mercredi 15 avril 2020

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Belle soirée !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Les dix plus grandes fortunes de France ont accumulé 350 Milliards d'euros...
Il est temps de les mettre à contribution !


#Coronavirus #Économie #Facture

COVID-19 : ILS VEULENT NOUS FAIRE PAYER LA FACTURE
Le Média


https://youtu.be/5s7vRR6O6es



Le coronavirus a mis à l’arrêt l’économie en France, en Europe et dans le monde. La crise économique et financière est déjà là. Emmanuel Macron a répété qu’il sauverait l’économie “quoi qu’il en coûte”. Mais déjà, le gouverneur de la Banque de France, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire et les responsables du MEDEF annoncent qu’il faudra faire “des efforts”. Mais qui les fera ? Le capital, gourmand et imprévoyant, sauvé plusieurs fois de ses turpitudes par le contribuable ? Ou alors les travailleurs, qui n’en peuvent plus d’être pressurisés et ne cessent de le dire dans la rue depuis au moins 2016 ?

Interviewé par Le Média, l’économiste atterré David Cayla évoque les différents schémas d’absorption de la dette de l’Etat, mais aussi des pertes des banques et des entreprises. Et bien entendu, les solutions qui sont déjà discutées ne sont pas neutres. Pendant, avant et après le confinement, la lutte des classes continue. Focus sur les enjeux des futurs combats des peuples contre les oligarchies.

Anonyme a dit…

Soupçonnés d'avoir transmis le coronavirus, les pangolins sont victimes d'un braconnage intense
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"Petit mammifère à écailles, le pangolin est probablement un des transmetteurs du virus Sras-CoV-2 à l’origine de l’actuelle pandémie, a confirmé une étude publiée fin mars dans le journal scientifique Nature. Le pangolin, qui compte quatre espèces vivant dans les zones forestières d’Asie du Sud-Est et quatre autres en Afrique, est aussi le mammifère le plus braconné au monde. Selon l’ONG Traffic, un million d’individus auraient été chassés au cours des dix dernières années. Les Chinois, suivis des Vietnamiens, en sont les principaux acheteurs : ils consomment la viande de l’animal, mais utilisent aussi ses écailles, riches en kératine, en raison de leur prétendue vertu thérapeutique. Ce négoce a pris un tel essor que la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (Cites) a classé, en 2016, le pangolin parmi les espèces les plus menacées, et a interdit sa commercialisation. Mais cette convention, signée par 182 pays, dont la Chine, a été jusqu’ici faiblement appliquée.

Si bien que, au lieu de décliner, le marché du pangolin s’est beaucoup développé. Avec un changement important : alors qu’il était auparavant alimenté par des animaux capturés en Indonésie, en Malaisie et au Vietnam, il s’approvisionne désormais beaucoup en Afrique. La raison de cette évolution : le petit mammifère est devenu de plus en plus rare en Asie, victime du braconnage mais aussi de la déforestation, qui lui a fait perdre son habitat. Des chercheurs ont estimé en 2017 qu’entre 400.000 et 2,7 millions de pangolins sont désormais chassés chaque année dans les forêts d’Afrique centrale pour ravitailler le marché asiatique."
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« Les causes du déclin des populations d’animaux sauvages ont facilité la transmission de virus animaux à l’Homme »


"Pour limiter les risques de zoonose, maladie qui se transmet de l’animal à l’homme et vice-versa, il faudrait aussi modifier d’autres comportements humains. Une étude récemment publiée par The Royal Society a confirmé que les activités anthropiques ont fait perdre aux animaux sauvages leur habitat, les obligeant à se rapprocher des humains, ce qui augmente les possibilités d’interactions entre espèces et de transmission de maladies. « Notre étude met en évidence les processus convergents par lesquels les causes du déclin des populations d’animaux sauvages ont facilité la transmission de virus animaux à l’Homme », affirment les auteurs de ces recherches.

"Cette réalité sera de plus en plus difficile à ignorer. Elle est d’ailleurs déjà prise en considération au sein de la Banque mondiale. L’un des cadres de l’institution financière internationale a écrit en mars, que « la déforestation et le changement d’affectation des terres, la fragmentation des habitats, l’empiétement des activités humaines, la croissance démographique et l’urbanisation rapides sont autant de facteurs écologiques, comportementaux et socioéconomiques qui amplifient l’exposition humaine et multiplient les risques de contagion ». Il poursuivait : « Les activités anthropiques annulent l’effet tampon qu’exercent la biodiversité et les écosystèmes, ce qui augmente le risque de voir apparaître une nouvelle pandémie. Inverser ces tendances est, plus que jamais, un enjeu de santé publique mondial. » Des propos qui ne manquent pas de piquant quand on sait que la Banque mondiale a encouragé, pendant des années, l’exploitation industrielle des forêts tropicales, malgré les alertes formulées par des organisations de défense de l’environnement et des biologistes."


https://reporterre.net/Soupconnes-d-avoir-transmis-le-coronavirus-les-pangolins-sont-victimes-d-un-braconnage-intense