Une liesse de bon aloi commercial en somme MANAUDOU qui allume la flamme arrivée au port ; JUL qui la récupère pour allumer le chaudron ; SOPRANO qui s'époumone sur le Vieux port avec un couvre-chef qui lui évite de voir les 100.000 personnes devant lui... Reste à savoir les chiffres engagés pour cette sauterie superfétatoire...
«Le J c’est le S». Cette expression saugrenue ne cesse de revenir depuis l’arrivée de la flamme olympique à Marseille. Mais que signifie-t-elle et quel est son rapport avec l’événement olympique ? Pour comprendre l’expression, reprenons le contexte : ce mercredi 8 mai, le mythique trois-mâts Belem a accosté dans le Vieux Port de Marseille, avec à son bord Florent Manaudou et la flamme olympique.
Un invité mystère avait été annoncé depuis plusieurs jours pour allumer le chaudron olympique. Si de nombreuses rumeurs faisaient écho de Zinedine Zidane, c’est finalement la star du rap, Jul, qui a fait son entrée. Si le choix du rappeur divise les internautes sur les réseaux sociaux, le premier ministre, lui, a félicité la prestation :
Gabriel Attal sur X s'enflamme...
"Le J c'est le S. La flamme est arrivée.
Que la fête commence !"
Au-delà de la performance, ce qui attire le plus est sans aucun doute cette courte phrase d’accroche en début de tweet : «Le J c’est le S». Cette phrase, fréquemment utilisée par les jeunes, signifie «Jules c’est la famille». En effet, le «J» est l’initiale de Jul. Le S, lui, est utilisé pour parler du «sang», un grand classique utilisé chez les jeunes signifiant que deux personnes sont de «la même veine», ou encore «de la même famille».
L’expression est apparue pour la première fois dans le titre Bande organisée, une chanson de rap de l’album collectif 13'Organisé, interprété par plusieurs rappeurs originaires de Marseille, dont... Jul."
« Longue vie à Tangram, longue vie à CMA CGM, Vive Marseille, vive la République et vive la France ». Ce mercredi 8 mai, Emmanuel Macron n’est pas uniquement venu accueillir la flamme olympique à Marseille. Accompagné de Gérald Darmanin (ministre de l’Intérieur), de Hervé Berville (ministre de la Transition écologique) et de Sabrina Agresti Roubache (secrétaire d’Etat à la Ville), Il a d’abord inauguré Tangram, le nouveau centre de recherche et d’innovation que l’armateur marseillais a installé dans les quartiers sud, face à la mer. Face aux 600 invités de la famille Saadé, propriétaire de CMA CGM, il en a profité pour rappeler son intérêt – non feint – pour le maritime. Et n’a pas lésiné sur les manifestations d’estime et d’amitiés pour « monsieur le directeur général, cher Rodolphe ».
Entre les deux hommes, il n’y a certes pas l’amitié qui lie le président et le couple Arnault. Mais il y a une estime suffisamment élevée pour que le président choisisse de venir inaugurer Tangram pendant que le Belem faisait des tours de la rade de Marseille avant les festivités du soir. Tout au long de son discours, Emmanuel Macron a salué chez la famille Saadé « le choix de l’audace, de l’ambition mais aussi de la fidélité et de la transmission. Et les deux se conjuguent, permettez-moi ce clin d’œil… en même temps », suggérant à demi-mot des ressemblances de caractère entre lui-même et les Saadé, en particulier avec Rodolphe, le PDG du groupe, enfant des années 1970 comme le président." (…)
"Problème, Joseph Mahmoud est élu à la Ville d'Aubagne. Et le règlement du Comité international olympique prévoit que les personnalités élues en exercice ne peuvent pas porter la flamme olympique.
Difficile pour l'ancien athlète de cacher sa déception, qui regrette que la Ville n'ait pas mélangé les personnalités avec les sportifs. "On essaie de monter les sportifs contre les personnalités autres que sportives. Il fallait faire les personnalités avec les sportifs, ça aurait fait un beau message."
"On dit que c'est la ville qui regroupe tout le monde et là, on a fait un peu de ségrégation." Joseph Mahmoud, athlète médaillé olympique en 1984
Il n'est pas le seul à être surpris, Stéphane Diagana, figure de l'athlétisme français, présent sur le plateau de France 3 Provence-Alpes, l'est également. "Je suis surpris de l'apprendre, car pour moi, c'est une évidence". Un coup vraiment "dur à encaisser" pour Joseph Mahmoud, qui a fait une croix sur la soirée d'hier tellement il était "dégouté".
Une soirée qui a attiré pas moins de 150 000 personnes sur le Vieux-Port, avec un concert gratuit d'Alonzo – qui a profité de l'occasion pour annoncer un concert au stade Vélodrome en juillet 2025 – et Soprano. Au total, 320 000 personnes, selon la mairie de Marseille, ont assisté à l'arrivée de la flamme olympique dans la cité phocéenne."
4 commentaires:
Une liesse de bon aloi commercial en somme
MANAUDOU qui allume la flamme arrivée au port ;
JUL qui la récupère pour allumer le chaudron ;
SOPRANO qui s'époumone sur le Vieux port avec un couvre-chef qui lui évite de voir les 100.000 personnes devant lui...
Reste à savoir les chiffres engagés pour cette sauterie superfétatoire...
«Le J c’est le S». Cette expression saugrenue ne cesse de revenir depuis l’arrivée de la flamme olympique à Marseille. Mais que signifie-t-elle et quel est son rapport avec l’événement olympique ? Pour comprendre l’expression, reprenons le contexte : ce mercredi 8 mai, le mythique trois-mâts Belem a accosté dans le Vieux Port de Marseille, avec à son bord Florent Manaudou et la flamme olympique.
Un invité mystère avait été annoncé depuis plusieurs jours pour allumer le chaudron olympique. Si de nombreuses rumeurs faisaient écho de Zinedine Zidane, c’est finalement la star du rap, Jul, qui a fait son entrée. Si le choix du rappeur divise les internautes sur les réseaux sociaux, le premier ministre, lui, a félicité la prestation :
Gabriel Attal sur X s'enflamme...
"Le J c'est le S. La flamme est arrivée.
Que la fête commence !"
Au-delà de la performance, ce qui attire le plus est sans aucun doute cette courte phrase d’accroche en début de tweet : «Le J c’est le S». Cette phrase, fréquemment utilisée par les jeunes, signifie «Jules c’est la famille». En effet, le «J» est l’initiale de Jul. Le S, lui, est utilisé pour parler du «sang», un grand classique utilisé chez les jeunes signifiant que deux personnes sont de «la même veine», ou encore «de la même famille».
L’expression est apparue pour la première fois dans le titre Bande organisée, une chanson de rap de l’album collectif 13'Organisé, interprété par plusieurs rappeurs originaires de Marseille, dont... Jul."
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/le-j-c-est-le-s-que-signifie-cette-expression-de-jul-employee-par-attal-a-l-arrivee-de-la-flamme-olympique-20240508
LE BELEM ET LES BELLÂTRES !...
« Longue vie à Tangram, longue vie à CMA CGM, Vive Marseille, vive la République et vive la France ». Ce mercredi 8 mai, Emmanuel Macron n’est pas uniquement venu accueillir la flamme olympique à Marseille. Accompagné de Gérald Darmanin (ministre de l’Intérieur), de Hervé Berville (ministre de la Transition écologique) et de Sabrina Agresti Roubache (secrétaire d’Etat à la Ville), Il a d’abord inauguré Tangram, le nouveau centre de recherche et d’innovation que l’armateur marseillais a installé dans les quartiers sud, face à la mer. Face aux 600 invités de la famille Saadé, propriétaire de CMA CGM, il en a profité pour rappeler son intérêt – non feint – pour le maritime. Et n’a pas lésiné sur les manifestations d’estime et d’amitiés pour « monsieur le directeur général, cher Rodolphe ».
Entre les deux hommes, il n’y a certes pas l’amitié qui lie le président et le couple Arnault. Mais il y a une estime suffisamment élevée pour que le président choisisse de venir inaugurer Tangram pendant que le Belem faisait des tours de la rade de Marseille avant les festivités du soir. Tout au long de son discours, Emmanuel Macron a salué chez la famille Saadé « le choix de l’audace, de l’ambition mais aussi de la fidélité et de la transmission. Et les deux se conjuguent, permettez-moi ce clin d’œil… en même temps », suggérant à demi-mot des ressemblances de caractère entre lui-même et les Saadé, en particulier avec Rodolphe, le PDG du groupe, enfant des années 1970 comme le président."
(…)
https://www.challenges.fr/politique/a-marseille-emmanuel-macron-loue-l-effort-d-innovation-des-saade_892435
AU RANCARD LES BRISCARDS !...
"On a fait un peu de ségrégation"
"Problème, Joseph Mahmoud est élu à la Ville d'Aubagne. Et le règlement du Comité international olympique prévoit que les personnalités élues en exercice ne peuvent pas porter la flamme olympique.
Difficile pour l'ancien athlète de cacher sa déception, qui regrette que la Ville n'ait pas mélangé les personnalités avec les sportifs. "On essaie de monter les sportifs contre les personnalités autres que sportives. Il fallait faire les personnalités avec les sportifs, ça aurait fait un beau message."
"On dit que c'est la ville qui regroupe tout le monde et là, on a fait un peu de ségrégation."
Joseph Mahmoud, athlète médaillé olympique en 1984
Il n'est pas le seul à être surpris, Stéphane Diagana, figure de l'athlétisme français, présent sur le plateau de France 3 Provence-Alpes, l'est également. "Je suis surpris de l'apprendre, car pour moi, c'est une évidence". Un coup vraiment "dur à encaisser" pour Joseph Mahmoud, qui a fait une croix sur la soirée d'hier tellement il était "dégouté".
Une soirée qui a attiré pas moins de 150 000 personnes sur le Vieux-Port, avec un concert gratuit d'Alonzo – qui a profité de l'occasion pour annoncer un concert au stade Vélodrome en juillet 2025 – et Soprano. Au total, 320 000 personnes, selon la mairie de Marseille, ont assisté à l'arrivée de la flamme olympique dans la cité phocéenne."
https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/marseille/flamme-olympique-je-suis-degoute-la-deception-de-joseph-mahmoud-medaille-olympique-de-ne-pas-faire-partie-des-porteurs-2967218.html
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