lundi 5 septembre 2022

L’ économie LIBERALE


 

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Halte là !

La bataille contre les mégabassines s’intensifie. Une carte recense désormais les lieux où ces projets de réserves d’eau sont contestés. Plus d’une centaine sont déjà référencées, notamment à l’est et ouest du pays.
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Des mégabassines « désarmées »

"La sécheresse record de cet été est venue conforter l’idée chez leurs opposants que les bassines sont une forme de « mal adaptation » au changement climatique. C’est d’ailleurs ce qu’ont estimé Valérie Masson-Delmotte, climatologue membre du Giec [1], et Jean-François Soussana, chercheur à l’Inrae [2], lors d’une intervention à l’Assemblée nationale en juillet. À terme, selon eux, il faudra de toute façon changer les systèmes de production pour réduire les besoins d’irrigation.

En attendant, tandis que les arrêtés de restriction d’eau se sont multipliés ces derniers mois, les gérants des bassines ont pu continuer à les remplir en pompant dans les nappes. « Dans quelques années, nous risquons de voir des villages en rupture d’approvisionnement en eau, tandis que des agriculteurs pourront continuer à irriguer, ce qui s’apparente à une véritable privatisation de la ressource », regrette Joaquim. Il observe que les agriculteurs ont besoin de pomper dans la nappe sur des périodes de plus en plus longues pour remplir leurs bassines. « On risque d’arriver à un moment où on ne pourra plus les alimenter. »

La création de réserves de substitution pourrait toutefois devenir de plus en plus coûteuse, notamment en termes de sécurité, car certains opposants sont dans une démarche de désobéissance civile, visant à mettre « hors d’état de nuire » toutes les bassines. Plusieurs réserves ont ainsi été « désarmées » ces derniers mois. Lors d’une manifestation de plus de 3 000 personnes, en novembre, une bassine, à Cramchaban (Charente-Maritime), a été investie par les manifestants, et le démontage de sa pompe a été revendiqué par la Confédération paysanne. La bassine en question fait partie de cinq réserves jugées illégales en mai en raison du manque d’études sur leurs impacts potentiels sur l’environnement.

Mais les actions de « désarmement » peuvent aussi se dérouler plus discrètement. Par exemple le sabotage, en mars, de deux retenues dans la Vienne et les Deux-Sèvres, a été revendiqué par des militants se présentant comme le « comité exécutif de la direction régionale de protection de l’eau ». Début août, des « jardiniers, pêcheurs et amoureux des cours d’eau » ont annoncé avoir enlevé les bâches qui recouvraient deux bassines en Vendée. Une chose est certaine, une fois plus, le prochain rassemblement des anti-bassines risque d’avoir lieu sous haute surveillance."


https://reporterre.net/Guerre-de-l-eau-la-carte-des-bassines-contestees-en-France

Anonyme a dit…

Électricité : pourquoi la situation devient folle
Pure Politique



https://youtu.be/zwVERH3hns4



Si nous sommes obligés de nous éclairer à la bougie cet hiver et de nous enrouler dans des couvertures, ce ne sera pas la faute des Russes. Ne criez pas tout de suite au complotisme. C’est le président de la République lui-même qui nous l’a expliqué lundi soir.

Il faut se rendre à l’évidence. L’instrument de notre indépendance énergétique, le nucléaire, est en rade. Sur les 56 réacteurs dont dispose la France, 31 étaient à l’arrêt lundi 5 septembre. Dans la majorité des cas, il s’agit d’opérations de maintenance. Mais 14 réacteurs présentent des problèmes de corrosion. C’est davantage leur conception que leur maintenance qui est en cause. D’ores et déjà, il est établi que 4 d’entre eux doivent être réparés et ne seront remis en service qu’en février 2023.

L’allocution présidentielle de lundi est passée un peu inaperçue. C’est dommage car elle comportait une seconde annonce plutôt étonnante.Emmanuel Macron s'est prononcé en faveur d'une contribution européenne sur les opérateurs de l'énergie qui font des bénéfices indus. Presque une taxe sur les superprofits.

Verra-t-elle le jour ? Pas tout de suite en tous cas.

Les mécanismes du marché de l'électricité restent opaques. Pour le plus grand bonheur des opérateurs qui se contentent de revendre au prix du marché l'électricité qu'ils achètent à prix cassé à EDF. Ca qui alimente une véritable bulle financière.