mardi 18 juillet 2023

Un mardi 18 juillet caniculaire sur le quart sud-est de la France : à quoi faut-il s’attendre d’après Météo France ?

https://www.huffingtonpost.fr/france/article/un-mardi-18-juillet-caniculaire-sur-le-quart-sud-est-de-la-france-a-quoi-faut-il-s-attendre-d-apres-meteo-france_220742.html



3 commentaires:

Anonyme a dit…

"En France, prendre le train coûte en moyenne 2,6 fois plus cher que l’avion. Dans un rapport publié le 20 juillet, Greenpeace Europe centrale et de l’Est compare le prix du train et celui de l’avion dans toute l’Europe. Sur le continent, le train est en moyenne deux fois plus cher. Pour certains trajets, le fossé se creuse encore davantage : un Barcelone-Londres coûte jusqu’à trente fois plus cher par le réseau ferroviaire.

« Cette différence abyssale entre les tarifs de ces deux modes de transport va à l’encontre de l’urgence climatique et de la nécessité de diminuer le trafic aérien et de développer le réseau ferroviaire », souligne Greenpeace dans son communiqué à la presse. Les effets du train sur le climat sont pourtant jusqu’à « 100 fois moins important » que ceux de l’avion, indique l’ONG."
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https://reporterre.net/En-France-le-train-est-2-6-fois-plus-cher-que-l-avion

Anonyme a dit…

https://www.courrierinternational.com/article/villes-vagues-de-chaleur-et-si-l-architecture-arabe-traditionnelle-etait-la-solution

Anonyme a dit…

Un risque de mauvaise adaptation au réchauffement ?

"La sécheresse va-t-elle changer le visage de la Lozère, où l’irrigation a toujours été marginale ? Sur cette terre d’élevage à la pluviométrie très irrégulière et aux étés souvent secs, la sobriété a toujours été la règle. « A l’avenir, on va peut-être faire deux ou trois retenues collinaires supplémentaires, mais pas plus, car la géographie vallonnée rend leur construction complexe et deux fois plus coûteuse. Il faudra surtout changer certaines pratiques agricoles », estime Philippe Boulet. Notamment choisir des variétés fourragères plus adaptées à des sécheresses estivales.

A la tête de la Direction départementale des territoires, qui dépend de la préfecture, Agnès Delsol juge que la priorité absolue est l’alimentation en eau potable :

« Nous ne faisons pas la promotion des retenues collinaires et sommes plutôt favorables aux retenues collectives et multi-usages. Mais, ici, il n’y a pas de projet de grosse retenue à usage agricole. Il y a une convergence entre l’Etat, les élus locaux et la Chambre d’agriculture sur la nécessité d’être économe en eau. »

Pour autant, les retenues d’eau, même dix fois plus petites qu’une mégabassine, ne sont pas neutres pour les écosystèmes. « Une retenue collinaire n’est pas directement placée sur un cours d’eau, et a moins d’impact qu’un barrage qui noie le milieu naturel, mais il faut veiller à ne pas l’installer sur une zone humide. Or une zone humide constitue une topographie favorable pour installer une retenue, car elle reçoit les eaux de ruissellement », prévient Dominique Baril, ancien responsable de l’expertise sur les milieux aquatiques à l’Agence française de la biodiversité.

Ecologistes et scientifiques s’accordent en effet sur ce point : le meilleur endroit pour stocker de l’eau, c’est dans le sol, qui la filtre, prévient son évaporation et la met à disposition des écosystèmes et des nappes souterraines. Il est donc crucial, selon Dominique Baril, de dimensionner les retenues collinaires par rapport à leur capacité de remplissage – en intégrant le risque de sécheresses estivales et hivernales – et non pas en fonction des besoins agricoles. Gare à ne pas construire des installations qui ne seraient pas remplies, ou illégalement, et au détriment des milieux aquatiques en aval.

Même avertissement du côté du coordinateur de France nature environnement en Occitanie, Olivier Gourbinot :

« Il faut toujours poser la question des usages de l’eau quand on la stocke. Car les précipitations ne descendent pas à la mer d’un coup, elles passent par le sol et alimentent les écosystèmes. Faut-il par exemple irriguer pour ensuite vendre l’excès de fourrage, comme c’est parfois le cas en Lozère ? Vu notre manque de recul sur l’impact cumulé des retenues d’eau sur les milieux naturels, il faut d’abord favoriser la sobriété et la sauvegarde des zones humides. »

La Lozère n’est certes pas les Deux-Sèvres, mais la question de l’adaptation au réchauffement s’y pose avec autant d’acuité."


https://www.alternatives-economiques.fr/lozere-de-megabassine-retenues-collinaires-a-limpact-incert/00107703