jeudi 4 août 2022

Champs jaunis, lacs à sec, coupures d'eau, sommeil perturbé...

Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Tweeté par Avec Mélenchon 🇫🇷 sur Twitter" :

"Champs jaunis, lacs à sec, coupures d'eau, sommeil perturbé... L'été 2022 n'en finit pas de se réchauffer. Une troisième vague de chaleur frappe, depuis mardi 2 août, la France métropolitaine, et ce alors que le pays est concerné par une sécheresse intense. La journée de mercredi devrait être la plus chaude à l'échelle nationale, a averti Météo France, même si ce nouvel épisode caniculaire sera plus court que les précédents.

Cet été caniculaire est-il un aperçu de ce qui nous attend désormais ? Faudra-t-il s'habituer à de telles températures, et à autant de conséquences désastreuses sur nos écosystèmes et notre quotidien ? Si oui, comment s'y adapter ? Les internautes de franceinfo ont interrogé le chercheur François Gemenne, spécialiste de l'impact du réchauffement climatique sur nos sociétés, pour évoquer la crise climatique. Voici ses réponses à vos questions."

https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/crise-climatique/canicule-secheresse-qui-a-encore-le-luxe-de-ne-pas-s-inquieter-le-chercheur-francois-gemenne-a-repondu-a-vos-questions-sur-cet-ete-suffocant_5291170.html



 

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Alors que Etienne se baladait dans la Calanque de Morgiou ce dimanche matin, près de Marseille, il est tombé nez à nez avec un renard. C'est d'abord un bruissement proche qu'il a entendu dans les buissons alentour et enfin, l'animal qui s'est avancé à quelques mètres de lui.
(...)

La faune sauvage impactée par les conditions climatiques

"Comme ce renard, de nombreuses espèces de la faune sauvage sont impactées par le manque d'eau et les fortes températures. Dans un Centre de soins à proximité de Grasse, dans les Alpes-Maritimes, des animaux assoiffés y sont recueillis et soignés comme les choupissons, des bébés hérissons.

Beaucoup plus au Nord, à Fontainebleau, en Seine-et-Marne, ce sont des sangliers qui sont régulièrement aperçus aux abords des villes. Ils recherchent de la nourriture. En raison des mauvaises températures et des intempéries les sangliers affamés doivent faire face à une pénurie de fruits forestiers. En juin dernier, un sanglier avait même était sauvé par les pompiers alors qu'il était entrain de se noyer dans le canal du château de Fontainebleau."


https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/marseille/video-secheresse-assoiffe-affame-rencontre-entre-un-renard-et-un-randonneur-dans-les-calanques-de-marseille-2591440.html

Anonyme a dit…

Faut que ça reste green autour du trou!...


La consommation annuelle d'une ville de 500 000 habitants

"Selon un rapport du Sénat, la consommation totale de tous les golfs représentait en 2002 l'équivalent de la consommation annuelle d'une ville de 500 000 habitants (36 millions de mètres cubes), ce n'est pas négligeable", ajoute le député. Une étude publiée par la Fédération française de golf (PDF) évalue, de son côté, cette consommation à 29 millions de mètres cubes d'eau en 2010. "Le réchauffement climatique est violent dans ses effets, reconnaît Gérard Rougier, de l'Agref, mais des efforts ont été entrepris depuis dans les grands golfs avec une baisse des consommations d'eau d'environ 30%."

Pour Guillaume Martin, ingénieur énergie-climat-mobilité interrogé par Marianne, le débat autour de l'arrosage des greens est symptomatique d'une société qui "n'a pas pris conscience de l'ampleur du réchauffement climatique. Se dire qu'on va potentiellement payer plus cher nos aliments à cause des sécheresses et de leur impact sur le secteur agricole, et qu'en parallèle, on a préféré jouer au golf… C'est sûr que cela pose question", juge l'ingénieur.

Si la dérogation dont bénéficie l'arrosage des greens de golf peut se justifier par la préservation de l'emploi, le maintien et l'acceptabilité, à terme, d'une telle mesure face au changement climatique restent posés."


https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/crise-climatique/vrai-ou-fake-secheresse-l-arrosage-des-greens-de-golf-est-il-vraiment-autorise-malgre-les-restrictions-de-consommation-d-eau_5290852.html

Anonyme a dit…

"En 2018, le tournage d’un film de Nicolas Vanier a causé la perte de 500 œufs de flamants roses en Camargue. Depuis, l’équipe de tournage et le pilote d’ULM, qui témoignent pour Reporterre, se rejettent mutuellement la responsabilité.

Au printemps 2018, une petite histoire est venue troubler le murmure paisible de la Camargue gardoise, scandalisant adulateurs et néophytes d’un emblématique oiseau au plumage rosâtre. Installés dans les salins d’Aigues-Mortes pour la réalisation d’un long métrage, Nicolas Vanier et son équipe de tournage se sont vus reprocher d’avoir causé la perte de près de 500 œufs d’une colonie de flamants roses, alors en période de nidification.

Offusqué, le célèbre réalisateur a immédiatement rejeté l’entière responsabilité sur un prestataire extérieur, pilote d’ULM spécialisé dans la prise de vue aérienne écoresponsable. Une plainte contre X a été déposée par la branche locale de France Nature Environnement (FNE), pour perturbation intentionnelle d’espèce protégée et destruction d’œufs. Puis, le sujet a déserté journaux et comptoirs de bistrots."
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"Réalisateur de longs-métrages à succès comme Loup, Le dernier trappeur ou encore L’école buissonnière, le cinéaste travaillait depuis quelques semaines à la mise en scène de Donne-moi des ailes. Ce film s’inspire de la vie palpitante de Christian Moullec, un ornithologue interprété par l’acteur Jean-Paul Rouve. Dans le film, il entreprend avec son fils un extraordinaire projet de migration en compagnie d’oies sauvages, à bord de son ULM, de la Camargue aux confins de la Norvège.

Le début du tournage ayant lieu dans un milieu humide, une étude d’impacts avait été réalisée et des réunions tenues avec les services de l’État et les naturalistes du coin. « Ils avaient bien conscience qu’ils évoluaient dans une zone à la biodiversité extrêmement sensible, dit Olivier Gourbinot. Ils savaient où il ne fallait pas aller, au risque de déranger l’avifaune. Et pourtant… » Le soir du 7 juin, deux petits aéronefs survolèrent en rase-motte, à plusieurs reprises, la seule colonie de France où les flamants roses se reproduisent."
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"Aujourd’hui, les enquêteurs ont terminé leurs investigations. Le dossier est entre les mains du juge d’instruction et devrait prochainement être présenté devant un tribunal correctionnel. Pour cette destruction de 11 % des œufs de la colonie, le ou les responsables encourent jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende."


https://reporterre.net/500-oeufs-de-flamants-roses-detruits-par-le-tournage-de-Nicolas-Vanier-a-qui-la-faute

Anonyme a dit…

https://www.liberation.fr/politique/le-gouvernement-bouge-ses-fesses-sur-la-secheresse-20220805_R7K6PY72U5DH7H67YWLM74AKGQ/