dimanche 30 octobre 2022

Tweeté par Marion Lopez ⚔️ sur Twitter
Encore une Jadolinade


4 commentaires:

Anonyme a dit…

Yannick Jadot, c'est l'éco-libéral de service...


"Il s’attendait à voir «débarquer des rescapés du Larzac», à savoir «des gens avec des cheveux en rasta et tout le barda», mais ce sont plutôt des personnes «qui savent raisonner et savent de quoi elles parlent, pas du genre hors-sol» qui ont convergé ce samedi vers Sainte-Soline (Deux-Sèvres). Heureusement que Philippe Béguin s’entend bien avec eux, car ils sont tous ses invités : cet agriculteur a prêté son champ pour accueillir les manifestants réunis ce week-end à l’appel de la Confédération paysanne, des Soulèvements de la terre et du collectif Bassines non merci. Se présenter comme l’invité de Philippe Béguin devait servir de laissez-passer aux 5 000 présents, d’après les associations (ils étaient entre 3 000 et 4 000 selon la police), la préfecture ayant interdit la manifestation et proscrit la circulation de personnes venues de l’extérieur - une décision condamnée par plus de 200 personnalités dans une tribune publiée dans Libération. Réunis sous le chapiteau dressé dans le champ de Philippe Béguin, Sandrine Rousseau et Yannick Jadot (EE-LV), Philippe Poutou (NPA) et des élus LFI ou PC, sont venus affirmer leur soutien au mouvement.

L’objectif du jour : s’opposer à la construction de la bassine sur le site de «Terre rouge», au cœur d’une réserve Natura 2000. Le chantier, qui a commencé depuis trois semaines, permet de mesurer l’ampleur du dispositif s’il venait à être créé : un trou de 16 hectares (l’équivalent de 22 terrains de football) visant à stocker 720 000 mètres cubes d’eau. «Le but de ces actions est que chaque nouvelle tentative de construction de bassine ait un coût économique et politique prohibitif, de sorte à arrêter les projets en cours, précise Nicolas (1), porte-parole des Soulèvements de la terre. C’est une action de désobéissance civile : face à des chantiers climaticides, on se sent en légitimité d’outrepasser un certain champ de ce que dit la loi pour arrêter ces projets.» Le but étant «d’obtenir un moratoire sur l’ensemble des chantiers de méga bassines du pays», avec un mot d’ordre, repris aux républicains espagnols : «No bassaran»."
(...)


https://www.liberation.fr/environnement/no-bassaran-dans-les-deux-sevres-la-manif-interdite-contre-un-projet-de-mega-bassine-marquee-par-des-affrontements-20221029_VSV623HZVBGUVDPUZI7VSZABFY/

Anonyme a dit…

https://www.francetvinfo.fr/politique/gerald-darmanin/manifestation-anti-bassines-gerald-darmanin-est-le-seul-responsable-des-heurts-selon-l-ecologiste-sandra-regol_5448475.html

Anonyme a dit…

« Des actions diverses et variées »

"Camions et tractopelles ont eux aussi quitté - pour le moment - le chantier de la méga bassine de Sainte-Soline. Mais les opposants au projet ne baissent pas pour autant la garde. Ils ont réclamé au gouvernement l’arrêt des travaux ainsi qu’un moratoire pour « l’ensemble des projets de stockage d’eau en France ». Un « ultimatum » a été fixé au mercredi 16 novembre. En cas de refus, ils appelleront « à une nouvelle mobilisation nationale », prévient Mélissa.

« Pour l’instant, nous dit-elle, on n’a pas encore décidé collectivement de ce que l’on ferait avec les autres organisations qui ont participé à la dernière manifestation. Tout ça va se décider dans les prochains jours. On veut vraiment faire comprendre à l’État qu’on reste déterminé. Tant qu’on ne sera pas entendu, on continuera de se mobiliser, de mener des actions diverses et variées. »

Le 30 octobre dernier, des militants cagoulés, équipés d’une meuleuse, de pelles et de pioches, ont sectionné une canalisation d’irrigation censée alimenter la future réserve d’eau. Les deux collectifs ont également lancé, vendredi dernier, une « action téléphonique de masse », et appelé militants et sympathisants à joindre au téléphone les « entreprises qui construisent la bassine » pour mettre la pression sur elles."


https://www.20minutes.fr/societe/4008975-20221108-deux-sevres-zad-horizon-opposants-mega-bassines-vive

Anonyme a dit…

* Que reprochent les opposants aux projets de réserves d’eau ?

« Le premier enjeu c’est une iniquité de traitement entre ceux qui seront reliés aux bassines et ceux qui ne le seront pas », estime Nicolas Girod, porte-parole national de la Confédération paysanne. Dans les Deux-Sèvres, si les 16 bassines sont creusées comme cela est prévu, seuls 6 % des agriculteurs du département y seront raccordés. « On leur dit [aux agriculteurs non raccordés] qu’ils seront plus tranquilles pour venir pomper en été puisque les nappes seront ménagées grâce aux réserves d’eau mais ce n’est pas du tout sûr compte tenu de l’état des nappes, explique Nicolas Girod. On peut imaginer que les restrictions de prélèvements arrivent encore plus tôt dans la saison et elles ne concerneraient alors que les agriculteurs non raccordés. »

Pour Christian Amblard, directeur de recherche honoraire au CNRS, hydrobiologiste, l’idée de bassines est « simpliste » et délétère pour la ressource. « On remonte l’eau en surface depuis les nappes, on l’expose au soleil, on augmente sa température ce qui conduit au développement de bactéries et de cyanobactéries dont certaines sont toxiques : on détruit la qualité de la ressource », alerte-t-il. Il met aussi en garde contre la perte considérable de volumes liée à l’évaporation. « Une étude réalisée sur les grands lacs nord américains montre qu’ils perdent, selon l’exposition et l’ensoleillement, entre 20 et 60 % de leurs ressources en eau par évaporation, c’est tout à fait considérable. » Il pointe aussi un effet pervers de cette eau disponible en quantité pour l’irrigation qui peut pousser à un usage non raisonné. Les autorités mettent en avant sur ce point « un outil de pilotage pour ajuster l’irrigation à l’humidité du sol, aux conditions météorologiques et aux besoins de la culture ».

L’hydrobiologiste Christian Amblard s’inquiète aussi d’un assèchement des sous-sols, qui devraient aboutir à diminuer voire tarir les débits des sources qui affleuraient grâce à ces réserves souterraines."
(...)


https://www.20minutes.fr/societe/4009131-20221112-mega-bassines-france-comprendre-projets-retenues-eau-trois-questions