lundi 5 août 2024

On va pouvoir acheter des choses que l’on ne peut acheter d’habitude pour les gens qui en ont besoin.


Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "On se souvient de la rave party qui avait, le week-end du 13 et 14 avril dernier" :

Tout pour la Croix-Rouge

"L'action pouvait rejoindre la traditionnelle programmation humoristique du festival. Sans compter, cependant, sa vocation solidaire. Les cartons vendus au public ont ainsi permis de verser 4 500 € à la branche anduzienne de la Croix-Rouge, association bénéficaire de l'initiative. Sans compter les dons anonymes effectués à la marge.

De quoi émouvoir sa représentante, Annick Pogliani : "C'est une générosité sans nom, on ne pensait pas que l'on aurait reçu autant ! Notre budget annuel est de 10 000 € seulement. On va pouvoir acheter des choses que l'on ne peut acheter d'habitude pour les gens qui en ont besoin."

Au quotidien, la Croix-Rouge, à Anduze, aide 300 adultes et 118 enfants sur son secteur. Hormis la mairie, qui leur met à disposition un local avec les frais énergétiques compris, l'association est peu subventionnée. Avec ce jeu, "on va pouvoir acheter des fruits et des légumes frais pour les enfants !", a répété plusieurs fois Annick Pogliani. Un acte qui paraîtrait presque anodin, mais qui semble, pour elle et son équipe, représenter beaucoup."

https://www.midilibre.fr/2024/08/03/au-lol-lalala-danduze-un-bingo-qui-fait-du-bien-a-une-association-caritative-12122568.php

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Beaucoup de transparence et de pédagogie

"La participation consciente réclame de la transparence et beaucoup de pédagogie. « Si on laisse les gens seuls face à ça, cela peut être problématique et peut même conduire à la catastrophe économique », explique Joël Domenjoud. Il préconise d’outiller les personnes. « Les gens ne se rendent pas forcément compte des coûts d’organisation d’un festival, alors il faut faire preuve d’un peu de pédagogie, via une signalétique dédiée, pour expliquer ce que couvre leur participation », renchérit Noé Rozenblat, fondatrice du festival consacré à la décroissance.

« Il n’y a pas de jugement »
Souvent à l’entrée de ces raouts, un petit camembert des dépenses permet de mieux visualiser les postes les plus gourmands. « Le prix conscient s’appuie sur un peu de pédagogie, voilà pourquoi sur un festival de plusieurs jours, il est intéressant de faire des baromètres et de prévenir si, à J2, nous sommes un peu dans le rouge, explique Joël Domenjoud. On le rend visible et les gens décident de faire un effort un peu plus soutenu ou non. En tout cas, il n’y a pas de jugement et c’est toujours selon les possibilités de chacune et chacun. »

D’une manière générale, le prix libre s’appuie sur une générosité qui ne dit pas son nom, un implicite de solidarité qui permet à celles ou ceux qui ne peuvent s’offrir un festival à 20, 30 ou 40 euros la journée, de donner ce qu’il peut sans être jugé, ni empêché. « C’est le modèle économique de la confiance », résume Joël Domenjoud."



https://reporterre.net/En-festival-les-joies-et-malheurs-du-prix-libre