LOCALE « On a besoin de réarmer civiquement les esprits »
"Contrairement à d’autres collectivités locales, pourquoi le conseil départemental du Gard a renouvelé son montant de budget alloué à la culture ?
Nous avons un schéma départemental dans le domaine de la culture. C’est coconstruit avec les acteurs culturels. Le schéma départemental de la culture phase deux sera voté lors de la prochaine séance publique et restitué au monde culturel le 16 juin au Pont du Gard. Le fait qu’on ait co-construit ensemble des réponses à la problématique de la diffusion, de la création, de l’éducation artistique, ça nous oblige. J’entends dire souvent que la culture n’est pas une compétence obligatoire alors que c’est une nécessité. […] Nous avons maintenu notre budget à hauteur de 5 M€.
Pourquoi ce budget est si important pour les acteurs culturels et la population gardoise ?
Dans notre société, ce qui peut nous permettre de tisser du lien social, c’est la culture et l’art. Ça ne se voit pas forcément d’un seul coup. Tout ce qui relève de l’émotion artistique, du fait qu’un citoyen ou une citoyenne pourra bénéficier de ces rencontres avec l’art, c’est extrêmement utile. La culture n’est pas que divertissement, c’est aussi l’émancipation humaine. Je suis surpris de constater qu’on assiste nationalement à un déclassement. C’est pour ça que j’avais écrit à Rachida Dati (ministre de la Culture, NDLR) pour cette suppression du Pass culture. Il faut refonder un service public de la culture, mettre le paquet sur l’éducation artistique dans les établissements scolaires.
Quelles conséquences redoutez-vous avec cette suppression du Pass culture ?
Lorsqu’il y avait le Pass culture avec le forfait collectif, ça venait s’ajouter à notre aide. On pouvait mener des projets beaucoup plus ambitieux et longs dans la durée. Les artistes, avec les enseignants, ont besoin de temps. Lorsque le Pass culture, avec la part collective, a été mis en place, nous n’avons pas retiré les moyens. C’était l’occasion de faire plus, ce qui a bien fonctionné l’an dernier. Ce que fait le gouvernement, c’est une faute grave parce que l’éducation artistique reste la porte d’entrée pour des tas de jeunes.
En tant qu’élu, on vous sent très inquiet…
Les acteurs culturels sont sous le joug d’une double menace. La première, c’est la baisse des moyens financiers. Le Département maintient les crédits mais, dans d’autres institutions, ce n’est pas le cas. La deuxième, c’est cette forme de populisme en train de s’installer et qui, finalement, fait le tri entre ce qui serait bien et ce qui ne le serait pas. C’est dangereux ! Certaines se permettent de remettre en cause des formes d’art, notamment celles qui peuvent irriguer une certaine émancipation humaine, et laissent libre cours à une culture frelatée du passé. Lors des campagnes électorales, on a très peu parlé de culture. […] On a besoin de réarmer civiquement les esprits et les cerveaux." (…)
Lundi 24 mars 2025 https://kiosque.midilibre.fr/reader/95c56f7e-a85f-4430-8637-61081870...
Revue électronique « Faire vivre et renforcer le PCF » du 25 mars 2025 :
Pour l’unité des communistes et des anti-impérialistes, contre la guerre et le fascisme. Jeudi 20 mars 2025
S’organiser | 1 | Il subsiste parmi les progressistes, et même les communistes, des contradictions au sujet de la guerre en Ukraine. C’est très dommage parce que la population est hostile à la guerre alors que les parlementaires bourgeois veulent la poursuivre envers et contre tous. Nous sommes bien conscients que le PCF est un peu assis le cul entre deux chaises, mais sa direction a quand même pris des positions courageuses contre la course aux armements.
Ce ne sont pas les paroles mais les actes qui comptent.
Le PCF a voté contre cet acte de piraterie que constitue le vol des avoirs russes, et tous les médias ont dû l’annoncer cette fois. Non seulement c’est un acte de piraterie mais c’est encore une ânerie du même acabit que l’annonce faite par Lemaire « nous allons écrabouiller la Russie ! » Que faites-vous si votre banquier pique les économies de ses clients ? Vous changerez de crèmerie aussitôt. Et c’est bien ce que pourraient faire la Chine et l’Arabie Saoudite, en retirant leurs propres avoirs des banques européennes.
Le PCF choisit le camp de la paix : « La France doit être à l’initiative d’une conférence internationale sur la sécurité et la coopération en Europe ». Et c’est un objectif qui s’impose : établir des rapports fondés sur la sécurité collective au lieu de continuer une guerre perdue, d’y ajouter des victimes et d’y ruiner les peuples d’Europe. L’OTAN a perdu la guerre en Ukraine. Aussi Trump se retire, non pas par sympathie personnelle pour Poutine comme on nous le raconte du matin au soir, mais parce que les USA n’ont pas obtenu le retour sur investissement des milliards dépensés et que l’affaire tourne au vinaigre. Et cela quitte à abandonner le masque inutile de la « défense de l’opprimé ». Et l’humiliation mondiale de Zélensky devant Trump suffirait à démontrer qu’il n’est pas un Che Guevara du XXIe siècle, mais seulement un porte-flingue des parrains américains successifs Le PCF ne peut que poursuivre sa défense de la paix et il a pris ici une position courageuse, qui s’oppose aux bellicistes « de gauche », socialos et vert-de-gris.
Il faut poursuivre dans le bon sens. La sécurité collective est aussi celle de la Russie et sa revendication d’une zone démilitarisée, réclamée depuis très longtemps, correspond aux intérêts des nations riveraines. C’est aussi une revendication qui balaie la parano d’une Russie « impérialiste » et envahissante jusqu’à Brest. Une telle sécurité collective vaudrait d’ailleurs pour tout le continent eurasiatique. Et il n’est pas étonnant que Lecornu s’y oppose avec tant d’énergie. Il veut poursuivre la guerre. Comme dans la fable du scorpion et de la grenouille, l’hégémonisme US entre en guerre économique contre le monde entier parce qu’il est dans sa nature de le dominer, même si la guerre économique ne lui profitera pas. Il entre avec Trump dans une phase de dictature ouverte de sa fraction la plus réactionnaire. Et les résidus du maillon faible européen de l’impérialisme prétendent à la fois affronter les sanctions US, continuer à soutenir l’atlantisme, faire la guerre à la Russie et, pourquoi pas, affronter la Chine. Et dans un premier temps c’est la guerre contre notre peuple.
Les communistes, adhérents ou non du PCF, individuels ou organisés dans des groupes comme le PRCF, et même les anti impérialistes non communistes y compris « insoumis », doivent s’unir pour la paix et contre le fascisme, cesser de couper les cheveux en quatre, viser l’ennemi principal et non tirer sur tout ce qui bouge. Il faut appliquer la méthode « unité – critique – unité », c’est-à-dire partir du désir d’unité et débattre pour parvenir à l’unité. Et non partir du désir de division pour arriver à la division.
Tenons compte de notre faiblesse actuelle. Elle est temporaire, mais ne la prolongeons pas."
"Dépasser le printemps alésien" et "repartir ensemble"
"Malgré ces forts différends, les organisations de gauche soutiendront "jusqu'à la fin du mandat" les cinq élus d'opposition (Béatrice Ladrange, Jean-Michel Suau, Paul Planque, Naïma Guernine et le désormais absent Arnaud Bord), "sans perdre l'espoir de renouer le dialogue sur des bases claires et élaborer une liste unique de toute la gauche et de l'écologie pour les prochaines municipales".
Les chances pour la Gauche de reprendre la mairie alésienne seront en effet uniques en 2026, puisque Max Roustan a laissé son écharpe à Christophe Rivenq, marquant un tournant dans l'histoire politique cévenole. Pour saisir cette opportunité, La France Insoumise, les Écologistes, et Génération.s. appellent "à créer une dynamique unitaire au sein d'un nouvel espace politique, une nouvelle maison commune et instaurer un dialogue afin de repartir ensemble". Les militants poursuivent : "Le cadre de ce rassemblement doit être dépassé. Nous avons la volonté de rendre à notre mouvement un fonctionnement collectif avec une gestion et une animation partagées."
Contactés, Jean-Michel Suau et Paul Planque n'ont pour l'heure pas répondu à notre sollicitation. Une conférence de presse se tiendra ce mardi 1er avril pour davantage expliquer les raisons de cette séparation."
"Sans figure de proue prononcée pour le moment, le mouvement cherche d'abord à "rencontrer les Alésiens pour coconstruire un projet. Les réalités sont différentes d'un quartier à l'autre. Il faut que chacun joue son rôle. Nous devons nous saisir des municipales pour transformer la ville et insuffler une dynamique à travers un renouvellement générationnel, des méthodes, des envies et de la proposition politique". Armand Crépin, leader des Insoumis alésiens, poursuit : "On ne peut pas se contenter de seulement communiquer comme le fait la mairie actuelle. On a tous notre place dans cet après-Roustan définitivement acté."
Ce projet est, pour l'heure, basé, notamment, sur l'école, "maillon essentiel de la vie communale", l'emploi, l'industrie, les dimensions intercommunales et l'eau. Concernant l'insécurité, les représentants estiment que cette "thématique transversale touche principalement les plus fragiles" : "On peut la résoudre en réduisant d'autres problèmes, comme instaurer un environnement de qualité et bienveillant." (…)
4 commentaires:
LOCALE
« On a besoin de réarmer civiquement les
esprits »
"Contrairement à d’autres collectivités locales, pourquoi le conseil départemental
du Gard a renouvelé son montant de budget alloué à la culture ?
Nous avons un schéma départemental dans le domaine de la culture. C’est coconstruit avec les acteurs culturels. Le schéma départemental de la culture
phase deux sera voté lors de la prochaine séance publique et restitué au monde culturel le 16 juin au Pont du Gard.
Le fait qu’on ait co-construit ensemble des réponses à la problématique de la
diffusion, de la création, de l’éducation artistique, ça nous oblige. J’entends dire souvent que la culture n’est pas une compétence obligatoire alors que c’est une nécessité. […] Nous avons maintenu notre budget à hauteur de 5 M€.
Pourquoi ce budget est si important pour les acteurs culturels et la population gardoise ?
Dans notre société, ce qui peut nous permettre de tisser du lien social, c’est la culture et l’art. Ça ne se voit pas forcément d’un seul coup. Tout ce qui relève de l’émotion artistique, du fait qu’un citoyen ou une citoyenne pourra bénéficier de
ces rencontres avec l’art, c’est extrêmement utile. La culture n’est pas que divertissement, c’est aussi l’émancipation humaine.
Je suis surpris de constater qu’on assiste nationalement à un déclassement.
C’est pour ça que j’avais écrit à Rachida Dati (ministre de la Culture, NDLR) pour cette suppression du Pass culture.
Il faut refonder un service public de la culture, mettre le paquet sur l’éducation artistique dans les établissements scolaires.
Quelles conséquences redoutez-vous avec cette suppression du Pass culture ?
Lorsqu’il y avait le Pass culture avec le forfait collectif, ça venait s’ajouter à notre aide. On pouvait mener des projets beaucoup plus ambitieux et longs dans la durée. Les artistes, avec les enseignants, ont besoin de temps. Lorsque le Pass culture, avec la part collective, a été mis en place, nous n’avons pas retiré les moyens.
C’était l’occasion de faire plus, ce qui a bien fonctionné l’an dernier. Ce que fait le gouvernement, c’est une faute grave parce que l’éducation artistique reste la porte d’entrée pour des tas de jeunes.
En tant qu’élu, on vous sent très inquiet…
Les acteurs culturels sont sous le joug d’une double menace. La première, c’est la baisse des moyens financiers. Le Département maintient les crédits mais, dans d’autres institutions, ce n’est pas le cas. La deuxième, c’est cette forme de
populisme en train de s’installer et qui, finalement, fait le tri entre ce qui serait bien et ce qui ne le serait pas. C’est dangereux !
Certaines se permettent de remettre en cause des formes d’art, notamment celles qui peuvent irriguer une certaine émancipation humaine, et laissent libre
cours à une culture frelatée du passé. Lors des campagnes électorales, on a très peu parlé de culture. […] On a besoin de réarmer civiquement les esprits et
les cerveaux."
(…)
Lundi 24 mars 2025
https://kiosque.midilibre.fr/reader/95c56f7e-a85f-4430-8637-61081870...
Revue électronique « Faire vivre et renforcer le PCF » du 25 mars 2025 :
Pour l’unité des communistes et des anti-impérialistes, contre la guerre et le fascisme.
Jeudi 20 mars 2025
S’organiser | 1 |
Il subsiste parmi les progressistes, et même les communistes, des contradictions au sujet de la guerre en Ukraine.
C’est très dommage parce que la population est hostile à la guerre alors que les parlementaires bourgeois veulent la poursuivre envers et contre tous.
Nous sommes bien conscients que le PCF est un peu assis le cul entre deux chaises, mais sa direction a quand même pris des positions courageuses contre la course aux armements.
Ce ne sont pas les paroles mais les actes qui comptent.
Le PCF a voté contre cet acte de piraterie que constitue le vol des avoirs russes, et tous les médias ont dû l’annoncer cette fois.
Non seulement c’est un acte de piraterie mais c’est encore une ânerie du même acabit que l’annonce faite par Lemaire « nous allons écrabouiller la Russie ! »
Que faites-vous si votre banquier pique les économies de ses clients ? Vous changerez de crèmerie aussitôt. Et c’est bien ce que pourraient faire la Chine et l’Arabie Saoudite, en retirant leurs propres avoirs des banques européennes.
Le PCF choisit le camp de la paix :
« La France doit être à l’initiative d’une conférence internationale sur la sécurité et la coopération en Europe ». Et c’est un objectif qui s’impose : établir des rapports fondés sur la sécurité collective au lieu de continuer une guerre perdue, d’y ajouter des victimes et d’y ruiner les peuples d’Europe.
L’OTAN a perdu la guerre en Ukraine. Aussi Trump se retire, non pas par sympathie personnelle pour Poutine comme on nous le raconte du matin au soir, mais parce que les USA n’ont pas obtenu le retour sur investissement des milliards dépensés et que l’affaire tourne au vinaigre. Et cela quitte à abandonner le masque inutile de la « défense de l’opprimé ».
Et l’humiliation mondiale de Zélensky devant Trump suffirait à démontrer qu’il n’est pas un Che Guevara du XXIe siècle, mais seulement un porte-flingue des parrains américains successifs
Le PCF ne peut que poursuivre sa défense de la paix et il a pris ici une position courageuse, qui s’oppose aux bellicistes « de gauche », socialos et vert-de-gris.
Il faut poursuivre dans le bon sens. La sécurité collective est aussi celle de la Russie et sa revendication d’une zone démilitarisée, réclamée depuis très longtemps, correspond aux intérêts des nations riveraines. C’est aussi une revendication qui balaie la parano d’une Russie « impérialiste » et envahissante jusqu’à Brest.
Une telle sécurité collective vaudrait d’ailleurs pour tout le continent eurasiatique.
Et il n’est pas étonnant que Lecornu s’y oppose avec tant d’énergie. Il veut poursuivre la guerre.
Comme dans la fable du scorpion et de la grenouille, l’hégémonisme US entre en guerre économique contre le monde entier parce qu’il est dans sa nature de le dominer, même si la guerre économique ne lui profitera pas. Il entre avec Trump dans une phase de dictature ouverte de sa fraction la plus réactionnaire.
Et les résidus du maillon faible européen de l’impérialisme prétendent à la fois affronter les sanctions US, continuer à soutenir l’atlantisme, faire la guerre à la Russie et, pourquoi pas, affronter la Chine. Et dans un premier temps c’est la guerre contre notre peuple.
Les communistes, adhérents ou non du PCF, individuels ou organisés dans des groupes comme le PRCF, et même les anti impérialistes non communistes y compris « insoumis », doivent s’unir pour la paix et contre le fascisme, cesser de couper les cheveux en quatre, viser l’ennemi principal et non tirer sur tout ce qui bouge.
Il faut appliquer la méthode « unité – critique – unité », c’est-à-dire partir du désir d’unité et débattre pour parvenir à l’unité. Et non partir du désir de division pour arriver à la division.
Tenons compte de notre faiblesse actuelle. Elle est temporaire, mais ne la prolongeons pas."
"Dépasser le printemps alésien" et "repartir ensemble"
"Malgré ces forts différends, les organisations de gauche soutiendront "jusqu'à la fin du mandat" les cinq élus d'opposition (Béatrice Ladrange, Jean-Michel Suau, Paul Planque, Naïma Guernine et le désormais absent Arnaud Bord), "sans perdre l'espoir de renouer le dialogue sur des bases claires et élaborer une liste unique de toute la gauche et de l'écologie pour les prochaines municipales".
Les chances pour la Gauche de reprendre la mairie alésienne seront en effet uniques en 2026, puisque Max Roustan a laissé son écharpe à Christophe Rivenq, marquant un tournant dans l'histoire politique cévenole. Pour saisir cette opportunité, La France Insoumise, les Écologistes, et Génération.s. appellent "à créer une dynamique unitaire au sein d'un nouvel espace politique, une nouvelle maison commune et instaurer un dialogue afin de repartir ensemble". Les militants poursuivent : "Le cadre de ce rassemblement doit être dépassé. Nous avons la volonté de rendre à notre mouvement un fonctionnement collectif avec une gestion et une animation partagées."
Contactés, Jean-Michel Suau et Paul Planque n'ont pour l'heure pas répondu à notre sollicitation. Une conférence de presse se tiendra ce mardi 1er avril pour davantage expliquer les raisons de cette séparation."
https://www.objectifgard.com/gard/ales-cevennes/ales-le-printemps-alesien-seclate-144719.php
"Insuffler une dynamique dans cet après-Roustan"
"Sans figure de proue prononcée pour le moment, le mouvement cherche d'abord à "rencontrer les Alésiens pour coconstruire un projet. Les réalités sont différentes d'un quartier à l'autre. Il faut que chacun joue son rôle. Nous devons nous saisir des municipales pour transformer la ville et insuffler une dynamique à travers un renouvellement générationnel, des méthodes, des envies et de la proposition politique". Armand Crépin, leader des Insoumis alésiens, poursuit : "On ne peut pas se contenter de seulement communiquer comme le fait la mairie actuelle. On a tous notre place dans cet après-Roustan définitivement acté."
Ce projet est, pour l'heure, basé, notamment, sur l'école, "maillon essentiel de la vie communale", l'emploi, l'industrie, les dimensions intercommunales et l'eau. Concernant l'insécurité, les représentants estiment que cette "thématique transversale touche principalement les plus fragiles" : "On peut la résoudre en réduisant d'autres problèmes, comme instaurer un environnement de qualité et bienveillant."
(…)
https://www.objectifgard.com/gard/ales-cevennes/expresso-la-maison-commune-nouvelle-liste-de-gauche-a-ales-144782.php
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