’est un Banco, il y a plein de promesses, mais quand on gratte, il n’y a rien derrière ».

Voulant repeindre Valérie Hayer en candidate « fédéraliste » qui souhaiterait la « dissolution de la France », Jordan Bardella s’est aussi pris les pieds dans le tapis sur les institutions européennes, et la question du droit de véto que le camp présidentiel souhaite — a minima — limiter pour éviter les processus de blocages au Conseil de l’UE. « Aujourd’hui il y a un droit de véto sur tous les sujets en Europe ? », a interrogé Gabriel Attal, laissant son adversaire sans voix durant cinq longues secondes.

Même impression d’hésitation lorsque le dauphin de Marine Le Pen a semblé découvrir en plateau que la réforme du marché européen de l’électricité ne sera appliquée qu’en 2026. « Vous ne lisez pas avant de voter des textes ? », a interrogé le Premier ministre, dans une allusion à peine voilée à la réputation d’attention — disons légère — du président du RN au Parlement européen. Le président du RN a aussi dû à répondre des revirements de son parti ces dernières années au sujet de l’Europe.

« Qu’est-ce qui fait que vous avez changé d’avis sur l’euro, sur l’Europe, sur le Frexit, sur le marché européen de l’électricité ? », a attaqué le chef du gouvernement, demandant à plusieurs reprises à son adversaire « pourquoi » il avait changé d’avis, frôlant très souvent le ton professoral. Si Jordan Bardella a balayé les critiques, en affirmant que cela faisait longtemps que le RN n’avait plus ce logiciel, le procès en incohérence qu’il était en train d’instruire à Gabriel Attal est soudainement devenu caduc.

Tout comme les pirouettes sorties par le candidat frontiste pour justifier ses votes sur la Russie — au nom du refus d’accorder une vertu démocratique au Parlement européen — sont tombées à l’eau lorsque Gabriel Attal lui a fait remarquer qu’il avait pourtant voté pour une résolution contre Cuba. « Vous êtes faible avec les forts, et fort avec les faibles. Cuba c’est loin, ils sont petits, ce n’est pas grave, on peut voter une résolution. La Russie, qui nous a financés, on ne vote pas de résolution pour dénoncer leur comportement », a résumé le Premier ministre. Une attaque à laquelle Jordan Bardella a sobrement répliqué : « ce n’est pas de votre niveau M. Attal ». Il ne croyait pas si bien dire."


https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/debat-jordan-bardella-gabriel-attal-le-president-du-rn-confronte-a-ses-limites_234394.html

Anonyme a dit…

ENTRE INSTA ET POP MANIA, LA TÊTE DANS LE CLOUD ...!

"Ce 1er mai, au Palais des congrès de Perpignan, Julie et Lorna, 17 ans, peinent à cacher leur enthousiasme. En 1re ASSP (accompagnement, soins et services à la personne) au lycée de Prades (Pyrénées-Orientales), les deux amies ont fait le déplacement avec une idée en tête : voir « en vrai » leur idole. Pas de star mondiale de la pop en vue, mais un homme politique s’apprêtant à réciter un discours populiste aux accents xénophobes : Jordan Bardella.

Trop jeunes, ni l’une ni l’autre ne voteront le 9 juin pour les élections européennes. Elles ne sont pas non plus encartées au Rassemblement national (RN) et ne comptent pas l’être. Leur passion pour Jordan Bardella, elles l’affichent sur les réseaux sociaux, « likant », commentant et republiant chacun de ses faits et gestes. Leur rêve ? Un selfie avec « Jordan », qu’elles s’empresseraient de partager sur TikTok et Instagram.

A 28 ans, celui qui a remplacé Marine Le Pen à la tête de la formation d’extrême droite en 2022 a réussi à toucher les cœurs et les esprits d’une partie de la jeunesse, pourtant largement défiante envers la politique. Selon la dernière enquête Ipsos pour Le Monde, menée du 19 au 24 avril, environ un tiers des 18-24 ans (32 %) certains d’aller voter le 9 juin auraient l’intention de glisser dans l’urne un bulletin « Jordan Bardella », la même proportion que pour la population électorale générale. Les jeunes, qui opposaient traditionnellement une forte résistance aux idées de l’extrême droite, ne constituent donc plus une exception.

Des chiffres qu’il faut par ailleurs remettre en perspective, souligne Anne Muxel, directrice de recherche au Cevipof (CNRS-Sciences Po) : « Ces intentions concernent ceux qui vont aller voter. Or, l’abstention est très forte : seuls trois jeunes sur dix vont se rendre aux urnes. Toute la jeunesse ne vote pas pour le RN ! Mais le fait que Jordan Bardella soit placé en tête est significatif. »

Du Nord à la Haute-Saône en passant par l’Eure, Le Monde est allé à la rencontre de lycéens, étudiants et jeunes travailleurs afin de comprendre pourquoi le barrage anti-RN a pu se fragiliser au sein d’une jeunesse qui, il y a encore vingt ans, « emmerdait le Front national » (FN). Une partie de ces jeunes (qui ont souhaité rester anonyme), généralement issus de catégories populaires, raconte le sentiment d’une « fierté retrouvée », l’espoir d’être enfin considérés pour ce qu’ils sont et font, dans des territoires qui se sentent négligés par l’Etat et les responsables politiques. Une autre ne cache pas son désintérêt pour l’actualité politique."
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https://www.lemonde.fr/campus/article/2024/05/28/on-a-l-impression-que-jordan-bardella-nous-comprend-mieux-cette-jeunesse-seduite-par-la-tete-de-liste-du-rn-aux-europeennes_6235969_4401467.html

Anonyme a dit…

LES "DOUBLES FRONTIÈRES" MISES EN BOITE...

«Ausländer raus !» («Dehors les étrangers» en français) scandé à tue-tête sur le rythme d’un vieux tube techno : en Allemagne, les images d’anonymes reprenant ce chant raciste en boîte de nuit, dans des festivals ou des fêtes, font scandale. En France, elles sont relayées en ligne par des influenceurs de la fachosphère et font fureur auprès des militants d’extrême droite, dont certains cherchent même à en importer une version française.

Quelques notes synthétiques répétitives, une boîte à rythme et des paroles : la chanson du DJ italien Gigi D’Agostino, l’Amour toujours, sortie en 2000 et rapidement devenu un succès planétaire, sur laquelle s’ambiancent ces gens est au départ un titre aux paroles plutôt mièvres. Mais son refrain, détourné, est devenu «Deutschland den Deutschen, Ausländer raus», soit : «L’Allemagne aux Allemands, les étrangers dehors.» Un chant qui permet à l’extrême droite allemande de crier son désir de déporter les populations étrangères, alors même que le pays a connu plusieurs scandales racistes ces derniers mois."
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https://www.liberation.fr/politique/un-chant-raciste-fait-fureur-en-allemagne-lextreme-droite-francaise-veut-limporter-20240527_QCXZ27FOX5EQ5EZZSRTIUOPI3Y/

Anonyme a dit…

LE MARÉCHALISME VERSION XXIe SIÈCLE...!

"Ne se démontant pas, Sonia Devillers reformule après plusieurs «vous pouvez passer à la question suivante» de son interviewée. «Est-ce que la société a évolué depuis cette époque-là ou pas ?» «Alors les enfants sont toujours faits par des hommes et des femmes. Je suis désolée, c’est peut-être fasciste pour vous. C’est insupportable, ironise Marion Maréchal. La nature est fasciste, c’est terrible.» La journaliste reprend : «C’est simplement que quand on écoute le maréchal Pétain, la famille française c’est la cellule de base de la France…» Nouvelle réponse ironique (et particulièrement insultante envers une journaliste qui a raconté dans un livre à succès le destin tragique de sa famille maternelle juive) de Marion Maréchal : «Dites-moi, je crois que Hitler aimait la confiture de fraises. Vous aimez la confiture de fraises ? Vous êtes un peu hitlérienne, non ?» Ambiance. En attendant, on ne saura pas dans quelle mesure la tête de liste de Reconquête se distancie ou non de la doctrine pétainiste. Ni si Hitler aimait vraiment la confiture de fraises."


https://www.liberation.fr/economie/medias/vous-etes-un-peu-hitlerienne-non-sur-france-inter-marion-marechal-prefere-lironie-et-linsulte-plutot-que-de-repondre-sur-petain-20240528_KVXKVXXY5NETTCTXC2AB3X4CVM/

Anonyme a dit…

Difficile de cacher ses émotions

"Sur les réseaux sociaux, la réaction spontanée de ce membre du public n’est pas passée inaperçue non plus.

Certains ont même souhaité le retrouver pour le féliciter d’avoir réagi de la sorte quand d’autres souhaitaient surtout le consoler, après avoir été dépassé par l’argumentaire de Marion Maréchal.

Les propos de Marion Maréchal ont toutefois l’habitude de diviser. Dernier exemple en date, ses propos transphobes après le prix d’interprétation féminine remis à Cannes à l’actrice transgenre Karla Sofia Gascon pour Emilia Perez, de Jacques Audiard. Après avoir déclaré dimanche sur X que « c’est donc un homme qui reçoit à Cannes le prix d’interprétation… féminine », plusieurs associations, six au total, ont porté plainte contre la tête de liste Reconquête pour injure transphobe."



https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/europeennes-lors-du-debat-sur-bfm-une-reaction-derriere-marion-marechal-ravit-marine-tondelier_234594.html