dimanche 31 janvier 2021

Spécial complotiste…


 

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Excellent !

Anonyme a dit…

L'hydrogène, trop gourmand en énergie pour être écologique

ENQUÊTE 1/3 — Les plans de relance gouvernemental et européen font la part belle à l’hydrogène, qui serait l’énergie « verte » de l’avenir. Pourtant, la production de ce gaz pose de nombreux défis écologiques et l’enjeu de cette conversion paraît davantage économique que climatique.

Cet article est le premier d’une enquête en trois volets consacrée à l’hydrogène.

"En décembre dernier, une nouvelle publicité est apparue dans nos journaux. Entreprise en pointe du stockage de carburant, Plastic Omnium y montrait un verre d’eau, avec ce message : « Voilà tout ce qu’on rejette en roulant à l’hydrogène. » Un carburant fantastique qui ne rejette que de l’eau, voici la promesse qui accompagne le lancement de plans hydrogène dans le monde entier. Demain, selon ce discours, les camions, les avions et les trains rouleront à l’hydrogène, les usines tourneront à l’hydrogène, la pollution et les émissions de dioxyde de carbone (CO2) chuteront et la catastrophe climatique sera évitée. En France, le gouvernement a promis de dépenser plus de sept milliards d’euros sur dix ans pour développer ce nouveau vecteur d’énergie. Et pour piloter cette grande transformation, il vient de créer un Conseil national de l’hydrogène, rassemblant une palette de patrons d’entreprises aujourd’hui peu connues pour leur engagement contre le réchauffement climatique : Total, Air Liquide, Engie, Airbus, KemOne, ArcelorMittal, Faureci [1]."
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Il faudrait 33 km² de panneaux photovoltaïques, soit 4.622 terrains de football — pour une seule usine

"La France consomme aujourd’hui chaque année près de 900.000 tonnes d’hydrogène, en grande partie de l’hydrogène carboné, qui engendre de l’ordre de 9 millions de tonnes de CO2 par an. Le gaz est quasi exclusivement utilisé pour le raffinage des produits pétroliers, la production d’ammoniac (engrais azotés) ou encore celle du méthanol destiné à la production de plastiques. Il s’agit donc d’avoir recours à un hydrogène « décarboné » destiné à l’industrie lourde. Prenons, par exemple, l’usine d’engrais azotés Boréalis Grand-Quevilly, en banlieue de Rouen (Seine-Maritime), à deux pas de l’usine Lubrizol : elle produit 400.000 tonnes d’ammoniac (NH3) par an à partir d’hydrogène. Selon l’Atelier d’écologie politique, pour alimenter cette production en hydrogène produit par électrolyse à partir d’électricité renouvelable, il faudrait 33 km² de panneaux photovoltaïques, soit 4.622 terrains de football — pour une seule usine ! Comment trouver de telles surfaces sans engloutir des terres arables et des forêts ?

Justement, en Gironde, Engie et Neoen s’apprêtent à raser 1.000 hectares de pins maritimes pour implanter un complexe photovoltaïque et un site de production d’hydrogène. S’il voit le jour, ce complexe sera l’un des plus grands sites photovoltaïques d’Europe ; il représente pourtant moins d’un tiers de ce qu’il faudrait pour décarboner l’usine Boréalis Grand-Quevilly.

Dernier exercice de mathématique : combien d’électricité faudrait-il pour remplir un seul des objectifs de la stratégie européenne à l’horizon 2030, celui consistant à remplacer l’hydrogène fossile actuellement consommé par l’industrie européenne (pétrochimie et engrais) par de l’hydrogène issu de l’électrolyse à partir d’électricité renouvelable ? Là encore, les chercheurs de l’Atelier d’écologie politique ont fourni quelques ordres de grandeur. En tenant compte des pertes liées à la compression et au transport, il faudrait 558 TWh d’électricité: l’équivalent de 86 réacteurs nucléaires ou 5.500 km² d’éoliennes ou 5.470 km² de panneaux photovoltaïques, soit la superficie du département de l’Ardèche. Quant à l’ambition pour 2050, qui est de produire 2.250 TWh/an d’hydrogène par électrolyse, elle nécessite simplement de multiplier par sept ce qu’on vient d’énoncer."
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https://reporterre.net/L-hydrogene-trop-gourmand-en-energie-pour-etre-ecologique

Anonyme a dit…

Avec ou sans plume dans le cul ?

Etats-Unis. Jared Kushner, gendre et ancien conseiller de Trump, nommé pour le Nobel de la paix

"Le nom de Jared Kushner a été soumis pour le prix Nobel de la paix par un avocat américain soutenant Donald Trump."
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https://www.ouest-france.fr/culture/livres/prix-nobel/etats-unis-jared-kushner-gendre-et-ancien-conseiller-de-trump-nomme-pour-le-nobel-de-la-paix-7138464





Qui est Jared Kushner

"Récemment visé par une enquête du FBI, Jared Kushner, gendre et conseiller très discret de Donald Trump, est un pilier de la Maison Blanche. "


https://www.letemps.ch/video/monde/jared-kushner?page=23

Anonyme a dit…

Le compteur Linky bientôt partout, mais les résistances toujours vives

"Trente millions de compteurs communicants électriques Linky ont déjà été installés en France, sur les trente-cinq millions prévus. Le déploiement, longtemps qualifié de « marche forcée » par certains citoyens, devrait arriver à son terme comme prévu à la fin de l’année 2021. Reporterre fait le bilan."
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Vers une société du tout-connecté ?

"De plus en plus, les derniers résistants au compteur Linky avancent aussi des arguments de respect de la vie privée. « On veut nous mettre dans une société du tout-connecté, où tout doit être relié avec tout, soupire Stéphane Lhomme. L’ancien président du directoire d’Enedis a dit en 2016 qu’Enedis était un opérateur du big data [ces données numériques massivement produites, stockées et parfois commercialisées]. Jusqu’ici, Enedis était un distributeur d’électricité et voilà que maintenant ils font du big data ! Avec Linky, ils pourront capter d’innombrables données sur nos vies qu’ils vont soit utiliser directement, soit revendre à des sociétés commerciales qui raffolent de ce genre de données sur nos modes de consommation. »

Les compteurs Linky sont présentés comme un outil de transition énergétique, car ils permettent de connaître (et donc essayer de maîtriser) sa consommation. Les anciens compteurs électriques sont recyclés.
Une crainte qu’Enedis veut apaiser. « Le compteur Linky enregistre les consommations au jour le jour, en kW/h, et les restitue au client s’il le veut, gratuitement, de manière sécurisée, rappelle Laurent Méric. Le client est le propriétaire de ces données, c’est lui qui décide si elles sont détaillées et si elles sont transmises, à lui ou à autrui. »

Plus encore que la transmission de données permettant de déduire certains modes de consommation (heure de lever, de coucher, puissance utilisée, etc.), Stéphane Lhomme craint une « dictature numérique » : « Les données seront conservées longtemps [4]. Dans quelques années, la police pourrait dire “Telle année, tel jour à telle heure, vous n’étiez pas chez vous !”. Ou, grâce aux objets connectés, elle pourrait savoir que vous étiez à proximité de telle personne. C’est terrifiant ! »

La polémique a enflé lorsque, durant le premier confinement dû à la pandémie de Covid-19, Christian Estrosi a annoncé avoir « sensibilisé les autorités de l’État » pour qu’elles sollicitent Enedis et vérifient que les résidences secondaires n’étaient pas occupées. « Ça n’a pas été fait, et on nous a dit “Rassurez-vous, la loi ne le permet pas”, se souvient Stéphane Lhomme. Enedis veut mettre en place des appareils qui permettent de faire certaines choses, tout en disant “On ne fera pas ces choses”. Mais la loi ça se change, c’est juste une question de circonstances. »
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https://reporterre.net/Le-compteur-Linky-bientot-partout-mais-les-resistances-toujours-vives