samedi 30 juillet 2022

Version libérale : Le Maire et la "convergence des luttes"...

Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article ""il est urgent de faire l'inverse de ce que propose le gouvernement"" :

Version libérale : Le Maire et la "convergence des luttes"...
Le président LFI de la commission des Finances a annoncé vouloir se pencher sur les grands groupes qui ne paient pas d'impôt sur les sociétés.

"Le 20 juillet, Éric Coquerel avait annoncé avoir « réussi à obtenir une mission transversale
sur l'évasion fiscale. Pendant cinq ans, on va avoir un commissaire (la députée LFI Charlotte Leduc) qui va travailler sur l'évasion fiscale avec les moyens de l'administration ». Sur franceinfo ce vendredi, l'élu de Seine-Saint-Denis a expliqué les objectifs de la mission, après avoir constaté que Total n'avait « pas payé d'impôt sur les sociétés en France en 2019 et en 2020 ».

« Moi, je ne crois absolument pas que Total ne fasse pas de bénéfices en France. C'est quelque chose qui a plus à voir avec l'optimisation fiscale », a-t-il assuré. « Il n'est pas normal que les PME paient presque 25 % d'impôts en France, alors que les 300 plus grosses entreprises paient 17 % et que des entreprises du Cac 40 comme Total paient zéro impôt », a déploré le député, soulignant que le groupe pétrolier dispose de « 3 300 stations-service en France, près de 35 000 personnes qui y travaillent et 25 % de son activité (en France) ».

« Il y a quelque chose qui ne tient pas », a souligné Éric Coquerel. « C'est là qu'il faudra travailler, comprendre comment ça se passe pour qu'il y ait une plus grande justice fiscale et que ça rentre de l'argent dans les caisses de l'État.»

https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/bruno-le-maire-approuve-eric-coquerel-et-sa-mission-sur-la-fiscalite-des-grands-groupes_205986.html

5 commentaires:

Anonyme a dit…

"Près de 6 milliards de dollars. C'est le bénéfice net engrangé au deuxième trimestre de 2022 par TotalEnergies, selon l'annonce faite par le groupe jeudi 28 juillet. Un bilan plus de deux fois supérieur aux gains du deuxième trimestre de l'année précédente, qui fait grincer des dents et pourrait relancer le débat sur les "superprofits", sur fond de guerre en Ukraine et de contexte inflationniste.

D'abord soutenue par la Nupes et le Rassemblement national (RN), l'idée d'une taxe sur les "superprofits" des grands groupes avait trouvé un écho chez une partie de la majorité présidentielle et au sein du parti Les Républicains (LR), mais avait été rejetée à quelques voix près par l'Assemblée nationale, le 23 juillet, lors de l'examen des amendements du projet de loi de finances rectificative."
(...)


https://www.francetvinfo.fr/economie/automobile/essence/inflation-quels-pays-appliquent-deja-une-taxe-sur-les-superprofits-des-entreprises-en-debat-en-france_5285170.html

Anonyme a dit…

Ce sont les nuits blanches et les vacances des super profits qui s'annoncent !...


"Si les débats sont attendus au Sénat moins électriques qu'à l'Assemblée nationale, ils devront être menés au pas de charge, car prévus seulement sur deux jours, nuit comprise. La Haute assemblée n'échappera pas au débat sur la taxation des «superprofits». Rejetée de peu par les députés, elle a été relancée par les énormes bénéfices engrangés par TotalEnergies, mais aussi Engie et les transporteurs comme CMA CGM. TotalEnergies a plus que doublé son bénéfice net au deuxième trimestre, à 5,7 milliards de dollars.

L'idée d'une contribution exceptionnelle sous forme de taxe, comme appliquée en Grande-Bretagne ou en Italie, sera portée par la gauche mais aussi par le groupe centriste. Son président Hervé Marseille entend faire entendre ses «marqueurs», quitte à «diverger» avec LR, première composante de la majorité sénatoriale de droite. «On a une vision plus sociale que budgétaire», indique-t-il. Son groupe proposera la mise en place d'une contribution exceptionnelle de solidarité sur les superprofits à 20%.

Mais même avec le soutien de toute la gauche, la supertaxe ne devrait pas, sauf surprise, être votée. Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire s'y est vivement opposé, arguant qu'«une taxe n'est pas une réponse à la situation économique de notre pays». La ministre déléguée au Commerce, Olivia Grégoire, a pour sa part renvoyé la question à la fin d'année, «si on se rend compte que les entreprises n'ont pas pris leurs responsabilités à l'endroit des Français»."
(...)

"Députés et sénateurs se réuniront lundi en fin d'après-midi en commission mixte paritaire pour tenter de s'accorder sur une version commune de ce premier volet de mesures, le gouvernement tablant sur une adoption définitive des deux textes au plus tard le 7 août, ce qui permettrait aux parlementaires de partir en vacances."



https://www.lefigaro.fr/conjoncture/pouvoir-d-achat-le-budget-rectificatif-au-senat-avec-la-taxe-sur-les-superprofits-20220801

Anonyme a dit…

Une « apparence de justice sociale », balaie la droite

« Il faut qu’on sorte de ce débat avec au moins un euro de contribution des entreprises », a exhorté Pascal Savoldelli pour le groupe CRCE à majorité communiste. Pour l’écologiste Daniel Breuiller, « il faut des petits impôts pour les petits revenus et de gros impôts pour les gros bénéfices ».

« Tous ces amendements ont le goût sucré des mesures qui n’ont que l’apparence de la justice sociale », a balayé le chef de file des sénateurs LR, Bruno Retailleau, les jugeant « faussement efficaces et faussement équitables ».

Entre autres arguments pour s’opposer à une taxe, le ministre Bruno Le Maire a lui mis en avant la « stabilité fiscale » qui « n’a pas de prix ».

« Les grandes entreprises vont faire un effort pour aider les Français », a d’ailleurs insisté sur ce point le patron des sénateurs RDPI, à majorité La République en marche, François Patriat. Si elles « ne tiennent pas leurs engagements, alors nous en tiendrons compte dans le budget futur ».

TotalEnergies a par exemple annoncé une remise de 20 centimes d’euros par litre de carburant à la pompe entre septembre et novembre dans toutes ses stations-service, puis de 10 centimes par litre sur le reste de l’année."



https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/la-taxation-des-superprofits-egalement-rejetee-par-le-senat_206096.html

Anonyme a dit…

Produire des programmes de qualité coûte un "pognon de dingue"... !


FIN DE LA REDEVANCE : L'AUDIOVISUEL PUBLIC MENACÉ
Le Média



https://youtu.be/IvAZkr7sh98



Le 23 juillet 2022, la suppression de la Contribution pour l’Audiovisuel Public a été votée à l’Assemblée nationale ; 165 voix pour et 57 contre. Cette contribution, aussi appelée redevance télé est un impôt qui concerne tous les foyers possédant un téléviseur, et ce depuis 1948. Elle s’élève à 138 euros par an en métropole et 88 euros en outre-mer. En 2022, elle a rapporté environ 3,7 milliards d’euros de recettes, permettant le financement des programmes de France TV, Radio France, Arte, France Média Monde, l’INA et TV5 Monde.

Emmanuel Macron avait écrit dans son programme la suppression de la Contribution pour l’Audiovisuel Public sans pour autant proposer d’alternatives. A l’heure actuelle, Gabriel Attal, ministre du budget, propose de remplacer le financement par un impôt dédié, par un financement par budgétisation.

Or ce mode de financement, soumis au vote chaque année, ne permet pas de garantir des moyens suffisants et une indépendance satisfaisante. Le service public de l’information et de l’audiovisuel est en danger et les salariés de la profession s’en inquiètent. Les députés de l’opposition espèrent que leur recours devant le Conseil Constitutionnel suffira à faire avorter le projet du gouvernement.

Anonyme a dit…

Le RN ne se bat plus pour l'augmentation des salaires – A. Quatennens
Glupatate


https://youtube.com/shorts/xifRU1zhS2k?feature=share