samedi 8 février 2025

Inflation, déficit et cure d’austérité minent l’hôpital public

Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "🚨 Alerte santé : le budget se discute en ce moment" :

Inflation, déficit et cure d'austérité minent l'hôpital public

"Surtout, ce milliard pèse peu face au déficit des hôpitaux qui s'amplifie d'année en année (près de 3,5 milliards en 2024). D'abord, il y a l'inflation, qui pèse dans toutes les dimensions des hôpitaux : achat de matériel, coût des traitements, maintenance des locaux… La Fédération hospitalière de France estime le sous-financement cumulé de l'inflation à 1,3 milliard. « Même les employeurs du secteur revendiquent au minimum 6 % d'augmentation pour passer l'année sans fermer de lits, pouvoir payer les factures énergétiques, des fournisseurs dans des délais raisonnables, et avoir surtout un début de politique dynamique pour fidéliser les agents et embaucher ceux qui nous manquent pour réouvrir des lits qui nous manquent cruellement », rappelait le syndicat FO personnels des services de santé, dans un communiqué fin janvier.

Ensuite, les hôpitaux sont déjà sommés d'éponger le déficit de la CNRACL, la Caisse nationale de retraite des agents collectivités locales, à laquelle sont rattachés les fonctionnaires hospitaliers. Celle-ci atteint un déficit de près de 3,8 milliards fin 2024. Idem pour les primes liées au Ségur de la santé ou la revalorisation des heures de nuit. Des revalorisations « certes attendues et certes nécessaires, mais qui, hélas, n'ont pas été compensées ni financées dans leur intégralité », souligne Zaynab Riet, déléguée générale de la Fédération hospitalière de France au micro de France Info. Là encore, les administrations des hôpitaux sont sommées de les éponger. Le milliard supplémentaire se réduit donc à peau de chagrin."


https://rapportsdeforce.fr/classes-en-lutte/hopital-le-budget-de-bayrou-insuffisant-face-au-quotidien-devaste-des-soignants-020723159

6 commentaires:

Anonyme a dit…

https://www.francetvinfo.fr/economie/budget/info-franceinfo-c-est-completement-indecent-des-associations-decouvrent-la-suppression-d-une-enveloppe-dediee-a-la-recherche-sur-les-cancers-pediatriques_7062767.html

Anonyme a dit…

PLFFS 2025
ENCORE UN PASSAGE EN FORCE POUR ATTAQUER LA SÉCU !

"Alors que les politiques antisociales d’Emmanuel Macron ont été censurées dans la rue et dans
les urnes, François Bayrou persiste et signe, dans un nouveau déni de démocratie, en annonçant
passer en force avec deux 49.3 pour établir le budget de l’État et le budget de la Sécurité sociale
en fin de semaine. Le nouveau Premier ministre veut nous imposer à nouveau les mêmes
budgets que le gouvernement Barnier censuré, avec des coupes claires pour chacun d’eux.
PLF, PLFSS mêmes dégâts !
Qu’il s’agisse du PLF qui accélère la détérioration des services publics comme l’éducation ou
du PLFSS qui prévoit la baisse des prestations de Sécurité sociale et la dégradation de l’offre
de soins, c’est un changement de modèle social que veut nous imposer ce gouvernement à
l’image de ses prédécesseurs. Comme pour le dossier des retraites et leur véritable projet qui
est la capitalisation, les comptes sont présentés de façon biaisée et faussement détériorée afin
de faire accepter l’inacceptable.
L’épouvantail du Déficit et du trou de la Sécu toujours le même mensonge !
Dans le «dérapage» général des budgets, le gouvernement annonce pour la Sécurité sociale un
déficit de 24 milliards d’euros en 2025, au lieu des 16 milliards annoncés en octobre dernier. Le
gouvernement insiste en précisant que sans les mesures prévues par le PLFSS examiné à partir
du 3 février à l’Assemblée nationale, le « trou » se creuserait à 30 milliards.
Un déficit créé artificiellement puisqu’il n’est pas le résultat de dépenses incontrôlées, mais
bien le tarissement guidé des sources de financement (exonérations de cotisations patronales,
cadeaux fiscaux aux riches et aux patrons)"
(…)

Anonyme a dit…

Vive le travail gratuit, en route vers l’esclavage ?
"Ainsi, le gouvernement remet notamment sur la table les 7 heures de travail «gratuit» par
an. «Cette mesure peut, en 2025, générer deux milliards d’euros de recettes fléchées vers
les dépenses sociales» selon Catherine Vautrin. Cette mesure avait pourtant fait polémique,
avant d’être finalement retirée du projet de budget de la Sécurité sociale en novembre. Ce
gouvernement s’entête aussi à baisser le plafond des indemnités journalières versées par
l’Assurance maladie en cas d’arrêt de travail à 1,4 Smic, et non 1,8 comme aujourd’hui, qui
entraînerait une réduction de dépense estimée à 400 millions d’euros. Rappelons que ces
«économies», qui se feraient sur le dos des malades en arrêt maladie, correspond à la baisse
de la compensation des exonérations de cotisations sociales estimée à 650 millions. À croire
que ce gouvernement semble plus enclin à prendre le risque d’une nouvelle censure, coûtant 12
milliards d’euros, que de remettre en cause ses orientations libérales.

Et combien de cadeaux aux entreprises ?
Ne soyons pas dupes, ce sont des choix politiques nourris d’une idéologie ultra libérale et
réactionnaire que ce gouvernement à la solde du grand capital veut nous imposer afin de
continuer à privilégier un patronat qui bat des records de dividendes avec 98 milliards en 2024 et
54,3 milliards pour les seules entreprises françaises. Ce gouvernement fait clairement le choix
de continuer à abreuver le patronat d’aides publiques versées sans conditions (203,2 Milliards
en 2023) financées par l’impôt et à l’exonérer de cotisations sociales (90 milliards en 2024) au
détriment des besoins en éducation, en santé, et en services publics de la population. Preuve en
est le recul sur plusieurs mesures dites défavorables au patronat au fil des négociations comme
la réduction de 4 à 1,6 milliards de « l’effort « demandé aux entreprises via une réduction des
exonérations de cotisations sociales.
Il faut que cela cesse ! Nous ne pouvons accepter ces choix politiques mortifères qui vont
précipiter les travailleuses et travailleurs dans la pauvreté et la misère. D’autres choix sont
possibles !"

Anonyme a dit…

Budget 2025 : tout pour les riches, rien pour le peuple
Jean-Luc MÉLENCHON


https://youtu.be/HWtWTrGB8LQ?si=Z8KJuQCp_EyBeIS5

Anonyme a dit…

"C'EST PIRE QUE CELUI DE BARNIER !" PORCHER DÉZINGUE LE BUDGET DU GOUVERNEMENT BAYROU
Le Média


https://youtu.be/czGDTFamchA?si=lHQgO-WfM_--GJ2n


Le budget a officiellement été adopté au Parlement la semaine dernière, après un 49.3 actionné par François Bayrou, puis par une motion de censure qui n’a pas obtenu assez de votes...
(…)
Malhonnêteté d'un côté, couardise de l'autre !

Anonyme a dit…

À propos des retraites

Bonjour à tou(te)s
Je vous transmets ci-dessous un appel adressé aux fédés syndicales par des militants.
Cet appel a dû paraître sur le site d’Informations Ouvrières (et peut-être ailleurs)
Je l’ai reçu moi-même via une boucle syndicale ÉducNat montpelliéraine sur laquelle je suis.
Il me semble urgent d’alerter les fédés sur le fait que le "conclave" Bayrou sur les retraites est de l’enfumage/un piège...

Appel de militants 

"Aujourd’hui, après le passage par 49-3 du budget Macron/Bayrou, avec l’accord et le soutien des députés d’Ensemble pour la République, des Républicains, du Modem, du Parti socialiste, du Rassemblement national, le doute n’est plus permis.
Le conclave de Bayrou ne relève ni d’une concertation, ni du paritarisme, ni d’un échange libre entre « partenaires sociaux ». Il n’est pas question d’abrogation. Il n’est même pas question de suspension, ou de gel de la « réforme » des retraites dont certains déclaraient être prêts à se contenter. 
Il s’agit d’associer les organisations syndicales aux manœuvres d’un Président et d’un gouvernement rejetés par près de 70% de la population, pour les aider à se maintenir au pouvoir et à poursuivre leur politique de désagrégation sociale et de répression.
Dirigeants syndicaux : ce n’est ni votre place, ni votre rôle, d’être dans le conclave !
Il y a quelques semaines, les dirigeants CFDT, CFE-CGC, CFTC, FO ont signé ensemble avec le Medef un courrier aux instances politiques appelant à « la stabilité » du pouvoir.
Fait inédit : Bayrou, rejeté comme Macron par près de 70% de la population, s’est fait le plaisir de lire ce courrier commun à la tribune de l’Assemblée nationale, en défense de sa politique pour contrer les arguments du groupe LFI.
Deux jours avant le refus du PS et du RN de censurer le gouvernement, Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, a de son côté déclaré : « Nous avons besoin de stabilité ».
Nous estimons que ce n’est ni la place, ni le rôle des dirigeants syndicaux d’appeler à la stabilité du pouvoir et d’y contribuer en participant à ce conclave. 
Votre rôle n’est pas de laisser les mains libres à Bayrou/Macron, qui ne s’en privent pas alors que les licenciements se multiplient, les hôpitaux et services d’urgences sont asphyxiés, des milliers de fermetures de classes sont annoncées dans les écoles, les collèges et les lycées partout dans le pays. 
La stabilité que vous réclamez, voilà ce qu’il en est !
Dirigeants, ce n’est ni votre place, ni votre rôle, d’être dans le conclave.
Contrairement à ce qui est dit ici ou là dans des appels de responsables syndicaux ou politiques, nous ne sommes pas déterminés par les élections de 2027. 
C’est maintenant, c’est en ce moment que les coups pleuvent et suscitent résistances, grèves et occupations pour s’opposer aux suppressions d’emplois, aux fermetures de classes et de services hospitaliers.
Votre appel à la « stabilité » laisse faire les coups contre nous. L’immense majorité de la population reste favorable à l’abrogation de la réforme des retraites, nous aussi : ni stabilité ni conclave !"
J-B T.