vendredi 11 avril 2025

Jeudi 1er mai, manifestons pour la paix et contre la guerre sociale !

 
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12 commentaires:

Anonyme a dit…

FICHAGE DE LFI, HARCÈLEMENTS, FAKE-NEWS : QUE CACHE "FRONTIÈRES", LE «MÉDIA» QUI PERSÉCUTE LA GAUCHE
Le Média


https://youtu.be/t_Ee_dts3dQ?si=dkBHcG0TD2bhdtzm


Pour ce nouveau numéro de “Au cœur de l’actu”, nous avons choisi de faire un focus sur un média, si on peut le qualifier ainsi, devenu le porte-voix de l’extrême-droite identitaire, raciste et xénophobe. Le Magazine “Frontières”, au pluriel, anciennement appelé “Livre Noir” a décidé, tout bonnement, de ficher des collaborateurs et collaboratrices parlementaires, engagés selon lui dans des luttes d'extrême gauche, et dont le magazine a divilgué des informations personnelles et confidentielles, identités, photos et même adresse de permanences parlementaires. Une cabale politique et idéologique de ce média Zemmouriste, consignée dans un dossier ciblant la France insoumise et intitulé « LFI, le parti de l’étranger ». Pour protester contre cette pratique dangereuse pour leur intégrité physique, des collaborateurs et collaboratrices parlementaires, essentiellement de Gauche, ont organisé mercredi un rassemblement dans les jardins de l’Assemblée Nationale. Manifestation que couvrait des personnes présentées comme journalistes de Frontières et qui ont été exfiltrées du rassemblement. En plus des Collaborateurs et collaboratrices parlementaires, c’est vraiment toute la Gauche qui est visée puisque Frontières a publié une Cartographie de ce qu’ils considèrent comme l’extrême-gauche, une carte où l’on retrouve pêle-mêle des militants écologistes, antiracistes, féministes, des médias, dont le nôtre d’ailleurs, bien positionné entre les islamo-gauchistes et les anti-flics. Une carte assez farfelue sur laquelle on retrouve autant des Louis Boyard, Rokhaya Diallo, que des Yann Barthes, Alain Soral, Dieudonné et même Médecins sans Frontières. Entre Menaces, harcèlement, fake news et fichage… Quelle est donc cette nouvelle engeance d’extrême-droite qui se sert des codes du journalisme dans le but de faire avancer l’agenda identitaire ? Éléments de réponse avec nos invités : Amine Snoussi, Collaborateur parlementaire LFI, également militant antiraciste et fondateur du collectif “StopHagrah”. Arnaud Bonnet, député écologiste de Seine-et-Marne, Anna Margueritat, photojournaliste, et en visio, Romain Eskenazi, député socialiste du Val d'Oise.

*****

Quand leurs bêtises s'arrêtent aux Frontières de l'Assemblée Nationale...!

https://www.francetvinfo.fr/politique/front-national/journalistes-du-media-frontieres-exfiltres-a-l-assemblee-nationale-le-rn-va-refuser-de-reprendre-les-travaux-apres-la-publication-d-un-communique-de-yael-braun-pivet_7181415.html

Anonyme a dit…

Vencorex : le projet de coopérative écarté, 400 postes supprimés

"En Isère, la reprise du groupe chimiste par une entité portée par des salariés, des industriels et des collectivités locales n’a pas convaincu
GRENOBLE - correspondance

"L’annonce faite, à l’avant-veille de la décision, d’une mise de 45 millions d’euros par une entreprise de
chimie indienne n’aura pas suffi à convaincre les juges du tribunal de commerce. Vencorex, acteur
majeur de la chimie dans le bassin grenoblois produisant du chlore, de la soude, de l’hydrogène et des
isocyanates, ne sera pas repris sous la forme d’une société coopérative d’intérêt collectif (SCIC). C’est le
concurrent de Vencorex, le chinois Wanhua, qui reprendra très partiellement l’activité sur le site de Pont-de-Claix (Isère) par le biais de sa filiale hongroise BorsodChem, a décidé le tribunal, jeudi 10 avril.
Une poignée de salariés avaient monté dans l’urgence ce projet, alors que le concurrent chinois décidait
d’améliorer son offre, six mois après le début du redressement judiciaire en septembre 2024 , explique Fatima Bellaredj, déléguée générale de la Confédération générale des SCOP et des SCIC (CGSCOP).
« C’est une forme relativement récente de société coopérative, qui compte encore assez peu d’exemples dans l’industrie
C’est un statut qui permet d’engager différentes parties prenantes autour d’un projet économique pour le territoire. »
Pour les salariés de Vencorex, la SCIC avait l’avantage de pouvoir faire entrer dans son capital des collectivités territoriales et des industriels, partenaires commerciaux ou non de l’entreprise, qui avaient déjà fait part de leur intérêt. Un modèle qui avait du sens alors que, sur la plateforme chimique où se trouve Vencorex, et plus
largement dans le bassin grenoblois, de nombreuses entreprises dépendent directement ou indirectement de l’activité de Vencorex, faisant d’ailleurs craindre un véritable efet domino en cas de fermeture de l’usine.
En quelques semaines, les porteurs du projet ont réussi à réunir plusieurs dizaines de lettres d’engagement
d’industriels, désireux de participer au capital social de la future entité créée sous forme de société par actions simplifiées (SAS), et même, pour certains, de s’installer sur la plateforme et de profiter des infrastructures existantes. Début avril, Olivier Six, entrepreneur grenoblois coporteur du projet, indiquait à la sortie du tribunal
vouloir « créer une plateforme d’innovation chimique » sur le site de Pont-de-Claix."
(…)


Le Monde
https://journal.lemonde.fr/data/4492/reader/reader.html?t=1744408...

Anonyme a dit…


(…)
« Vigilant »

Des collectivités territoriales et une quarantaine de salariés avaient aussi manifesté leur volonté d’entrer au
capital de la future SAS. Un consortium de cinq banques avait été réuni pour discuter des possibilités de prêts bancaires, et le ministre de l’industrie et de l’énergie, Marc Ferracci, avait confirmé l’engagement d’un euro public pour un euro privé investi. Mais le gouvernement avait exclu l’hypothèse de participer directement au capital de la future SCIC, participant donc essentiellement sous la forme de prêts.
Le projet aura cependant manqué de temps face à un projet de reprise ferme, bien que très partiel – un atelier et une cinquantaine de salariés sur les 450 que comptait l’entreprise –, du concurrent chinois. L’hypothèse d’une nationalisation temporaire, longtemps soutenue par les salariés, les syndicats et une partie de la classe politique,
a été balayée par le gouvernement de François Bayrou, explique Séverine
Dejoux, élue CGT au CSE de Vencorex et coporteuse du projet.
« Nous avons perdu du temps à porter cette renationalisation, mais parce qu’on y croyait. On nous a dit qu’on nous accompagnerait »
Pour le tribunal de commerce de Lyon, le plan, pas encore bien ficelé, des salariés n’a pas constitué une offre ferme, . Le délai de quatre
semaines, demandé pour finaliser le bouclage des engagements, est apparu intenable, car ( ........) , a relevé le tribunal dans son jugement.
« Les conditions suspensives n’étant pas levées et le financement n’étant pas réuni » « la trésorerie ne
permet pas de garantir la mise en sécurité du site au-delà de quinze jours » « Par ailleurs, aucun élément concret n’est transmis au tribunal sur l’obtention du financement de la reprise dans le délai demandé, laissant ainsi planer un doute sur la finalisation possible du projet de reprise »
L’épilogue est amer pour les salariés et tous ceux qui étaient impliqués dans la démarche, qui ne manquent pas de pointer les incohérences dans le discours du gouvernement. « Cela fait vingt ans que c’est comme ça. Combien defeurons industriels a-t-on bazardés ? On a des discours sur la réindustrialisation de ce pays, mais l’Etat aurait dû,depuis le début, être l’acteur d’animation de cette démarche. Est-ce normal que ce soit aux salariés, aux éluslocaux, aux entreprises de ce territoire de chercher des solutions ?»
Du côté du ministère de l’industrie et de l’énergie, on se veut plus positif, malgré le couperet du tribunal de
commerce : (…) , explique son cabinet, affirmant la volonté de Marc Ferracci d’agir au niveau européen et d’être sur la reprise par le chinois Wanhua.
« Le travail mené autour de la SCIC montre qu’il y a des projets qui peuvent justement être mariés et
s’installer sur cette plateforme. Il faut qu’on y travaille, et c’est l’ambition du ministre que de mettre en place une
méthode et une gouvernance pour s’en assurer »


Le Monde
https://journal.lemonde.fr/data/4492/reader/reader.html?t=1744408...

Anonyme a dit…

SÉRIE EP. 3 PARTIS : LA BATAILLE DES IDÉES
Avec l’Institut La Boétie, La France
insoumise structure son école de pensées

"En deux ans, la « fondation insoumise » a formé mille
militants et s’est imposée comme une interface entre le monde universitaire et la sphère mélenchoniste. Un témoignage de la contre-offensive intellectuelle de la
gauche critique face à la « crise d’hégémonie néolibérale ».

La France insoumise (LFI) citée comme source d’inspiration par le Parti socialiste (PS) ? À l’heure du
retour des grandes rivalités à gauche, l’idée semble incongrue. Le candidat au poste de premier secrétaire au
congrès du PS, Boris Vallaud, prend pourtant l’Institut La Boétie (ILB) – le groupe de réflexion coprésidé par Jean-Luc Mélenchon et la députée Clémence Guetté – comme modèle pour envisager de créer une «Académie Léon Blum ».
Le député des Landes n’est pas le premier ni le seul à jalouser cet outil d’élaboration idéologique et de formation politique. Dans une interview au Point où il appelait à
« tourner la page Mélenchon », l’eurodéputé Place publique
Raphaël Glucksmann concédait que les Insoumis avaient « travaillé, développé une vision idéologique, déployé une stratégie politique et construit des réseaux militants »,
regrettant le retard des autres partis de gauche. L’ILB, qui organise chaque année la moitié des ateliers et conférences aux Amfis d’été de LFI, est à la confluence de tous ces
enjeux.
Deux ans après son inauguration dans sa nouvelle forme, la «fondation insoumise » s’est imposée dans le paysage politique et intellectuel, concurrençant l’audience et le
rayonnement de la fondation Jean-Jaurès (proche du PS),
de la Fondation de l’écologie politique (liée aux Écologistes)
et de la fondation Gabriel Péri (liée au Parti communiste français – PCF), plus discrètes. La manne parlementaire du mouvement, bien plus conséquente qu’en 2017, participe à financer ce succès.
« L’effet de rattrapage sur les autres laboratoires d’idées à gauche est impressionnant », se réjouit Cécile Gintrac, coresponsable du département de géographie de l’ILB.
Depuis son poste d’observation, cette sympathisante de LFI, enseignante en géographie en classes préparatoires littéraires, a pu constater la capacité de la sphère
mélenchoniste à attirer des ténors de la géographie critique comme le Suédois Andreas Malm et le Britannique David Harvey, qui ont tous deux accepté de diriger une
« chaire » de quelques conférences au sein de l’ILB.
« Je ne vois aucun parti politique prendre ces questions
[liées à la critique de la marchandisation des villes – ndlr]
de manière frontale, sauf Mélenchon et La France insoumise », confiait David Harvey à Mediapart lors de sa
venue à Paris, en 2023. « Si cet espace devient incontournable à gauche, c’est parce que beaucoup
d’intellectuels sont en demande d’un dialogue qui n’existe pas, ou plus, chez les autres », estime aussi le sociologue Ugo Palheta."
(…)

Anonyme a dit…

(…)
Crise de croissance

"Pour Cécile Gintrac, qui donne bénévolement un cours sur
les luttes urbaines aux élèves du « cursus renforcé » de l’ILB – un programme d’un week-end par mois pendant six mois –, « le fait que l’institut ait été porté par Jean-Luc
Mélenchon, qui y croyait vraiment, et par Clémence Guetté, qui travaille beaucoup, n’est pas pour rien dans la légitimité intellectuelle qu’il a acquise».
Dans son bureau de première vice-présidente de l’Assemblée nationale, orné d’un grand tableau de piscine
dans le style de David Hockney, Clémence Guetté savoure :
« Les socialistes n’ont pas d’équivalent, ni en matière de
formation militante ni en matière de lieu de respiration et d’enrichissement intellectuel. On l’a vu au moment où on a
négocié le programme de la Nupes puis du Nouveau Front
populaire. Je pense qu’ils nous envient ça. » Ce succès d’estime, y compris chez des adversaires, ne sort pas de nulle part.
Au lendemain de la présidentielle de 2022, où Jean-Luc Mélenchon avait emporté près de 22 % des suffrages
exprimés, les têtes pensantes de LFI décident de tout faire pour tenter de cranter ce résultat en répondant à une double nécessité.

« Il y avait une forte demande des Insoumis parce qu’il y a un besoin important pour mener la bataille
culturelle. »
Clémence Guetté, coprésidente de l’Institut La Boétie

En pleine crise de croissance, le mouvement ne peut plus
compter seulement sur les militant·es historiques formé·es
au Parti de gauche (PG) ou sur la « filière » Sciences Po Paris, qui fournit nombre de ses jeunes cadres. L’élection de soixante-quinze député·es – contre dix-sept en 2017 – et l’embauche de leurs collaborateurs et collaboratrices
parlementaires ont asséché le vivier des militant·es les plus
éprouvé·es tandis que les nouveaux affluent, souvent sans expérience politique préalable.
C’est le moment d’une prise de conscience : « Pour gouverner, il faut des cadres aguerris et capables d’exercer le pouvoir, y compris dans les ministères », résume Ugo
Palheta, membre du NPA qui a coordonné le premier livre
de l’ILB, Extrême droite : la résistible ascension(Amsterdam, 2024), signé par un collectif de dix-huit
universitaires.
Indépendamment de la logique institutionnelle, la nécessité de s’armer intellectuellement pour participer à la guerre des idées contre le Rassemblement national (RN) est aussi une demande de la base : « Il y avait une forte
demande des Insoumis parce qu’il y a un besoin important pour mener la bataille culturelle : nos militants sont très friands des contenus en ligne, mais ils sont aussi avides de
connaissances théoriques et de pouvoir organiser des
événements permettant la réflexion à proximité de chez eux », explique Clémence Guetté.
(…)

Anonyme a dit…

Enracinement et « quatrième bloc »

"Tous les trois mois, un stage régional de trois jours est
ainsi proposé par l’ILB – Lille (Nord), Marseille (Bouchesdu-Rhône), Nantes (Loire-Atlantique), Bordeaux (Gironde), Tours (Indre-et-Loire), Caen (Calvados), Toulouse (HauteGaronne) ont déjà été couvertes. Depuis janvier 2023, en
cumulant ces stages et le cursus renforcé (un programme
fondé sur quatre piliers : matérialisme, humanisme global,
ère du peuple et pratiques militantes), mille Insoumis·es
ont bénéficié de ses enseignements.
LFI renoue ainsi avec la « politique des cadres » des écoles de formation du PCF à son époque la plus faste. « On a beaucoup pensé à ces écoles pour deux de leurs réussites :
leur caractère massif et leur rôle dans la promotion d’élus
ouvriers, car sans politique active des partis ce sont toujours
ceux qui sont programmés pour être cadres qui le deviennent », explique Antoine Salles-Papou, jeune
responsable de l’école de formation de l’ILB et collaborateur de Jean-Luc Mélenchon.
Pour chaque promotion du cursus renforcé, les soixante dix candidatures retenues sont finement sélectionnées.
Sur les cinq premières, 57 % des élèves avaient moins de 30
ans, 35 % n’avaient pas un diplôme plus élevé que le bac ou pas de diplôme du tout, et 59 % avaient un niveau de revenu mensuel inférieur à 1 500 euros. Beaucoup des
candidat·es LFI aux législatives de 2024 étaient déjà passés
par ce filtre et ce sera à nouveau le cas aux municipales de 2026 – un livre collectif de l’ILB sur les communes est d’ailleurs prévu pour octobre aux éditions Amsterdam.

« Pour imposer nos analyses, il faut les rendre estimables même pour nos adversaires. »
Antoine Salles-Papou, en charge de l’école de formation

De cette manière, LFI poursuit sa stratégie du « quatrième bloc » – consistant à rehausser la participation des classes
populaires – par d’autres moyens : alors que les militant·es
populaires ont tendance à être maintenu·es à distance des
positions dirigeantes et des mandats par les partis politiques, comme l’a montré le sociologue Raphaël
Challier, les Insoumis·es cherchent à corriger cette loi d’airain.
Par la même occasion, LFI tente de pérenniser sa relation avec les universitaires – nombre d’intellectuel·les ayant
appelé à voter Mélenchon en 2022 puis rejoint le parlement
de l’Union populaire. Le journaliste Jean-Marie Durand écrivait dans son enquête Homo intellectus (La Découverte,2019) : « Jamais la politique électorale et le travail
intellectuel n’ont été à ce point déconnectés l’un de l’autre. » Quelques années plus tard, les choses ont changé à la gauche de la gauche. « On a pensé l’ILB comme une interface qui met en contact les militants insoumis avec le
savoir en sciences sociales, et le milieu universitaire avec le
monde militant », synthétise Antoine Salles-Papou.
Contrairement à la pratique qu’a pu avoir le PCF à une époque, l’ILB se défend de tout dogmatisme. « L’ILB mène un travail contre-hégémonique dans le domaine spécifique
de la bataille des idées. Pour imposer nos analyses, il faut les
rendre estimables même pour nos adversaires », explique le
coresponsable de l’école de formation en référence aux
« journées économiques » de l’ILB où sont intervenus, par exemple, l’économiste Jean Pisani-Ferry (ancien proche
d’Emmanuel Macron), le grand patron Michel-Édouard Leclerc ou encore Olivier Blanchard, ex-chef économiste au Fonds monétaire international (FMI).
Une stratégie du sérieux aux antipodes de celle de la
conflictualité promue sur le front de la bataille médiatique et électorale : l’ILB est ainsi l’endroit où la diabolisation de LFI bute."
(…)

Anonyme a dit…

SABRI, COMME "SANS ABRI"...
ET STARBUCK À LA POUBELLE !

80 SDF dans tout l'aéroport

"Je commençais par les SDF, on les connaît tous. Il y en a qui sont là depuis plus de 20 ans. Je connais une femme adorable, d'une grande dignité qui ne demande jamais rien, même pas un verre d'eau. Une autre lave son linge ici et puis l'étend". Ils sont des dizaines à Marseille-Provence, 80 dans tout l'aéroport selon Sabri.

La distribution des invendus s'étend ensuite aux femmes de ménage et aux agents de sécurité. Sabri raconte que les femmes de ménage sont celles de l'aéroport, "elles nettoyaient chez nous en échange de nourriture". Il dit qu'il ne s'est jamais caché, que tout se passait dans la plus grande transparence, sous les caméras de vidéosurveillance. "Ma direction était au courant, le directeur opérationnel de l'aéroport aussi" affirme-t-il. "Il y avait une surproduction, mon supérieur me disait que c'était bien comme ça, de continuer. Sinon, il était obligé de sortir de l'enceinte de l'aéroport pour jeter dans des poubelles spéciales, ça a un coût".

La version de la direction est évidemment différente. "Aucun salarié n'a le droit de partir avec de la marchandise destinée à être jetée. Celle-ci doit être jetée dans les containers à poubelle prévus à cet effet sauf décision contractuelle dans les accords des franchises, indique le DRH du groupe SSP. Toutes les pertes doivent être typées en caisse sur le logiciel des stocks le jour-même où elles ont eu lieu", dans le courrier de licenciement, que France 3 Provence Alpes a pu consulter."
(…)


https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/marseille/je-suis-fier-d-avoir-donne-a-manger-un-employe-d-aeroport-licencie-pour-avoir-offert-des-sandwichs-invendus-a-des-sdf-3137743.html

Anonyme a dit…

@JLMelenchon

Le Canada et le Québec libre, c'est notre affaire face à Trump !
Soutien effectif et affectif au Canada, à son indépendance et à nos cousins québécois


https://youtube.com/shorts/fy5kSHXrNSY?si=0uekXbMsQEGDp6-e

Anonyme a dit…

Gestion de l’eau, votation citoyenne ou épicerie solidaire

"La semaine dernière, René Revol, maire de Grabels et cofondateur du Parti de Gauche, était l’invité des Insoumis du Gard. Élu depuis 2008 à la tête de cette commune limitrophe de Montpellier, il est venu partager plusieurs exemples concrets de la traduction des valeurs insoumises dans la gestion municipale. Il a également livré « quelques trucs qui accrochent les gens et permettent de participer à la révolution citoyenne ». Thème central du programme porté par Jean-Luc Mélenchon : la VIe République, avec pour objectif de redonner le pouvoir aux citoyens. À l’échelle locale, cela se traduit par « des référendums d’initiative citoyenne », explique René Revol.

Comment ça fonctionne ? « Vous pouvez l’inscrire directement dans le règlement intérieur de la commune, avec, par exemple, un déclenchement automatique si 10 % des électeurs en font la demande », précise l’élu, en évoquant sa propre expérience, notamment lors du passage en régie municipale de la gestion de l’eau. « Le préfet m’a appelé pour me dire que je n’avais pas la compétence. Je lui ai répondu que c’était une votation citoyenne organisée sur les listes électorales. J’ai même ouvert le vote aux jeunes de 16 ans et aux étrangers. » Résultat : « Nous avons obtenu un taux de participation de 50 %, ce qui est énorme pour un sujet peu traité dans les médias nationaux. Et 90 % des votants se sont prononcés favorablement. »

Grabels a également mis en place un Conseil citoyen pour la transition écologique : « C’est ce conseil qui a décidé de l’installation des îlots de fraîcheur. Nous avons coconstruit un plan d’action ensuite validé par le conseil municipal. Ces instances, ça vous nourrit au lieu de rester enfermé dans votre mairie. » René Revol se félicite aussi d’avoir mis en place un « bouclier communal » : « Le CCAS a des missions obligatoires, mais elles sont limitées. On peut aller plus loin. Nous avons créé un service du logement. Nous avons aussi ouvert une épicerie solidaire. Les bénéficiaires doivent être éligibles, cela représente environ une centaine de personnes. Ils viennent avec leurs sacs, on respecte leur dignité et leur liberté de choix. Ils paient 10 % du prix. Cela coûte 20 000 € par an sur un budget communal de 10 millions : c'est que dalle ! »

Même logique pour la création d’un marché en circuit court, « l’un des premiers de l’Hérault », qui « fonctionne très bien tout en jouant un rôle social et éducatif ». Nul doute que ces réflexions nourriront les acteurs insoumis de Nîmes dans l’élaboration de leur projet municipal."


https://www.objectifgard.com/politique/expresso-mairie-dirigee-par-la-france-insoumise-mode-demploi-145548.php?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwZXh0bgNhZW0CMTEAAR5t_xCkLlG2rqhvz7SZ0KnQMbefKdHPUPfl95xV8cNHYIlAKVNQWgIFwlp0uw_aem_yIkpWkxfIx9NrzuBoEG9ng#Echobox=1744701022

Anonyme a dit…

Canada, Québec, Trump, Guerre commerciale - Jean-Luc Mélenchon invité sur Le Canal Nouvelles
JEAN-LUC MÉLENCHON


https://youtu.be/bN8yHp4DavA?si=0imIlBRhENOwmMwT


Jean-Luc Mélenchon est intervenu sur la chaîne Le Canal Nouvelles à l'occasion de son déplacement au Québec, le 14 avril 2025.

Jean-Luc Mélenchon rejette les « valeurs » dominantes de la société capitaliste qu’il associe à la cupidité, au productivisme destructeur et à la marchandisation généralisée. Il affirme que son insoumission est d’abord politique : c’est une insoumission au capitalisme et au négationnisme écologique, illustré à ses yeux par Donald Trump, qu’il décrit comme dangereux non pas parce qu’il serait fou, mais parce qu’il suit un projet cohérent de domination mondiale et de relance par l’économie de guerre, visant notamment la Chine.

Face aux tensions géopolitiques, il refuse les représailles économiques qui pèseraient sur les peuples, soulignant que l’inflation n’est jamais supportée par les capitalistes mais toujours par les plus modestes. Il évoque avec émotion son attachement au Québec, lié à la francophonie, et déplore que les grandes puissances, notamment le Royaume-Uni et les instances européennes, ignorent la voix des Québécois et des Canadiens. En leur exprimant sa solidarité, il insiste sur la nécessité de bâtir des ponts humains et politiques entre les peuples, au-delà des intérêts économiques et militaires.

Enfin, il revient sur le rôle de la gauche, qu’il appelle à une radicalité assumée, c’est-à-dire à aller à la racine des problèmes. Il critique la social-démocratie, qu’il juge effondrée et sans remise en question, et plaide pour une alternative claire, portée par une conscience écologique aiguë. Il termine sur un appel vibrant aux jeunes et aux citoyens : prendre la parole, penser à l’échelle de l’humanité, et agir en conscience dans un monde au bord du basculement.

Anonyme a dit…

Partis : la bataille des idées

Avec l’Institut La Boétie, La France insoumise structure son école de pensées

"En deux ans, la « fondation insoumise » a formé mille militants et s’est imposée comme une interface entre le monde universitaire et la sphère mélenchoniste. Un témoignage de la contre-offensive intellectuelle de la gauche critique face à la « crise d’hégémonie néolibérale ».

La France insoumise (LFI) citée comme source d’inspiration par le Parti socialiste (PS) ? À l’heure du retour des grandes rivalités à gauche, l’idée semble incongrue. Le candidat au poste de premier secrétaire au congrès du PS, Boris Vallaud, prend pourtant l’Institut La Boétie (ILB) – le groupe de réflexion coprésidé par Jean-Luc Mélenchon et la députée Clémence Guetté – comme modèle pour envisager de créer une « Académie Léon Blum »."
(…)


https://www.mediapart.fr/journal/politique/120425/avec-l-institut-la-boetie-la-france-insoumise-structure-son-ecole-de-pensees

Anonyme a dit…

Les dépenses sociales dans le viseur

"Autre poste de dépenses dans le viseur : les dépenses sociales, rouvrir le débat sur l'abattement fiscal de 10% pour les retraités. Même si, deux ans avant la présidentielle de 2027, il y a le risque de se mettre à dos cet électorat assidu. Une nouvelle réforme de l'assurance-chômage est aussi envisagée, au risque de braquer les syndicats. Une somme de ballons d'essai, ou plutôt des hypothèses de travail soumises à "co-construction", promet Matignon. "C'est la méthode Bayrou", défend un ami du Premier ministre, qui reconnaît qu'elle n'est "pas toujours comprise."


https://www.francetvinfo.fr/economie/budget/budget-2026-mille-feuille-territorial-abattement-fiscal-pour-les-retraites-ces-economies-qu-envisage-francois-bayrou_7192407.html