Les 650 seniors partners de McKinsey & Company à travers le monde sont en train de voter pour élire le n° 1 du cabinet pour les trois ans à venir.
Kevin Sneader, 54 ans, CEO depuis 2018 (ici), en lice pour un deuxième mandat, est pourtant sur la sellette. Il fait, en effet, face à une succession de crises qui mettent à mal la réputation du cabinet de conseil et qui lui coûtent cher (près de 778 M$ sur trois ans d’après nos calculs).
Cette semaine, selon le Financial Times, ce sont donc encore dix candidats qui sont en lice pour lui succéder, dont le finaliste de 2018, Bob Sternfels, senior partner basé à San Francisco, mais aussi le patron du bureau de Paris, Homayoun Hatami, en poste depuis 2017 (relire ici ), ex-administrateur du MIT, qui a également été basé à Boston. Le boss du bureau de Paris de McKinsey, un expert de la transfo digitale, du marketing et de l’innovation appliqués aux stratégies de croissance, a fait exploser son partnership depuis deux ans : 44 partners en janvier 2019, 68 en janvier 2021 (relire notre article ici).
La phase de présélection en cours devrait révéler les deux finalistes en fin de semaine. Les 650 seniors partners votants ont pour mission de proposer sept candidats, qu’ils classent par ordre de préférence, les deux favoris émergeant grâce à un système de vote unique transférable (système de Hare). Si le vote se déroule comme en 2018, il est organisé par un cabinet indépendant et supervisé par un comité d’anciens et d’actuels seniors partners non éligibles à ce poste.
Dans ce contexte, les dés ne sont pas jetés quant à la réélection de Kevin Sneader. Même si une non-réélection serait très surprenante, car ses cinq prédécesseurs avaient tous rempilé pour au moins deux mandats."
SANTÉ Un vaccin qui n'empêche pas la transmission du virus est-il utile ?
"Contrairement à ce que pensent les gens, la plupart des vaccins ne protègent pas contre l'infection par le virus et n'empêchent pas sa diffusion dans la population. Faut-il en conclure qu'ils sont inutiles ?" (...)
Kévin et les opiacés chez McKinsey : l'ardoise et la porte !
"Le processus électoral se poursuit (cf. notre article d'hier) pour désigner le nouveau directeur monde de McKinsey. Mais selon les informations du Financial Times, ils ne sont plus que deux en lice et il est déjà certain que le mandat du sortant, Kevin Sneader, ne sera pas renouvelé. Les associés ont ainsi décidé de tourner la page des scandales des trois dernières années pour lesquels ils ont collectivement payé les différentes ardoises.
Un cinglant désaveu qui étonne un certain nombre de McK et d’alumni ; Sneader, CEO depuis trois ans, pas encore en fonction sur les missions qui font la une de la presse internationale aujourd’hui, a affiché une volonté de transparence, d’éthique, de supervision globale et de résolution des affaires (début février, le cabinet a accepté de payer 574 M$ pour régler le scandale des opioïdes, voir ici)." (...)
4 commentaires:
Je me fais vacciner , mais malheureusement sans grande conviction quand à l’efficacité
Mais on ne sait jamais !
#McKinseyOpiacéesKevinBrosseareluire
Un Franco-Iranien à la tête de McKinsey monde?
Les 650 seniors partners de McKinsey & Company à travers le monde sont en train de voter pour élire le n° 1 du cabinet pour les trois ans à venir.
Kevin Sneader, 54 ans, CEO depuis 2018 (ici), en lice pour un deuxième mandat, est pourtant sur la sellette. Il fait, en effet, face à une succession de crises qui mettent à mal la réputation du cabinet de conseil et qui lui coûtent cher (près de 778 M$ sur trois ans d’après nos calculs).
Cette semaine, selon le Financial Times, ce sont donc encore dix candidats qui sont en lice pour lui succéder, dont le finaliste de 2018, Bob Sternfels, senior partner basé à San Francisco, mais aussi le patron du bureau de Paris, Homayoun Hatami, en poste depuis 2017 (relire ici ), ex-administrateur du MIT, qui a également été basé à Boston. Le boss du bureau de Paris de McKinsey, un expert de la transfo digitale, du marketing et de l’innovation appliqués aux stratégies de croissance, a fait exploser son partnership depuis deux ans : 44 partners en janvier 2019, 68 en janvier 2021 (relire notre article ici).
La phase de présélection en cours devrait révéler les deux finalistes en fin de semaine. Les 650 seniors partners votants ont pour mission de proposer sept candidats, qu’ils classent par ordre de préférence, les deux favoris émergeant grâce à un système de vote unique transférable (système de Hare). Si le vote se déroule comme en 2018, il est organisé par un cabinet indépendant et supervisé par un comité d’anciens et d’actuels seniors partners non éligibles à ce poste.
Dans ce contexte, les dés ne sont pas jetés quant à la réélection de Kevin Sneader. Même si une non-réélection serait très surprenante, car ses cinq prédécesseurs avaient tous rempilé pour au moins deux mandats."
https://www.consultor.fr/devenir-consultant/breves/6392-un-franco-iranien-a-la-tete-de-mckinsey-monde.html
SANTÉ
Un vaccin qui n'empêche pas la transmission du virus est-il utile ?
"Contrairement à ce que pensent les gens, la plupart des vaccins ne protègent pas contre l'infection par le virus et n'empêchent pas sa diffusion dans la population. Faut-il en conclure qu'ils sont inutiles ?"
(...)
https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/vaccin-anti-covid-vaccin-nempeche-pas-transmission-virus-il-utile-85890/
Kévin et les opiacés chez McKinsey : l'ardoise et la porte !
"Le processus électoral se poursuit (cf. notre article d'hier) pour désigner le nouveau directeur monde de McKinsey. Mais selon les informations du Financial Times, ils ne sont plus que deux en lice et il est déjà certain que le mandat du sortant, Kevin Sneader, ne sera pas renouvelé. Les associés ont ainsi décidé de tourner la page des scandales des trois dernières années pour lesquels ils ont collectivement payé les différentes ardoises.
Un cinglant désaveu qui étonne un certain nombre de McK et d’alumni ; Sneader, CEO depuis trois ans, pas encore en fonction sur les missions qui font la une de la presse internationale aujourd’hui, a affiché une volonté de transparence, d’éthique, de supervision globale et de résolution des affaires (début février, le cabinet a accepté de payer 574 M$ pour régler le scandale des opioïdes, voir ici)."
(...)
https://www.consultor.fr/devenir-consultant/breves/6396-election-mckinsey-suite-kevin-sneader-desavoue.html
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