vendredi 24 mai 2024

TANDIS QUE LES MATCHS CONTRE LES PRIVÉS D'EMPLOIS SE MULTIPLIENT...!

TANDIS QUE LES MATCHS CONTRE LES PRIVÉS D'EMPLOIS SE MULTIPLIENT...!

L'État freine le désendettement de l'Unédic

"L'argument de 2019 sur la nécessité d'accélérer le désendettement de l'Unédic, pour retrouver des marges de manœuvre en cas de crise, a vite été oublié par le gouvernement. Et plutôt deux fois qu'une. Pendant la crise sanitaire, le gestionnaire de l'assurance chômage a supporté un tiers du coût total de la mise en activité partielle des salariés, décidée par l'exécutif, qui a concerné jusqu'à 8,3 millions de personnes indemnisées, au mois d'avril 2020.

Ensuite, les droits des demandeurs d'emploi ont été prolongés exceptionnellement pendant les périodes de confinement. Avec pour résultat attendu, de voir la dette de l'Unédic s'aggraver : 63,6 milliards fin 2021, contre 36,8 milliards fin 2019, mais tout en réussissant à faire face à une crise sans précédent et à éviter une explosion de la pauvreté, des licenciements et des faillites.

Désormais, avec des comptes solidement passés au vert, l'Unédic pourrait se désendetter
rapidement pour anticiper une éventuelle future crise, ou améliorer l'indemnisation des chômeurs. Le gouvernement s'y refuse : prenant le contre-pied de ce qu'il professait en 2019, il a décidé d'orienter une partie des excédents, non vers la couverture du risque de la perte de travail ou le désendettement, mais vers sa politique de l'emploi, notamment aux entreprises.

Ainsi, il a inscrit dans le projet de loi de finances de la Sécurité sociale 2023 une réduction des recettes de l'assurance chômage. Sur la période 2023-2026, l'État n'allouera pas à l'Unédic les 12 milliards de compensations d'exonération de cotisations sociales sur les bas salaires, mais les versera à France Travail et surtout à France Compétences, dont la plus grande part des dépenses est consacrée à l'apprentissage, notamment sous la forme de subventions aux entreprises (6000 euros par apprenti la première année). Cela aura pour conséquence d'augmenter les intérêts que paie l'Unédic pour sa dette de près d'un milliard entre 2023 et 2027.

Ainsi, la réduction des dettes de l'Unédic sera plus lente. Selon Jean-Eudes Tesson (Medef), qui occupe la présidence de l'organisme paritaire, et Patricia Ferrand (CFDT), sa vice-présidente, le cumul de l'effort national pour lequel l'Unédic a été mis à contribution depuis la crise sanitaire, s'élève à 31 milliards d'euros. De quoi largement relativiser son niveau d'endettement : 38,6 milliards d'euros fin 2027, selon les projections financières de l'association gestionnaire en date de février 2024. Bref, ce n'est pas l'assurance chômage qui contribue au creusement du déficit public, bien au contraire."


https://basta.media/assurance-chomage-s-enrichit-mais-les-droits-des-chomeurs-reculent

10 commentaires:

Anonyme a dit…

https://www.alternatives-economiques.fr/assurance-chomage-gouvernement-sacharne-chomeurs-plus-preca/00111203

Anonyme a dit…

"Gabriel Attal devrait dévoiler – ou plutôt confirmer – ce dimanche 26 mai 2024, dans un entretien à la presse écrite, le contenu de la réforme de l’assurance chômage qu’il veut mettre en œuvre par décret à compter du 1er juillet. Le Premier ministre devrait en toute logique y détailler la mesure centrale que la ministre du Travail, Catherine Vautrin, a déjà abordée auprès des représentants syndicaux et patronaux qu’elle recevait cette semaine : un durcissement des conditions d’affiliation permettant d’ouvrir des droits.

En choisissant d’activer ce levier, le Premier ministre semble faire un choix moins punitif que ce qui avait d’abord pu être envisagé. La durée maximale d’indemnisation, déjà plafonnée à dix-huit mois depuis février 2023, semble épargnée alors qu’il avait envisagé, fin mars sur TF1, qu’elle puisse descendre jusqu’à douze mois. Et pourtant, à moins que le gouvernement n’y remédie, elle aussi va être affectée par la réforme, de sorte qu’un chômeur ne puisse désormais plus être indemnisé plus de quinze mois."
(…)


https://www.liberation.fr/economie/assurance-chomage-pourquoi-la-reforme-pourrait-reduire-la-duree-dindemnisation-a-quinze-mois-maximum-20240524_262RXJLYEJH23AXR5FTBMAJIIQ/

Anonyme a dit…

VAUTRIN TRAVAILLE À LA SANTÉ !

"Mais il y a bien d’autres questions sur lesquelles l’ex-élue Les Républicains (LR), ralliée à la Macronie, planche : « l’acte II » de la transformation du marché de l’emploi, les besoins de financement des hôpitaux, la création d’un congé de naissance… Son emploi du temps est joliment rempli. Tellement rempli que plusieurs de ses interlocuteurs regrettent qu’elle ne soit qu’à temps partiel sur le volet « travail » de son maroquin. François Hommeril, le président de la CFE-CGC, lui a même lancé cette petite pique pleine d’ironie, lors d’une conférence de presse : « J’ai cru comprendre que, depuis quelques mois, [le ministère du travail] était fermé. »

Dès le départ, l’ampleur de ses attributions a frappé les esprits. Au mois de janvier, Catherine Vautrin s’est déployée sur de multiples fronts, des investissements dans le système de soins à l’élaboration d’une loi sur le grand âge, en passant par le temps que les enfants consacrent aux écrans ou à l’évolution des règles sur les congés payés. « Ses prérogatives sont si larges qu’elles font presque penser à l’empire de Charles Quint sur lequel le soleil ne se couchait jamais, déclare Raymond Soubie, président du groupe Alixio et conseiller social de Nicolas Sarkozy quand celui-ci était à l’Elysée (2007-2012). Regrouper dans un même portefeuille le travail, la santé et les solidarités est assez exceptionnel dans l’histoire de nos institutions. »

Des cas de figure un peu équivalents se sont, toutefois, déjà présentés au cours de la Ve République. Exemple : Xavier Bertrand s’est occupé du travail, de l’emploi et de la santé entre novembre 2010 et mai 2012, tout en bénéficiant de l’aide d’un ministère délégué à la formation professionnelle et d’un secrétariat d’Etat chargé de la santé. Peut également être mentionné le ministère de l’emploi et des solidarités, de juin 1997 à mai 2002, qui a été flanqué, selon les périodes, de deux ou trois ministères délégués (dont un à la santé) et d’un secrétariat d’Etat. Chargé des affaires sociales et de l’emploi entre mars 1986 et mai 1988, Philippe Séguin a pu s’appuyer sur un ministère délégué à la santé et à la famille et, par moments, sur deux secrétariats d’Etat (dont l’un sur la Sécurité sociale)."
(…)


https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/05/25/catherine-vautrin-ministre-du-travail-a-temps-partiel_6235475_823448.html

Anonyme a dit…

DES PSE EN SÉRIE À BAS BRUIT

"Si dans l’agroalimentaire, la décision de l’américain Mondez, de fermer son usine de biscuits Pepito de l’Aisne, a ému largement, la cessation d’activité de l’usine de Buitoni à Caudry dans le Nord (un PSE sur 118 emplois), le tiré de rideau de l’abattoir de Socopa en Mayenne (210 suppressions de postes), comme la fermeture d’une usine Labeyrie, dans le Pas de Calais (115 emplois impactés) se sont faits à bas bruit. Le secteur de la céramique et du verre ont été fragilisés notamment, par la hausse du coût de l’énergie. Duralex dans le Loiret est en redressement judiciaire. La verrerie Holophane (Eure) n’est plus. La France a perdu sa dernière usine de production de céramique sanitaire Duravit Bischwiller dans le Bas-Rhin ; sa dernière usine Condat de papier graphique pour les BD en Dordogne ; et ne fabrique plus de papier journal. En attendant la réouverture promise en 2027 de l’usine de recyclage de la Chapelle d’Arblay, les vieux papiers qu’elle triturait sont expédiés par camions en Allemagne...

Les secteurs de la banque, du bâtiment, du commerce, inquiètent également leurs troupes. Orange Bank vient d’engager un PSE concernant 650 salariés dans l’Oise et la Seine-Saint-Denis. La Société générale a annoncé 1 050 suppressions d’emplois, le promoteur immobilier Nexity 502 et Bouygues Immobilier, 225. Dans le commerce, on redoute l’hécatombe. Naf Naf (621 emplois) se débat en redressement judiciaire, Jennyfer, Habitat, Minelli, Pimkie ont annoncé près de 1 000 licenciements. Et Casino racheté par Daniel Kretinsky (propriétaire de Marianne) en prévoit entre 1 293 et 3 267.

Aussi pour redresser la barre, favoriser l’économie circulaire et le verdissement des productions, la CGT organise-t-elle le 28 mai prochain, des états généraux pour l’industrie et le verdissement, auxquels se sont déjà inscrits plus de 700 militants. Signe manifeste, qu’ils ont envie, comme les y invite Sophie Binet, de dépasser le clivage production versus écologie – afin d'offrir une planète vivable à leurs enfants. Un chemin sur lequel patinent encore nombre de politiques!"


https://www.marianne.net/economie/plus-de-33-000-postes-menaces-ou-supprimes-les-licenciements-continuent-a-bas-bruit-alerte-la-cgt

Anonyme a dit…

Gabriel Attal prend le pognon et les chômeurs paieront l'addition
Pure Politique



https://youtu.be/4ZvS_yA9s5I?si=siaWlRHMsyn-xFrs



Gabriel Attal qui veut faire les poches des chômeurs une fois encore, le déplacement d’Emmanuel Macron diversement apprécié et les réquisitions du Procureur de la Cour pénale internationale qui divisent l’Assemblée. C’est le sommaire de ce numéro 78 du Bourbon de Serge.

Journaliste : Serge Faubert
Images : Benjamin Danan
Édition : Maxime Hector

Anonyme a dit…

« On agit au bon moment du cycle, parce que c'est lorsque la croissance s'apprête à repartir . » C'est ainsi qu'Emmanuel Macron justifie le choix de l'exécutif de donner un tour de vis supplémentaire sur l'assurance-chômage . Ce n'est pas du tout l'avis de la secrétaire générale de la CGT.

Sophie Binet a opposé à cette vision optimiste du chef de l'Etat une « liste noire des plans de licenciements » à l'occasion d'une conférence de presse de présentation des états généraux de l'industrie et de l'environnement, qui vont réunir mardi prochain quelque 700 militants au siège de la confédération, à Montreuil."
(…)


https://www.lesechos.fr/economie-france/social/la-cgt-alerte-sur-la-multiplication-des-plans-sociaux-2096781

Anonyme a dit…

LA FLÛTE ET LE PIPEAU COMME ÉLÉMENTS DE LANGAGE...!

LA TRIBUNE DIMANCHE - Vous vous êtes engagé à durcir les modalités d'accès à l'assurance chômage. Qu'avez-vous décidé ?

GABRIEL ATTAL - "Je suis attaché à notre système d'assurance chômage, pilier d'un modèle social que nous voulons préserver. Le cœur du financement de ce modèle social, c'est le travail. Notre action est d'aller vers le plein-emploi. Nos réformes ont permis de créer 2,5 millions d'emplois, notre taux de chômage est au plus bas depuis quarante ans... Nous avons montré que nous n'étions pas condamnés au chômage de masse. Mais si nous ne réformons pas l'assurance chômage aujourd'hui, nous risquons de caler sur la route du plein-emploi. Cette réforme, c'est donc le carburant qui nous permettra de créer toujours plus de travail dans notre pays. C'est aussi un renouvellement de notre pacte social : oui, la solidarité aide ceux qui en ont besoin en cas de coup dur. De plus, le financement de notre protection sociale ne doit pas uniquement reposer sur l'effort de classes moyennes. Les Français nous demandent de valoriser encore plus le travail : c'est ce que nous faisons. Très concrètement, nous allons changer les conditions pour avoir droit au chômage. Jusqu'ici, il fallait avoir travaillé six mois sur les vingt-quatre derniers mois pour percevoir une indemnisation. À l'avenir, il faudra avoir travaillé huit mois sur les vingt derniers. Nous prolongeons la réforme engagée en 2019, dont les études montrent qu'elle produit ses effets. Par ailleurs, nous conservons un régime plus généreux que nos voisins, en nous rapprochant du système allemand, où il faut avoir travaillé douze mois sur trente. Au Portugal et au Royaume-Uni, c'est douze mois sur vingt-quatre, et seize mois sur trente-trois en Belgique."
(…)


https://www.latribune.fr/economie/politique/gabriel-attal-nous-ne-devons-pas-caler-sur-la-route-du-plein-emploi-998361.html

Anonyme a dit…

MARCHÉ DE L'EMPLOI : DES SÉNIORS À TARIF RÉDUITS !

"ll s'agit de récupérer de l'argent"

"Voilà une fois de plus une usine à gaz pour finalement satisfaire une certaine demande du marché. En tout cas, je pense que c'est comme ça que le comprend Gabriel Attal", réagit François Hommeril. "Vous avez fait une carrière à l'encadrement, vous êtes licencié, on vous propose un emploi de plongeur, vous êtes obligé de le prendre parce qu'il y a derrière le spectre du RSA. Mais tout le monde est content : l'employeur a à bon marché une personne plutôt expérimentée et Gabriel Attal peut dire 'regardez comme ma réforme est géniale, j'ai réussi à repousser vers l'emploi des gens qui n'y étaient pas'", raille le président de la CFE-CGC. Il dénonce "des dispositifs factices" qui ne répondent pas selon lui, aux problématiques de maintien et d'accès à l'emploi des seniors.

De manière générale, François Hommeril accuse encore une fois le gouvernement de mener une réforme de l'assurance chômage "populiste". Il estime qu'il "s'agit de stigmatiser le chômeur en partant du principe qu'il est plutôt mal vu dans l'opinion". Mais "cette réforme passera quoi qu'il arrive, il s'agit de récupérer de l'argent", estime-t-il dépité. Le Premier ministre confirme que les règles d'indemnisation de l'assurance chômage seront durcies à compter du 1er décembre. Il faudra travailler 8 mois sur les 20 derniers mois pour être indemnisé, contre 6 mois au cours des 24 derniers mois actuellement. La durée d'indemnisation réduite de 18 à 15 mois "dans les conditions actuelles", a détaillé Gabriel Attal. Le chef du gouvernement assure que ces nouvelles règles visent à "aller vers le plein-emploi" et "valoriser encore plus le travail".

"Cet argument, c'est peut-être le plus scandaleux", réagit le président de la CFE-CGC. Un "argument particulièrement populiste parce qu'il part du principe qu'un chômeur, dès l'instant qu'il est indemnisé, est moins motivé à rechercher un emploi". Or, poursuit François Hommeril, "plus de 90 % des gens indemnisés recherchent activement du travail. Et ça, ce sont les statistiques, les études de la Dares [le service des statistiques du ministère du Travail], de l'OFCE [Observatoire français des conjonctures économiques]"."
(…)


https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/chomage/reforme-de-l-assurance-chomage-gabriel-attal-propose-le-senior-discount-a-moitie-prix-denonce-francois-hommeril-president-de-la-cfe-cgc_6566402.html

Anonyme a dit…

« Comment vais-je faire si le nombre d’heures nécessaire augmente demain ? »

"La prochaine réforme risque d’allonger la durée de travail nécessaire pour pouvoir prétendre aux indemnités chômage. Avant l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir, cette dernière s’élevait à quatre mois de travail au cours des vingt-huit derniers mois. Puis elle a été relevée, en décembre 2021, à six mois au cours des 24 derniers mois. Une nouvelle hausse serait probablement fatale à Mathieu, 38 ans, berger de son état.

Le quadra est arrivé dans ce secteur à la suite d’une reconversion professionnelle, après la perte de son emploi chez un distributeur de presse, en 2020. « J’étais peu qualifié, je me suis dit que travailler au grand air entouré d’animaux pouvait me plaire », résume-t-il. Basé dans le Morvan, Mathieu fait paître ses brebis dans un décor de carte postale, mais la splendeur du paysage ne fait pas oublier la dureté des conditions de travail, pas plus qu’elle n’éloigne le spectre de la pauvreté, que la prochaine réforme fait planer plus que jamais.

Travailleur saisonnier (ses saisons durent de juin à octobre), Mathieu pointe souvent à France Travail. « Jusqu’à présent, nous avions besoin de bosser 910 heures (soit six mois de travail), pour toucher notre indemnisation, précise-t-il. C’est difficile, mais j’y arrive. Comment vais-je faire si le nombre d’heures nécessaire augmente demain ? La plupart des bergers que je connais me disent que ça va devenir extrêmement compliqué de vivre de ce travail… »

En octobre, quand il aura terminé sa saison, Mathieu craint de se retrouver sans rien, ayant épuisé ses droits au chômage. « La situation sera très simple, synthétise le berger : ou bien je retrouve quelques mois de boulot dans une ferme du Morvan. Ou bien je bascule au RSA. »

Emmanuel Macron a juré d’atteindre le « plein-emploi » en 2027, quitte à faire diminuer artificiellement le nombre d’inscrits à France Travail. Pour Philippe, Mathieu, et des centaines de milliers d’autres, cette ambition a un coût social exorbitant…"


https://www.humanite.fr/social-et-economie/assurance-chomage-2/je-suis-tombe-a-460-euros-par-mois-les-precaires-perdants-systematiques-des-reformes-de-lassurance-chomage

Anonyme a dit…

Pauvres «seniors»...
"En avril, patronat et syndicats étaient censés se mettre d’accord sur des mesures qui permettraient de les maintenir dans l’emploi à l’approche de la retraite, alors que les entreprises sont souvent promptes à les pousser dehors, plus ou moins poliment, au motif de leur manque supposé de productivité. Mais le «pacte de la vie au travail» a capoté, les organisations de salariés estimant que les propositions patronales mises sur la table étaient outrageusement timides, pour ne pas dire régressives. Résultat : la situation des salariés de 50 à 64 ans n’a pas foncièrement évolué depuis la réforme des retraites de 2023, dont tout le monde s’accordait pourtant à dire qu’elle devait s’accompagner de mesures pour améliorer leur taux d’emploi. Lequel progresse régulièrement depuis plus d’une décennie, sous l’effet des réformes de 2010 (passage de l’âge légal de 60 à 62 ans) et de 2014 (allongement de la durée de cotisation), mais s’affichait tout de même, en 2023, à un timide 66,9%."
(…)


https://www.liberation.fr/economie/social/assurance-chomage-les-seniors-durement-frappes-par-la-reforme-de-gabriel-attal-20240526_G4XTHT633FBQNNILYKXXQHTPLI/