MACRON ET LE PASSE SANITAIRE : LE COUP DE FORCE PERMANENT BLAST, Le souffle de l'info
https://youtu.be/hCmoj859dKw
"C’est un coup de force permanent de l’exécutif. On a un exécutif qui entend pouvoir prendre des décisions jusqu’en juillet prochain, en pleine campagne électorale. Confinement, pas confinement, couvre-feu, pas couvre-feu, passe sanitaire, pas passe sanitaire… Vous voyez bien que là on est dans une rupture totale de l’État de droit."
L’exécutif qui veut prolonger l’état d’urgence sanitaire jusqu’à la fin du mois de juillet et la mystification du Contrat d’engagement jeune. C’est le sommaire du numéro 22 d’un Bourbon Sinon Rien.
Journaliste : Serge Faubert Montage : Arthur Frainet Images : Arthur Frainet, Antoine Etcheto, Emma Barrier Son : Baptiste Veilhan Graphisme : Adrien Colrat Diffusion : Maxime Hector Production : Thomas Bornot Direction des programmes : Mathias Enthoven
PASS AUTORITAIRE : "C'EST POUR VOTRE BIEN" ! Mathilde Panot
https://youtu.be/nQ_RYck066I
Vous nous demandez aujourd'hui les pleins pouvoirs pour prolonger le pass sanitaire, avec l’éternelle justification des autoritaires : « C’est pour votre bien » ! La gestion sécuritaire de la santé publique, « c’est pour votre bien », le manque de moyens et de soignants, « c’est pour votre bien », le refus de la levée des brevets sur les vaccins, « c’est pour votre bien » !
Dans notre contexte de pré-campagne, les sondages semblent jouer un rôle déterminant: certaines candidatures sont crédibilisées, d’autres sont déjà qualifiées de “petites candidatures”. Être bien placé dans les intentions de vote, c'est déterminant pour prendre le leadership d’une alliance, capter le “vote utile”, et même pour réclamer des désistements.
Les sondages sont non seulement un enjeu dans la compétition entre organisations politiques, mais aussi dans la compétition interne aux organisations politiques. Avant, pour être désigné candidat, il fallait être bien placé dans l'appareil du parti. Désormais c'est surtout avoir la côte dans les sondages qui permet de faire la différence.
Par un genre de “vote utile interne”, les adhérents ou les sympathisants font leur choix non seulement en cherchant celui qui représente le mieux leur sensibilité, mais aussi en pensant à celui qui est déjà le plus populaire auprès du grand public, afin de l’emporter par la suite.
Aujourd'hui on a donc une situation politique où les partis ne jouent plus de la même manière leur rôle dans la détermination des élites gouvernantes. Situation que le philosophe Bernard Manin appelle la “démocratie du public”.
Dans son livre Principes du gouvernement représentatif, paru en 1995, Manin retrace les origines historiques et théoriques de notre régime politique. Il analyse la manière dont s’organise le rapport entre gouvernants et gouvernés. [...]
Manin distingue trois grandes époques du gouvernement représentatif : le parlementarisme au XIXe, la démocratie de partis au XXe avec l’installation du suffrage universel, et la démocratie du public vers les années 1970 avec le développement des médias de masse.
Ce qui nous intéresse c’est de savoir si le passage de la “démocratie de partis” à la “démocratie du public” donne plus ou moins d'autonomie de décision aux dirigeants, et aux candidats aux élections. Manin penche pour la première option : dans la démocratie du public, les dirigeants (président, ministres, députés, etc.) gagnent en autonomie sur les citoyens qui les ont désignés, par rapport au temps de la démocratie de partis.
Dans la “démocratie de partis” les partis politiques reflétaient les intérêts de classe, les différents blocs sociaux, et le personnel politique s'y conformait. Les clivages sociaux s’imposaient aux candidats via le parti.
Mais il s’est produit un certain nombre de bouleversements entre l'après-guerre et les années 90 : transformations du monde du travail, le perte d'influence de la religion dans la société, la chute du bloc de l'Est, l'essor d'un média de masse comme la télévision, la moindre affiliation des journaux aux organisations politiques, etc.
On a alors assisté à un effritement des fidélités partisanes : l’électorat se détermine moins à partir de sa condition socio-culturelle qu’au cas par cas, selon le type d’élection, de la personnalité, des thèmes proposés. En d'autres termes, on a un électorat plus volatil.
En “démocratie du public”, l’opinion publique s’éparpille en une multitude d'enjeux, qui ne recoupent pas parfaitement les blocs idéologiques plus homogènes et cohérents que proposent les partis. L’état de l’opinion publique peut ne plus coïncider avec ce que votent les gens.
Article en intégralité à lire sur http://www.lemediatv.fr
Le pass sanitaire conditionné à la 3e dose de vaccin pour les +65 ans
"Les plus de 65 ans voient le maintien de leur pass sanitaire conditionné à l’injection d’une troisième dose à compter du 15 décembre, annonce Emmanuel Macron. Cette décision a été prise car “nous n’en avons pas terminé avec la pandémie”, a rappelé le chef de l’État, “la cinquième vague a commencé en Europe”.
Le nombre de cas quotidien remonte en effet en France et des études montrent une baisse de l’efficacité vaccinale au bout de quelques mois. Selon le ministère de la Santé, la moitié des patients hospitalisés en soins critiques ont actuellement plus de 65 ans, alors qu’ils n’étaient qu’un tiers fin août." (...)
5 commentaires:
PASS SANITAIRE, PASS AUTORITAIRE !
Mathilde Panot
https://youtu.be/0CtojHHVM6U
À quoi ressemble un pays lorsque les décisions sont prises par un seul homme ?
Pour Emmanuel Macron, la démocratie n'est qu'une formalité.
MACRON ET LE PASSE SANITAIRE : LE COUP DE FORCE PERMANENT
BLAST, Le souffle de l'info
https://youtu.be/hCmoj859dKw
"C’est un coup de force permanent de l’exécutif. On a un exécutif qui entend pouvoir prendre des décisions jusqu’en juillet prochain, en pleine campagne électorale. Confinement, pas confinement, couvre-feu, pas couvre-feu, passe sanitaire, pas passe sanitaire… Vous voyez bien que là on est dans une rupture totale de l’État de droit."
L’exécutif qui veut prolonger l’état d’urgence sanitaire jusqu’à la fin du mois de juillet et la mystification du Contrat d’engagement jeune. C’est le sommaire du numéro 22 d’un Bourbon Sinon Rien.
Journaliste : Serge Faubert
Montage : Arthur Frainet
Images : Arthur Frainet, Antoine Etcheto, Emma Barrier
Son : Baptiste Veilhan
Graphisme : Adrien Colrat
Diffusion : Maxime Hector
Production : Thomas Bornot
Direction des programmes : Mathias Enthoven
PASS AUTORITAIRE : "C'EST POUR VOTRE BIEN" !
Mathilde Panot
https://youtu.be/nQ_RYck066I
Vous nous demandez aujourd'hui les pleins pouvoirs pour prolonger le pass sanitaire, avec l’éternelle justification des autoritaires : « C’est pour votre bien » ! La gestion sécuritaire de la santé publique, « c’est pour votre bien », le manque de moyens et de soignants, « c’est pour votre bien », le refus de la levée des brevets sur les vaccins, « c’est pour votre bien » !
À QUI PROFITENT VRAIMENT LES SONDAGES ?
Le Média
https://youtu.be/1l4wAOFowag
Dans notre contexte de pré-campagne, les sondages semblent jouer un rôle déterminant: certaines candidatures sont crédibilisées, d’autres sont déjà qualifiées de “petites candidatures”. Être bien placé dans les intentions de vote, c'est déterminant pour prendre le leadership d’une alliance, capter le “vote utile”, et même pour réclamer des désistements.
Les sondages sont non seulement un enjeu dans la compétition entre organisations politiques, mais aussi dans la compétition interne aux organisations politiques. Avant, pour être désigné candidat, il fallait être bien placé dans l'appareil du parti. Désormais c'est surtout avoir la côte dans les sondages qui permet de faire la différence.
Par un genre de “vote utile interne”, les adhérents ou les sympathisants font leur choix non seulement en cherchant celui qui représente le mieux leur sensibilité, mais aussi en pensant à celui qui est déjà le plus populaire auprès du grand public, afin de l’emporter par la suite.
Aujourd'hui on a donc une situation politique où les partis ne jouent plus de la même manière leur rôle dans la détermination des élites gouvernantes. Situation que le philosophe Bernard Manin appelle la “démocratie du public”.
Dans son livre Principes du gouvernement représentatif, paru en 1995, Manin retrace les origines historiques et théoriques de notre régime politique. Il analyse la manière dont s’organise le rapport entre gouvernants et gouvernés.
[...]
Manin distingue trois grandes époques du gouvernement représentatif : le parlementarisme au XIXe, la démocratie de partis au XXe avec l’installation du suffrage universel, et la démocratie du public vers les années 1970 avec le développement des médias de masse.
Ce qui nous intéresse c’est de savoir si le passage de la “démocratie de partis” à la “démocratie du public” donne plus ou moins d'autonomie de décision aux dirigeants, et aux candidats aux élections. Manin penche pour la première option : dans la démocratie du public, les dirigeants (président, ministres, députés, etc.) gagnent en autonomie sur les citoyens qui les ont désignés, par rapport au temps de la démocratie de partis.
Dans la “démocratie de partis” les partis politiques reflétaient les intérêts de classe, les différents blocs sociaux, et le personnel politique s'y conformait. Les clivages sociaux s’imposaient aux candidats via le parti.
Mais il s’est produit un certain nombre de bouleversements entre l'après-guerre et les années 90 : transformations du monde du travail, le perte d'influence de la religion dans la société, la chute du bloc de l'Est, l'essor d'un média de masse comme la télévision, la moindre affiliation des journaux aux organisations politiques, etc.
On a alors assisté à un effritement des fidélités partisanes : l’électorat se détermine moins à partir de sa condition socio-culturelle qu’au cas par cas, selon le type d’élection, de la personnalité, des thèmes proposés. En d'autres termes, on a un électorat plus volatil.
En “démocratie du public”, l’opinion publique s’éparpille en une multitude d'enjeux, qui ne recoupent pas parfaitement les blocs idéologiques plus homogènes et cohérents que proposent les partis. L’état de l’opinion publique peut ne plus coïncider avec ce que votent les gens.
Article en intégralité à lire sur http://www.lemediatv.fr
Le pass sanitaire conditionné à la 3e dose de vaccin pour les +65 ans
"Les plus de 65 ans voient le maintien de leur pass sanitaire conditionné à l’injection d’une troisième dose à compter du 15 décembre, annonce Emmanuel Macron. Cette décision a été prise car “nous n’en avons pas terminé avec la pandémie”, a rappelé le chef de l’État, “la cinquième vague a commencé en Europe”.
Le nombre de cas quotidien remonte en effet en France et des études montrent une baisse de l’efficacité vaccinale au bout de quelques mois. Selon le ministère de la Santé, la moitié des patients hospitalisés en soins critiques ont actuellement plus de 65 ans, alors qu’ils n’étaient qu’un tiers fin août."
(...)
https://m.huffingtonpost.fr/entry/discours-de-macron-suivez-lallocution-du-president-en-direct_fr_618aa4d5e4b0c8666be2dcf3
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