samedi 1 octobre 2022

Les jeans sont en partie fabriqués avec des matières premières du territoire : du chanvre, du lin et de la laine locale

Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "L' Agglo est en train d'élaborer son PCAET et organise des réunions publiques pour le présenter." :

Mettre en place une filière de proximité écologique

"Les jeans sont en partie fabriqués avec des matières premières du territoire : du chanvre, du lin et de la laine locale. Cette dernière était auparavant jetée ou partait en Chine. "On ne savait pas où la mettre. Quand elle partait là-bas loin, on était payés 12 centimes du kilo, même 5 centimes du kilo. Là avec Julien, on bénéficie d'un peu plus, puisqu'on est à 70 centimes du kilo", se réjouit Pierre Valentin, éleveur de brebis. La petite marque de jean française tente de mettre en place une filière de proximité écologique. À l'atelier, c'est Myriam, la femme de Julien, qui veille sur la qualité des toiles. Les pantalons sont dessinés à la main, découpés sur place et assemblés dans la foulée par des couturières."


https://www.francetvinfo.fr/economie/commerce/lozere-les-jeans-ethiques-de-florac-le-mariage-entre-artisanat-et-modernite_5390185.html

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Depuis 1894, l’observatoire du mont Aigoual, dans les Cévennes, récolte des données sur l’évolution du climat. Des éléments précieux, parmi les plus fournis au monde. Mais ses techniciens météo vont bientôt quitter les lieux.

Mont Aigoual (Lozère, Gard), reportage

"Au bout de la crête pelée, une imposante bâtisse en pierre grise campe sa solide silhouette au milieu des pâtures dorées. Du haut de ses 1 567 mètres, cette emblématique forteresse du mont Aigoual surplombe les Cévennes environnantes. Depuis 1894, elle accueille une des plus vieilles stations météorologiques de l’Hexagone. Et abrite aujourd’hui un trésor scientifique : une série de relevés climatologiques parmi les plus longues du monde.

Technicienne à Météo-France, Chantal Vimpère nous guide dans le dédale des couloirs, jusqu’à une petite pièce à l’odeur de vieux papier. Du sol au plafond, les murs sont couverts d’archives. Avec des gestes délicats, elle ouvre un registre aux pages jaunies : « Température, vent, humidité, brouillard, pluie, neige… tout est compilé depuis 127 ans, sourit la sexagénaire, également cheffe de l’observatoire. Tout ça permet de connaître l’évolution du climat. » Le site a été reconnu par l’Organisation météorologique mondiale comme une station représentative du climat planétaire."
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« Tout ceci est précieux »

"Depuis 1943, et la reprise du site par Météo-France, des équipes de météorologistes se sont succédé à l’observatoire, veillant à l’année sur la station cévenole. Chantal Vimpère et Christian Pialot font partie de ceux-là : « L’hiver, nous nous retrouvons parfois sous des mètres de neige, ou plongés dans un épais brouillard, ou encore avec des rafales de plus de 200 km/h », raconte ce dernier, technicien de maintenance. Ces conditions difficiles obligent à un entretien constant et minutieux du matériel.

Avec l’essor des satellites, des ballons-sondes et des stations automatiques, les observatoires de ce type ont pourtant peu à peu fermé. Le centre de l’Aigoual est le dernier encore habité en France. « Le personnel s’est toujours battu pour préserver ce site, raconte Mme Vimpère. Nous sommes le vilain petit canard de Météo-France. » À la fin des années 1980, les météorologistes présents se sont mis à accueillir le public, bricolant une petite exposition sur la météo et le climat. Un succès, qui poussa l’État à maintenir des agents dans la forteresse.

Une lutte et un travail de longue haleine qui ont porté leurs fruits scientifiques. Compilées, numérisées, l’ensemble des données collectées par des générations de forestiers et de météorologues dessinent un climat de plus en plus déréglé : « Depuis les années 1990, on constate clairement une augmentation des années plus chaudes que la normale », décrit Rémy Marguet, technicien météo. « On voit aussi des variations plus importantes d’une année sur l’autre, avec par exemple des mois de mai enneigés et d’autres secs et estivaux », complète Chantal Vimpère. Le premier semestre de l’année 2022 a ainsi été le plus chaud enregistré depuis le début des mesures ; il a dépassé la moyenne du XXe siècle de 3 °C."
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https://reporterre.net/Depuis-un-siecle-le-mont-Aigoual-observe-le-changement-climatique