mardi 8 décembre 2020

(20) Affaire Michel Zecler : Didier Lallement accorde un soutien financier aux policiers mis en examen - Libération

https://www.liberation.fr/france/2020/12/07/affaire-michel-zecler-didier-lallement-accorde-un-soutien-financier-aux-policiers-mis-en-examen_1807939


 Note du reboussier :
Mais qui aide les manifestants mis en examen
Cet allemand mets  des couches sur des couches 

3 commentaires:

Anonyme a dit…

"Nous demandons, M. le Président, le départ de M. Lallement du poste de préfet de police de Paris." Dans un courrier adressé à Emmanuel Macron et publié lundi sur Twitter par le groupe écologiste de Paris, 72 élus de la capitale réclament la démission du préfet Didier Lallement.

"Nous vous écrivons ici en tant qu'élu.e.s parisien.ne.s car nous estimons que la présence de M. Lallement au poste de préfet de police de Paris non seulement n'est pas, comme l'exigerait sa fonction, une garantie de protection de la sécurité des Parisien.ne.s, mais plus encore qu'elle les met en danger", jugent ces élus écologistes, communistes ou membres des groupes Nous Démocratie et Générations.

En cause, les scènes violentes impliquant des policiers dans la capitale ces dernières semaines. Les élus listent notamment l'évacuation du campement de migrants place de la République le 23 novembre mais aussi l'interpellation violente du producteur Michel Zecler."
(...)


https://www.bfmtv.com/paris/paris-72-elus-dont-david-belliard-ecrivent-a-emmanuel-macron-pour-reclamer-le-depart-du-prefet-lallement_AN-202012080203.html

Anonyme a dit…

GAZER, MUTILER, SOUMETTRE
Politique de l’arme non létale


Manifester aujourd’hui en France expose à la violence des armes dites non létales. Paul Rocher montre que ce recours massif à une technologie supposée garantir un maintien de l’ordre plus humain, est la marque d’un étatisme autoritaire de plus en plus intolérant à toute contestation dans une période de recul social majeur. Il ne cherche pas seulement à susciter une indignation morale contre les violences policières mais à « dégager les mécanismes qui génèrent l’escalade de violence étatique à laquelle nous assistons ».
.../...

« Tenue pour acquise, la non-létalité des armes conduit les forces de l’ordre à en faire un usage totalement décomplexé. » Depuis la lettre de recommandation du préfet de police Maurice Grimaud adressée aux policiers à la fin du mois de mai 1968 dans laquelle il rappelait que « frapper un manifestant à terre, c’est ce frapper soi-même », le recours aux armes augmente de façon phénoménale alors même que les policiers sont de plus en plus protégés. Par ailleurs, la profession de policier attire « des profils très particuliers », très souvent convaincus par une conception purement répressive de leur métier, qui suivent un processus de sélection forgeant un esprit de corps prononcé. Une nette majorité sympathise avec l’extrême droite. « La non exemplarité des forces de l’ordre a fait l’objet d’un traitement approfondi dans les sciences sociales qui permet de mieux comprendre pourquoi l’utilisation des armes non létales est si répandue. » De même que la diminution d’autocontrôle des policiers, accentuée par l’anonymat et l’effet de groupe, l’absence de conséquences individuelles et le sentiment d’impunité entretenu par la hiérarchie, ont conduit des chercheurs à qualifier certaines interventions d’ « émeutes policières », au cours desquelles le désir de vengeance des forces de l’ordre est manifeste.

De la même façon, Paul Rocher explore le « savoir d’autodéfense populaire » généré et transmis de manifestation en manifestation : port de lunettes et de masques de plongée, foulards imbibés de citron ou de menthe, street medics, masques à gaz et casques, cortèges de tête. [...] Dans ce domaine, le répertoire d’action vient des quartiers populaires qui ont permis non seulement de parler des violences policières, souvent niées ou considérées comme le résultat d’actes individuels, mais surtout de prendre en compte leurs causes structurelles. « Seul un front large contre les violences policières et pour le désarmement des forces de l’ordre pourra permettre aux masses populaires de s’exprimer à nouveau dans la rue, librement et sans crainte. »
.../...

"En conclusion, Paul Rocher rappelle la recommandation de Frédéric Lordon de manifester la pression physique sur le propre terrain de l’ennemi, dans les quartiers riches, pour faire « ré-éprouver corporellement aux dominants leur situation minoritaire » et « désarmer leur arrogance ». Si pour être pris au sérieux, il faut faire acte de présence, « la violence mutilante voire mortelle » s’y oppose. La violence du capitalisme s’exprime dans la répression mais aussi dans les rapports économiques. « L’absence de violence dans la société moderne n’est rien d’autre que le transfert de la violence à l’État afin de permettre la maximisation des échanges de marchandises. Cette absence a pour contrepartie la menace permanente de violence contre tous ceux qui se trouvent opposés à la reproduction du mode de production capitaliste. » Aussi, « tout appel aux manifestants à dénoncer la violence issue du mouvement social est indécente. [...] "

[...] À lire absolument pour comprendre précisément ce que nous devons dénoncer, ce que nous devons combattre et ne pas naïvement nous satisfaire du retrait (hypothétique) d’une loi ou même d’un article."

GAZER, MUTILER, SOUMETTRE
Politique de l’arme non létale
Paul Rocher
202 pages – 13 euros
La Fabrique Éditions – Paris – Juin 2020


https://lundi.am/Gazer-mutiler-soumettre

Anonyme a dit…

Innocent, il s'est fait tirer dessus par la police, le témoignage de Paul
Mediapart



https://youtu.be/UmJGcD1Gw8o



✓ Retour avec Valentine Oberti sur les violences policières au Bois de Boulogne révélées par Mediapart. Témoignage en exclusivité d’une des victimes.

Paul, 22 ans, s'est fait tirer dessus en 2019 à deux reprises par un policier alors qu'il était innocent. S'il n'a pas été touché par les balles, il est traumatisé et sa vie a changé.

Après les images de la scène révélées par Mediapart, voici son témoignage dans notre émission À l'air libre.

https://www.mediapart.fr/journal/fran...