Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
mercredi 19 juin 2013
Rembrandt's Night Watch
Envoyé par Elton
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=a6W2ZMpsxhg
Regardez bien ce tableau avant de cliquer sur le lien ci- dessus
Dernier grand oral au Parti socialiste - 20minutes.fr
http://www.20minutes.fr/ledirect/1176271/dernier-grand-oral-parti-socialiste
Note du REBOUSSIER
Que ces barons et ronnes laissent un peu leur place , ils ont sans doute été un jour militant de base , avec le grand âge on oublie.
Peut être que leur ego démesuré leur joue des tours
C' est la meilleure recette pour fabriquer une machine à perdre
Je rends ma carte si on ne me choisit pas qu'elle dit ....Chiche !
Note du REBOUSSIER
Que ces barons et ronnes laissent un peu leur place , ils ont sans doute été un jour militant de base , avec le grand âge on oublie.
Peut être que leur ego démesuré leur joue des tours
C' est la meilleure recette pour fabriquer une machine à perdre
Je rends ma carte si on ne me choisit pas qu'elle dit ....Chiche !
mardi 18 juin 2013
- Mouvement Unitaire Progressiste ..Jérôme Cahuzac a menti. Il a menti à sa famille,...
Laurent Beaud 18 juin 08:01 Jérôme Cahuzac a menti. Il a menti à sa famille, au Premier Ministre, au Président de la République, mais aussi à la Représentation Nationale, dont il est issu, et surtout aux françaises et français.
Au-delà du mensonge, il a contribué à jeter le discrédit sur la classe politique. Il a fait le jeu de la droite, des extrêmes et de tous ceux qui surfent sur le thème du "tous pourris"...En période de crise et de tensions sociales, cela est encore plus grave. Le résultat de la législative de Villeneuve sur Lot lui est intégralement imputable.
Mais le plus paradoxal, c'est que Jérôme Cahuzac, qui a affirmé n'avoir jamais cru à la lutte des classes, nous donne une illustration concrète de la forme qu'elle peut prendre... La fraude fiscale est en effet une des armes utilisées par les plus riches pour s'affranchir de leur juste contribution au financement de la puissance publique. Les Etats, pour compenser ces pertes, sont contraints d'augmenter la pression fiscale sur ceux qui n'ont pas la possibilité de tricher...nous tous !
Cette affaire a mis en lumière, s'il en était besoin, la nécessite de renforcer la lutte contre la fraude fiscale, mais aussi de relancer une vraie réflexion sur la fiscalité : fiscalité européenne sur les entreprises, convergence fiscale au sein de l'UE, reforme de notre fiscalité pour plus de progressivité.
Seulement, trois jours après ses aveux, on apprenait que Jérôme Cahuzac souhaitait malgré tout reprendre son siège de député du Lot et Garonne à l'Assemblée Nationale. Il lui a fallu quelques temps avant de rebrousser chemin, mais le mal était fait. Il est le seul responsable des résultats catastrophiques de ce week end.
Après le mensonge, l'immoralité. Comme disait Michel Audiard : "Les cons, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît !".
Le non-cumul des mandats doit, dans les plus brefs délais, entrer en vigueur, et s'accompagner d'une mesure "temporelle" : mandat unique, renouvelable une fois. Cela éviterait les conflits d'intérêts et renouvèlerait profondément le personnel politique.
lundi 17 juin 2013
Les affaires du Golf nouveauté et petit rappel ...
Le Midi Libre
Alès : un avis mi-figue mi-raisin pour le golf de Saint-Hilaire
Quatre points à étudier : trois oui, un non Le dossier d’enquête publique portait sur quatre points : la déclaration publique, la mise en compatibilité du plan d’occupation des sols de Saint-Hilaire, la mise en compatibilité de celui de Méjannes-les-Alès (également concerné pour 20 hectares sur 359 au total), et l’enquête parcellaire.
Pour ces trois derniers points, les commissaires enquêteurs ont émis des avis favorables "sous réserves qu’une déclaration d’utilité publique soit prononcée par l’autorité compétente". Autrement dit, le préfet qui, de toute façon, a le dernier mot. C’est lui, en effet, qui prend ou non un arrêté d’utilité publique, les avis des commissaires enquêteurs n’étant que consultatifs.
En ce qui concerne la demande de DUP, le point le plus important puisqu’elle permet les expropriations, elle reçoit un avis défavorable.
Le golf de neuf trous n’est pas "pertinent"
Le golf doit s’étendre sur 145 hectares, avec un parcours de 18 trous, un autre de 9, à vocation pédagogique. "Il est incontestable qu’un golf 18 trous est un atout pour le développement d’un territoire et peut devenir un élément de valorisation de l’environnement.
Mais la question de la pertinence du 9 trous reste posée", lit-on dans les conclusions qui pointent également le fait que "l’utilité et la rentabilité" n’en sont pas démontrées et qu’il "porterait gravement atteinte à des exploitations agricoles dynamiques".
Le rapport estime également que le golf 18 trous "ne sera pas économiquement viable s’il ne draine pas une clientèle extérieure plus importante que celle estimée par la Fédération française de golf. Or, aucune étude sur l’équilibre entre l’offre et la demande n’a été réalisée".
La zone économique remise en cause Les commissaires regardent le volet économique d’une manière assez étonnante : la zone de 29,3 hectares leur semble mal positionnée. On lit "sa desserte routière est aléatoire et la synergie alléguée avec le Capra reste vague, sa localisation nuit à l’activité agricole et (...) à la qualité de vie des habitants. Elle est susceptible de porter atteinte à l’image du golf". La question sur la nécessité même de créer une zone économique est carrément posée.
La question de l’eau et de l’arrosage du golf
L’enquête estime que "l’impact des prélèvements sur la ressource constituée par les nappes souterraines n’est pas suffisamment étudié" et suggère un dispositif "innovant" (recycler les eaux de la station d’épuration) pourtant interdit par la Dréal.
De la nécessité d’une DUP
Si les enquêteurs imaginent que "le nombre d’emplois créés sera supérieur au nombre d’emplois détruits dans l’agriculture", ils déplorent toutefois un "étalement urbain non maîtrisé et une consommation excessive d’espace au détriment du patrimoine bâti et archéologique et des espaces agricoles qui sont une composante importante du paysage".
Mais finalement, l’argument massue des enquêteurs est que, comme l’Agglo possède déjà une centaine d’hectares, une DUP n’est pas nécessaire, en tous cas pour une superficie aussi importante. "Le maître d’ouvrage a la maîtrise foncière de la quasi-totalité de l’emprise du golf 18 trous, il semble en effet qu’il lui sera facile d’acquérir les parcelles de M. Georges dont le complexe touristique sera le premier bénéficiaire du golf".
De quoi aboutir à un avis défavorable à la demande de déclaration d’utilité publique.
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Ce que dit Christophe Cavard Député EELV Gard
20130613 cavard le golf par zimprod
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les réponses de José Bové + l'immense lac imaginaire de M. Granier
Bonjour,
Enfin lors de son interview sur ML le 8 juin, Granier, le président de la Chambre d'agriculture du Gard explique notamment sa volte-face de dernière minute parce qu'il dit avoir "obtenu que soit créé 2 retenues de 6 hectares qui seront remplies avec de l'eau d'hiver". C'est à dire qu'il veut au total une retenue d'eau de 12 ha. A titre de comparaison c'est la superficie exacte du lac de Coucouron.. ; c'est plus grand que le lac du Camboux (8ha) et m^me que la cité de Carcassonne (11 ha). La retenue d'eau entre le Pont Neuf et le Pont Vieux à Alès c'est à peine 3 hectares donc M. Granier veut 4 fois cette superficie en lacs sur la zone! Comme il a divisé la période de pompage par 2 ( 4mois et demi au lieu des 9 prévus par les promoteurs du projet) , du coup, il a multiplié la surface de stockage sur la ZAD par 2. Fallait y penser. Alès plage va paraître bien petit à coté de St Hilaire plage!
A+
http://www.midilibre.fr/2013/06/06/tchat-avec-jose-bove-lundi-10-juin-a-11-h-posez-vos-questions,711879.php
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Bonsoir,
Je sais c'est un peu long pour un communiqué. J'ai les pièces jointes citées pour étayer ce texte.
A propos de l’interview de M Granier sur la ZAD golfique : un impossible exercice indécent de haute-voltige… pour tenter de retomber sur ses pieds
Dans son interview (Midi Libre 8 juin) , M. Granier , président de la Chambre d’Agriculture du Gard et de la SAFER du Languedoc-Roussillon, se défend d’être, selon son propre terme, un « faux-cul ». Sauf que si on considère les faits et seulement les faits qui sont très têtus, son comportement dans cette affaire ne laisse planer aucun doute. Sa tentative désespérée de justification , à usage surtout interne compte tenu des remous provoqués par sa volte-face personnelle de dernière minute, sans en référer à son bureau, ne fait que l’enfoncer davantage.
Avant de revenir à la chronologie étayée des faits , il convient de rappeler que M. Granier connaît le projet de ZAD de St Hilaire depuis très longtemps au moins pour 2 raisons : d’une part ce sont ses services qui avec la Segard ont réalisé ces dernières années l’enquête de dureté foncière sur la zone de 360 ha; d’autre part l’association St-Hilaire-Durable l’a interpellé à plusieurs reprises sur le risque de disparition de terres agricoles,…. risques qu’il dénonce dans tous ses écrits.
Revenons aux faits importants de ces derniers mois :
· 11 janvier 2013 : réunion d’examen du dossier de DUP relatif au projet les Hauts de St Hilaire à la sous-préfecture d’Alès avec une trentaine de participants (municipalités concernées, agglo d’Alès, Smage, DDTM, Conseil Général etc..). M. Granier invité, était absent (non excusé) et , bizarremment, n’a envoyé aucun représentant de la Chambre d’Agriculture pour le suppléer (voir CR ci-joint). Dans le compte-rendu de cette réunion, signé par le sous-préfet, on remarque que le problème de la disparition de l’essentiel des terres agricoles (82% soit 260 ha) n’a pas du tout été abordé ! On peut penser que l’absence (volontaire ou pas), en tout cas très opportune, d’un dirigeant de la Chambre d’Agriculture a facilité cet « oubli ». Au passage, il convient aussi de noter que peu de participants avaient lu le dossier (il est vrai d’environ 1000 pages) qui allait être soumis quelques semaines plus tard à l’enquête publique sinon, ils n’auraient pas laissé passer de grosses bourdes.
· 11 février 2013 : la chambre d’agriculture émet un avis négatif (voir PJ) qui n’est pas joint au dossier d’enquête publique. Comment oublier la chambre d’agriculture parmi les avis des personnes publiques associées alors que ce projet prévoit de ne conserver (provisoirement ) qu’une trentaine d’hectares cultivables sur près des 300ha dans la zone et de pomper dans une nappe phréatique proche du Gardon pour irriguer les golfs. Cet avis négatif (et non « une sorte de OUI mais » ), très discret, a été mis , en annexe, par un paysan du secteur à l’appui de sa contribution hostile au projet. Il a dû aller le chercher à la Chambre. Comme cette information a été reprise par d’autres citoyens lors de leur contribution à l’enquête publique, l’agglo inquiète par la publicié donnée à cet avis important, a donc réagi dans l’ombre ( comme d’habitude sur ce dossier), pour obtenir un autre avis , forcément favorable, de la Chambre d’Agriculture du Gard.
· 30 avril 2013 : le dernier jour de l’enquête publique, à 5 minutes de la clôture des avis, nous avons appris par le directeur technique alésien en charge du dossier que ce premier avis négatif du 11 février ne valait rien et que le président de la chambre d’agriculture venait d’émettre un autre avis, favorable celui là au projet. Il l’avait dans son cartable (voir PJ) ! Pour expliquer cette volte-face, il faudrait rentrer dans le jeu obscur des magouilles et connivences politiciennes qui pèsent plus que les convictions affichées. La lettre ci-jointe adressée en fin avril par M. Granier à son cher Max en dit beaucoup sur ce type de pratique qui ne peut qu’écœurer, non seulement les agriculteurs mais tout citoyen ordinaire qui nourrissait encore quelques illusions sur la moralité dans notre démocratie.
Dans cette interview justificatrice du 8 juin, M. Granier insiste sur les 30 ha agricoles préservés (provisoirement ) mais, curieusement, il oublie les 260ha qui vont disparaître ! Pas mal de dégâts agricoles pour un projet qualifié, non sans rire, par M. Granier d’« agricolo-économique » ( en le lisant plus d’un paysan expropriable a dû penser à un projet « agricolo-comique »). En outre, il prétend que le pompage dans la nappe du Gardon durera 5 mois (15 octobre-15 mars ou 1er mars selon son dernier avis) alors que les porteurs du projet ont prévu de pomper officiellement 9 mois, du 15 septembre au 15 juin. Enfin, il s’accapare sans retenue les mérites de l’opération " remarquable », au domaine de la Grange des Près (120 ha) à Barjac où plusieurs jeunes paysans sans terre ont été installés. La réussite de cette opération en cours, effectivement remarquable, doit beaucoup à la persévérance de Terrre de Liens , au maire de Barjac..etc, plus qu’à M. Granier qui n’a fait qu’accompagner cette initiative. Aujourd’hui, il s’en sert pour sa pub.
Conclusion sous forme de question pour les bacheliers : qu’est-ce qu’un mensonge ? Selon le dictionnaire, c’est affirmer ce qu’on sait être faux, nier ou taire ce qu’on devrait dire, au gré des circonstances et en fonction de son intérêt . Dans le monde des politiciens, tous ou presque cachent, contournent, déforment systématiquement la vérité, sans en ressentir la moindre gêne. L’important c’est de faire croire pour conserver son petit ou grand pouvoir, ses petites ou grandes prérogatives. Compte tenu de son comportement, le président de la Chambre d’Agriculture du Gard et de la Safer LR, M. Granier, semble avoir l’étoffe d’un « grand politicien ».
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dimanche 16 juin 2013
vendredi 14 juin 2013
jeudi 13 juin 2013
La commune est le premier niveau de la République exemplaire que les socialistes ont commencé à bâtir. La commune est aussi le cadre de l’expression démocratique de proximité, le lieu où doit naître et s’épanouir pleinement la citoyenneté
Nos 14 attentes pour 2014 -
Afin de préparer les futures investitures (octobre 2013), et en conformité avec leurs engagements pris face aux militant-e-s lors du congrès, les représentant-e-s de la motion « Oser. Plus loin, plus vite » présentent ci-après leurs « 14 attentes pour 2014 », à destination des candidat-e-s au titre de 1er des socialistes.
Nous invitons chaque militant à interroger les candidats sur la base de ces attentes et d’établir leur choix en fonction des réponses.
1. Un engagement des élu-e-s. Le/la candidat s’engagera à n’avoir aucun autre mandat exécutif. Les adjoint-e-s doivent pouvoir consacrer au-moins 20% de leur temps à leur mandat.
2. Un respect des règles. Conformément aux statuts et au règlement intérieur du Parti Socialiste (article 1.4.3) « Non-cumul des mandats et fonctions »), le/la candidat-e n’aura pas de mandat de parlementaire.
3. Un renouvellement démocratique. Conformément aux statuts et au règlement intérieur du Parti Socialiste (article 1.4.3) « Non-cumul des mandats et fonctions »), le/la candidat-e n’aura pas déjà exercé 3 mandats de maire ou plus, ou exercé-e cette fonction durant plus de 18 ans.
4. Un engagement pour la transparence. Le/la candidat-e s’engagera à publier son patrimoine ainsi qu’une déclaration d’intérêts au-début et à la fin de son mandat.
5. Une parité sans concession. Les présidences de commission, les postes d’adjoint-e-s et toutes les fonctions seront attribuées à parité entre élus hommes et femmes.
6. Une gouvernance partagée. Afin de respecter la vie démocratique, le/la candidat-e s’engagera à créer tout conseil représentatif utile (par ex. un conseil des jeunes, un conseil des artisans, commerçants, indépendants et entreprises, un conseil des sages, …).
7. Une exemplarité de la gouvernance. Le/la candidat-e s’engagera sur la publication des réclamations citoyennes et des réponses apportées, ainsi que sur la publication des statistiques et informations budgétaires, …
8. Un engagement à rendre compte. Le /la candidat-e s’engage à rédiger un bilan annuel écrit de son mandat afin que les citoyens puissent suivre l’évolution de la commune vis-à-vis des promesses faites lors de la campagne.
9. Une participation citoyenne. Le/la candidat-e laissera une place importante à la consultation citoyenne sous toutes les formes possibles : commissions ouvertes au public, conseils municipaux retransmis en ligne (lorsque les moyens techniques le permettent), présentations en ligne des projets municipaux, ouverture de forums participatifs,…
10. Une responsabilité globale. Le/la candidat-e engagera, pour chaque grande décision, une réflexion sur chacun-e des 4 axes suivants : responsabilité financière, sociale, sociétale et environnementale.
11. Une gestion responsable. Le/la candidat-e s’engage à ce que chaque euro dépensé soit un euro utile à la collectivité. Il/elle s’engage ainsi à œuvrer à une mutualisation des dépenses au niveau de regroupements de communes et éviter les emprunts toxiques. Il s’engage également à privilégier la gestion en régie municipale ou le recours par Délégation de Service Public aux entreprises de l’Economie Sociale et Solidaire.
12. Une exemplarité des pratiques. Le/la candidat-e s’engage à avoir un comportement d’employeur exemplaire à travers, entre autres, le respect du statut des salariés communaux, la chasse au temps partiel subi et l’abandon des statuts précaires.
13. Une action pour l’emploi et l’insertion. Le/la candidat-e engagera une démarche permettant de faciliter l’accès à l’emploi sur la commune, notamment au sein des entreprises implantées sur le territoire, mais aussi en organisant l’emploi au sein des services municipaux, en favorisant le recours aux clauses sociales dans les marchés publics, et en soutenant l’Economie Sociale et Solidaire.
14. Une action environnementale. Le/la candidat-e s’engage à lancer une démarche Agenda21, à développer autant que possible l’agro-écologie et les filières courtes. Il/elle s’engagera aussi concrètement pour la transition énergétique en développant les potentialités en énergie renouvelable de son territoire et en favorisant les fournisseurs d’électricité 100% renouvelable et solidaires.
Ce qui est attente, est engagement.
Laurent Beaud
PS Texte collectif de camarades engagé(e)s et attendu(e)s de
Petite contribution de réflexion après Le Teil
J’étais très curieux du village des possibles que la pluie a contribué à rendre impossible. Donc à suivre.
Ainsi la semaine s’est réduite au week-end de la démocratie réelle à venir, dans une atmosphère souvent chaleureuse et assez humaine, tenu compte de l’amère évidence que la communauté n’existe pas encore et qu’il n’y a que l’illusion d’être ensemble collectivement.
Comment cela pourrait-il changer ? Voilà la question toujours implicite tout le long du rencontre mais souvent tue, au delà des échanges divers, mis en œuvre, avec passion confuse mais sincère, par les citoyens de nulle part que nous sommes.
Tout rencontre spontané laisse sortir les quelques affinités mais surtout les différences entre les individus. C’était le cas à Le Teil, grâce au gros et remarquable travail de préparation de Bernard et de ses quelques amis passionnés de OPDLM qui a constitué le don d’un espace/temps où chacun a pu essayer d’être soi même.
Identités et différences émergent au niveau du comportement autant qu’au niveau de la conscience car les vieux clivages sont loin d’être dépassés (aussi peu d’ailleurs que les frustrations personnelles qui les alimentent). D’ailleurs, les courbatures idéologiques douloureuses augmentent au fur et à mesure que le vieux monde est toujours là, et même plus que jamais, hélas. Derrière chaque militant marche toujours une quelque morale, pas nécessairement cohérente, qui voit en toute négation un reniement, en toute prise de parole une prise de pouvoir.
Quand rien ne change jamais, la moralisation bureaucratique des autres est la dernière activité possible pour cacher notre impuissance (ou manque de passion véritable) à changer le monde. Ainsi les limites inévitables des individus deviennent souvent les boucs émissaires d’un collectivisme de bistrot qui séduit les quelques militants mondains venant en touriste à consommer du discours alternatif.
Il y a donc, dans la faune que nous sommes, le beau parleur narcissique et le bobo à l’affût pour ne pas se laisser faire par aucun discours trop librement étalé. Dénoncer les hiérarchies et le pouvoir est absolument prioritaire. Comment ne pas être solidaires, donc, avec une telle sensibilité même si elle se traduit souvent en une hargne bureaucratique à mesurer le nombre de mots et le temps de parole d’autrui ? Malheureusement, celui qui, au nom de la démocratie, se proclame donneur de parole, finit presque toujours pour en profiter et se donner le droit de parler à son aise pendant qu’il mesure la parole des autres. Il faudra peut-être arriver à régler cette question si importante différemment : que chacun étale ses savoir ou présumés tels en liberté, sans la guillotine d’un peuple frustré qui se contente de partager sa frustration sans jamais dénoncer l’impuissance qui le frustre.
La vraie limite sociale évidente de ceux qui parlent beaucoup c’est d’empêcher les autres d’en faire autant, mais l’égalité ce serait donc que chacun parle à sa guise et non pas que tous parlent si peu. Il n’y a pas d’égalité sans liberté ni sans une protection accrue des différences visibles. Il nous faut du temps, du vrai temps libre des contraintes d’esclaves, et bien sur le droit absolu de rappeler aux parleurs, à chaque instant, le côté névrotique de la prise de parole, l’éventuel excès disharmonique de leur expression et notre envie d’en faire autant.
D’un côté l’occupation narcissique du territoire, de l’autre l’espace octroyé à quelques catégories choisies, voila deux erreurs spéculaires à corriger.
Obliger les jeunes, les femmes ou les pandas à s’exprimer relève du paternalisme de prof ou de psychologue et non pas de la liberté démocratique ou de l’égalité fraternelle.
Pour favoriser l’expression de chacun, il faudrait plutôt laisser agir librement les affinités électives qui tendent spontanément à diriger chacun dans le collectif le plus attirant. J’ai apprécié, par exemple, dans l’atelier que j’étais appelé à animer, l’absence d’un certain nombre d’individus qui ne trouvent probablement pas sympathique ce prétentieux transalpin venu faire la leçon, cette espèce de philosophe marginal qui parle beaucoup.
La magie fait que souvent une antipathie légère se révèle aussi réciproque que les coups de foudre et c’est très bien ainsi. Cela n’empêche pas de boire un pot ensemble, ou parfois même de communiquer un peu. On peut aimer un peu tout le monde, mais pas faire l’amour avec tout le monde, même pas en théorie.
Donc, que chaque jouissance cherche et trouve son interlocuteur possible, en théorie comme en pratique. L’ensemble des différences étalées fera un monde nouveau selon la sensibilité de Fourier et non pas de Staline.
La peur est effectivement partout, mais elle est un symptôme et non pas une justification. L’insécurité est un sentiment phobique. Il faut donc la traiter comme un alibi symptomatique et non pas comme une juste revendication ou une sage précaution.
Ainsi on dépassera, peut-être, le jeu hypnotique et sadomaso qui porte à se soulager de façon solitaire en accusant tous les autres de sa solitude. Nous sommes seuls tous ensembles et on se réunira véritablement le jour où on satisfera ensemble quelques désirs plutôt que revendiquer obsessionnellement, comme des syndicalistes du quotidien, des tragiques besoins culpabilisants.
De ma part, la seule partie que je peux assumer, je dis : assez des intellectualismes confusionnistes qui pour se réapproprier des mots se revendiquent du populisme et du nationalisme. Pourquoi, alors, ne pas se réapproprier aussi du fascisme et du racisme ?
Tolérance pour tous, dépassement des idéologies, bien sur, mais au-delà des droites et des gauches, il reste toujours nécessaire de choisir son camp, camarades ! Donc je partage encore avec l’IS cette devise pratique : pas de dialogue avec les provocateurs, pas de dialogue avec les cons ! (Je n’oublie pas, néanmoins, que nous sommes tous le con de quelqu’un d’autre, d’où l’importance des affinités électives).
Assez de thérapies de laboratoire pour soigner l’économie, alors qu’il s’agit de sauver les hommes de la pathologie économique.
La vraie réappropriation des mots c’est de leur faire dire ce que leur étymologie laisse entendre. L’économie est la bonne gestion de la « maison », donc une économie domestique. Un point c’est tout.
Un populiste est un démagogue manipulateur du peuple et non pas un ami du peuple. La cause du peuple est celle du peuple lui-même et non pas celle de ses pasteurs autoproclamés.
Un nationaliste n’est pas un patriote d’une nation vivante, mais un autoritaire mettant sa nation idéologique devant celles d’autrui qui ne reconnaît même pas.
Assez aussi des quelques touristes de la révolution qui participent aux rencontres comme à un festival ciné. Ils sont émus aux larmes après un film, comme si les grecs et les Mapuche n’existaient pas sinon dans la projection.
Si on pense que la révolution est en Grèce, c’est là qu’il faut aller voir, sinon on pourrait plutôt intervenir ici et maintenant dans notre vie quotidienne qui ne manque pas non plus de révolutions nécessaires dans nos affectivités, notre activité, notre exclusions intimes et sociales, etc. Cela est une forme de solidarité avec les autres moins spectaculaire à mes yeux.
Les poètes bureaucrates adorent toujours le calcul obsessionnel des doigts qui se lèvent vers le ciel car cela est la meilleure manière d’ignorer la lune qu’on a honte d’avoir raté tout le long d’une vie perdue à la gagner sans broncher.
Que cela soit à propos d’un discours, d’une personne ou d’un livre, les suiveurs éternels d’une vérité indiscutable et changeante comme les idéologies, finissent toujours par être déçu des gourous qu’ils n’arrêtent pas de chercher frénétiquement. Tant mieux, mais quand arrêteront-ils de suivre avant et de haïr ensuite ?
Tout cela n’a plus de sens car plus rien de l’ancien monde hiérarchique ne peut participer au dépassement nécessaire de la société du spectacle.
Sans la prétention de tout comprendre ou dire, mes mots expriment une bonne partie de mon sentiment.
Avec ma sincère amitié,
Sergio Ghirardi
P.S. Sorry for my french, I’m italian !
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