mercredi 26 juin 2024

Que faire ?



9 commentaires:

Anonyme a dit…

"Très bon premier tour, incertain second tour : voilà, schématisée, la situation du Nouveau Front populaire (NFP) telle qu’elle ressort de l’analyse des résultats de la sixième vague du panel électoral menée par l’institut Ipsos pour Le Monde, la Fondation Jean Jaurès, le centre de recherches politiques de Sciences Po, l’Institut Montaigne, Radio France et France Télévisions.

Avec 29 % d’intentions de vote, le NFP atteint un niveau élevé. D’abord, il devance de 9,5 points la coalition présidentielle et constitue de ce fait l’alternative au Rassemblement national (RN). Ensuite, le score du NFP marquerait une progression de près de 5 points si on le compare à celui de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes), lors des élections législatives de 2022.

Enfin, le passage en quelques jours de listes séparées et divisées, aux élections européennes, aux candidatures uniques et au programme commun des élections législatives, s’est réalisé sans dommages excessifs. Séparées, les listes de gauche ont recueilli au total 32 % des voix le 9 juin ; unies, elles peuvent rassembler 29 % aujourd’hui – la déperdition n’est pas nulle (16 % des électeurs de Raphaël Glucksmann, tête de liste pour le Parti socialiste, et 13 % des électeurs de Marie Toussaint, tête de liste Europe Ecologie-Les Verts, disent vouloir voter pour Ensemble, la coalition présidentielle), mais elle était presque deux fois plus importante en 2022 entre l’élection présidentielle et les élections législatives.

Vote d’adhésion et vote d’espoir

Au-delà du niveau, le positionnement de cet électorat souligne le décalage entre les qualificatifs de la bataille politique – l’assimilation du NFP à l’« extrême gauche » – et la représentation qu’il se fait de lui-même. Invités à se situer sur une échelle idéologique, 74 % des électeurs du NFP choisissent en effet la « gauche » et, ironiquement, sont presque aussi nombreux à choisir le « centre » (7 %) que… l’« extrême gauche » (9 %). De la même manière, invités à indiquer de quel parti ils se considèrent le plus proche, les électeurs du NFP choisissent davantage le Parti socialiste (32 %) que La France insoumise (27 %) et Les Ecologistes (13 %).

Dernière série d’enseignements qui documentent la solidité de ce score de premier tour, il s’agit d’un vote d’adhésion et d’un vote d’espoir. Vote d’adhésion parce qu’une nette majorité (62 %) déclare vouloir « faire gagner » son camp plutôt que « faire barrage » à un autre bloc, et parce que le programme, en dépit des critiques qui lui ont été adressées, est jugé par 60 % de ses électeurs à la fois désirable et crédible. Vote d’espoir, parce que, de manière surprenante, les électeurs du NFP font à 66 % le pronostic que le NFP va gagner les élections. Ce faisant, il est logique de constater que 84 % des électeurs du NFP considèrent que « leur choix est définitif » – c’est 8 points de plus que pour les électeurs de la coalition présidentielle."
(…)


https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/06/27/legislatives-2024-pour-le-nouveau-front-populaire-un-premier-tour-prometteur-mais-un-second-tour-tres-incertain_6244423_823448.html

Anonyme a dit…

"Manuel Bompard, coordinateur national de la France insoumise, député sortant des Bouches-du-Rhône, a confirmé jeudi 27 juin sur franceinfo la mise en place d'"une caisse de péréquation" permettant de "mutualiser la contribution sociale entre grandes et petites entreprises" alors que le Nouveau Front populaire souhaite augmenter le SMIC s'il accède au pouvoir au lendemain des législatives.

Dans son programme commun, la gauche souhaite redonner du pouvoir d'achat aux Français en augmentant notamment le SMIC à 1 600 euros et en haussant le point d'indice des fonctionnaires. Les partis d'opposition à la gauche et les représentants des TPE et PME alertent sur une mesure, selon eux, destructrice d'emploi. "Si vous augmentez le SMIC et vous augmentez les bas salaires, c'est de l'argent qui est réinjecté immédiatement dans la consommation populaire", répond Manuel Bompard. Selon lui, les petites entreprises "vont être les premières à bénéficier de l'augmentation du SMIC parce que ça va remplir leurs carnets de commandes", assure-t-il.

Manuel Bompard assure que les "grandes entreprises n'auront aucune difficulté à augmenter le SMIC". Mais pour soutenir les PME et TPE dans cette démarche, le Nouveau Front populaire souhaite "mettre en place une caisse de péréquation" pour "faire payer davantage les grandes entreprises" en termes de cotisations "parce qu'elles en ont les moyens et moins les petites et moyennes entreprises", a-t-il expliqué. La France insoumise avait déjà tenté de proposer l'augmentation du SMIC à 1 600 euros et la mise en place d'une caisse de péréquation dans une proposition de texte dans le cadre de sa journée d'initiative parlementaire en novembre 2022. Le texte a été rejeté par la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale."


https://www.francetvinfo.fr/elections/augmentation-du-smic-a-1-600-euros-manuel-bompard-confirme-la-mise-en-place-d-une-caisse-de-perequation-pour-faire-payer-davantage-les-grandes-entreprises_6629196.html

Anonyme a dit…

« Vu à la télé »

"Dans le département voisin de Charente-Maritime, Les Écologistes ont investi un autre paysan bio, élu pour la première fois aux régionales de 2010 et figure reconnue ces derniers mois avec la crise agricole et la campagne des européennes. « Je pourrais me mettre un pin’s “Vu à la télé”, tellement je suis identifié », s’amuse Benoît Biteau après quelques jours de campagne.

En déplacement ce mardi 25 juin chez un producteur laitier bio frappé par une triple crise — le Covid qui a impacté ses ventes de yaourts, les déboires de l’agriculture bio et la sécheresse de 2022 —, le candidat enfonce le même clou du revenu des paysans. Trois lettres reviennent dans son discours : PSE. Pour paiements pour services environnementaux, un nouveau modèle d’aide financière expérimentée à petite échelle : « Il faut rémunérer les agriculteurs, parce qu’ils prennent soin du climat et de la biodiversité. Tant qu’on restera dans une logique libérale de marché, leurs revenus dépendront des cours mondiaux et de la bourse de Chicago », tempête Benoît Biteau.

Dans sa circonscription, pas de vignes, mais des céréales, des mégabassines et le marais Poitevin, où il a exercé comme scientifique et directeur adjoint du parc naturel avant de reprendre la ferme familiale en 2007, à Sablonceaux, un peu plus au sud en Charente-Maritime. « Nous avons une agriculture très intensive et un cluster de cancers pédiatriques [dus aux pesticides] sur la circonscription », insiste ce militant au discours écolo parfaitement affuté.

Mais au détour de cette drôle de campagne, « les gens veulent m’entendre sur les sujets sociaux ». Durant la crise agricole, « les écologistes étaient identifiés comme la cause de tous les maux, alors qu’on représente une forme d’agriculture qui peut réconcilier la biodiversité et le monde agricole ».

Biteau le tribun monte la voix lorsqu’on le lance sur les mégabassines, son combat de vingt-cinq ans. « Les 400 millions d’euros d’argent public investis dans les 200 projets de bassines devraient servir à restaurer le grand cycle de l’eau. Ce qui manque, c’est du courage politique et quelqu’un qui peut tordre le bras de la FNSEA [le syndicat majoritaire] ! »

Il a toutes ses chances face à la sortante Renaissance, Anne-Laure Babault, élue en 2022 avec 1 700 voix d’avance face à l’Insoumis Nordine Raymond, tandis que le Rassemblement national (RN) a récolté 31 % des voix aux européennes dans cette circonscription (30 % pour les partis de gauche et 15 % pour Renaissance).

La mine radieuse, le teint rougi par le soleil, Félix Tuchais son directeur de campagne, pianote sur un téléphone et fignole un emploi du temps au cordeau. « On a été nombreux [chez les militants écologistes] à vouloir amplifier la question de la ruralité, il y a quelque chose que nous n’avons pas bien fait ces dernières années », glisse cet ingénieur agronome originaire de Montpellier, récemment encarté chez Les Écologistes et rodé à l’exercice des campagnes. L’enjeu était au cœur des Universités des ruralités écologistes, en octobre dernier."
.../...


https://reporterre.net/Paysans-ils-visent-l-Assemblee-nationale-avec-le-Nouveau-Front-populaire

Anonyme a dit…

Selon ce laboratoire d’idées attaché à la reconstruction écologique et démocratique de nos sociétés, le programme vert du Nouveau Front Populaire permettrait d’atteindre le plein-emploi d'ici à 2029… tout en réduisant le déficit public de la France de 3 % !

"Irresponsable le programme du Nouveau Front Populaire, comme l’affirment péremptoirement Manuel Valls, l’ancien Premier ministre de François Hollande et le Président de la République Emmanuel Macron ? Pas du tout, affirme ce 27 juin, l’Institut Rousseau, dans une note coordonnée par l’économiste Gaël Giraud.

En effet, après avoir simulé le bouclage macroéconomique du programme du NFP – en recourant à un modèle dénommé Eurogreen –, ce laboratoire d’idées conclut qu’en investissant notamment 30 milliards d’euros par an dans la décarbonation du pays, le programme du NFP libérerait un gisement potentiel d’au moins 260 000 emplois sur cinq ans ; cela en réduisant heureusement de 40 % nos émissions de GES d’ici à 2040."
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https://www.marianne.net/politique/pour-l-institut-rousseau-le-programme-vert-du-nouveau-front-populaire-est-pertinent-realiste-et-financable

Anonyme a dit…

RN : LE DÉSASTRE ÉCONOMIQUE QUI VIENT
BLAST, Le souffle de l'info



https://youtu.be/C5ziS5nHt9E?si=6mc_rLwKNnEfAuyy



À en croire Jordan Bardella, le programme économique du Rassemblement National serait parfaitement cohérent, juste, et équilibré. Pourtant, les observateurs peinent à analyser le programme économique car le RN, qui a été publié il y a très peu de temps, alors que ses membres se contredisent régulièrement sur le sujet depuis le début de la campagne. Jordan Bardella, en annonçant ses mesures d’urgence, oscille entre des propositions datant de l’élection présidentielle et d’autres improvisées pour coller à l’actualité.

“Non chiffrées, fluctuantes au gré des jours, mêlant néo-libéralisme et racisme d’Etat assumé, les propositions économiques du parti de l’extrême droite relèvent d’un conservatisme économique quasi archétypal et sont surtout nocives pour le pays” selon le collectif les «Economistes atterrés» dans le journal Libération.

Alors à quoi ressemble vraiment le programme économique du rassemblement national, à quoi doit-on s’attendre si ce parti s’empare de l’assemblée nationale, qu’est ce qui est cohérent, crédible, et qu’est ce qui ne l’est pas ? Réponse dans cette nouvelle émission économique, avec l'économiste Dany Lang, chercheur à l’université Sorbonne Paris Nord.

Journaliste : Salomé Saqué
Montage : Alexandre Cassier
Son : Baptiste Veilhan
Graphisme : Morgane Sabouret, Diane Lataste
Production : Hicham Tragha
Directeur des programmes : Mathias Enthoven
Rédaction en chef : Soumaya Benaïssa
Directeur de la rédaction : Denis Robert

Anonyme a dit…

Si l’extrême droite passe, « ils iront jusqu’au bout »

« Au niveau local, il n’y a aucune ambiguïté sur la position du parti socialiste », lance Martine Daste-Moron, secrétaire de la section castraise du PS et conseillère municipale d’opposition à Castres. « Le premier secrétaire du parti Olivier Faure avait déjà affirmé son opposition au projet d’autoroute et c’est également notre ligne. C’était logique pour nous de faire partie de cette grande union de la gauche pour battre l’extrême droite dans la 3e circonscription du Tarn. Mais ce sujet devient presque accessoire puisque si le RN remporte les élections, cette autoroute se fera de toute façon », poursuit-elle, entourée de membres des Écologistes, de La France insoumise et de Génération.s qui soutiennent tous la candidature de Julien Lassalle.

Le 21 juin, le local du Parti socialiste à Castres a été la cible de tags, notamment deux croix gammées et une croix celtique inscrites au marqueur. Sur le réseau social X, le candidat Julien Lassalle a réagi en écrivant que « depuis des mois, nos organisations alertent sur le laxisme des autorités face à la montée en puissance des groupuscules d’extrême droite dans notre pays et notamment dans le Tarn ». Dans cette circonscription, le Rassemblement national a réalisé de très bons scores lors des élections européennes du 9 juin, notamment dans la commune de Soual avec près de 50 % des voix.

De quoi donner de l’espoir à Guilhem Carayon, 25 ans, président des Jeunes Républicains qui a fait alliance avec l’extrême droite sur ce territoire. Contacté par téléphone, son directeur de campagne a décliné notre demande d’interview, « on connaît la position de Reporterre, vous connaissez la nôtre, on préfère répondre à d’autres médias » avant de raccrocher. Concernant l’A69, le jeune candidat a déclaré à franceinfo qu’en cas de victoire « on ira au bout du projet, on rétablira l’ordre public et on expulsera les zadistes ».
.../...


https://reporterre.net/De-Toulouse-a-Castres-l-A69-symbolise-l-affrontement-de-deux-mondes

Anonyme a dit…

NO PASARAN !

Des militants d'extrême-droite veulent perturber la manif du Front Populaire, la foule les repousse!
Le Fil LFI



https://youtu.be/_xq5bK1xUHM?si=_g2ikSnKjJV6lUzd




Intervention de l'intersyndicale interrompue par les militants d'extrême droite (siamo tutti antifascisti à la fin ✊)
Source vidéo : Street Press https://x.com/streetpress/status/1806... 27 juin 2024
#NouveauFrontPopulaire #Législatives2024

Anonyme a dit…

ENTRETIEN - "À la veille du premier tour des législatives, Thomas Piketty fustige le déni fiscal de la majorité présidentielle (Renaissance) et celui du bloc de droite (LR, RN, Reconquête). Frappé par la percée du RN dans les communes les plus riches, il explique le choix de Jordan Bardella d'avoir une approche plus libérale, proche de Ciotti et Marion Maréchal. Spécialiste mondial des inégalités, l'économiste anticipe la fin du bloc du centre porté par le chef de l'Etat Emmanuel Macron. En pleine recomposition, la vie politique française pourrait retrouver une bipolarisation plus saine pour la démocratie, à ses yeux."
(…)


https://www.latribune.fr/economie/france/thomas-piketty-le-nouveau-front-populaire-est-le-seul-a-dire-comment-la-france-va-trouver-des-ressources-pour-investir-dans-l-avenir-1000907.html

Anonyme a dit…

ENTRETIEN - "À la veille du premier tour des législatives, Thomas Piketty fustige le déni fiscal de la majorité présidentielle (Renaissance) et celui du bloc de droite (LR, RN, Reconquête). Frappé par la percée du RN dans les communes les plus riches, il explique le choix de Jordan Bardella d'avoir une approche plus libérale, proche de Ciotti et Marion Maréchal. Spécialiste mondial des inégalités, l'économiste anticipe la fin du bloc du centre porté par le chef de l'Etat Emmanuel Macron. En pleine recomposition, la vie politique française pourrait retrouver une bipolarisation plus saine pour la démocratie, à ses yeux."
(…)


https://www.latribune.fr/economie/france/thomas-piketty-le-nouveau-front-populaire-est-le-seul-a-dire-comment-la-france-va-trouver-des-ressources-pour-investir-dans-l-avenir-1000907.html