mercredi 27 janvier 2021


 

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Vu que Pôle emploi a des difficultés à trouver du personnel...


https://www.midilibre.fr/2021/01/27/deficit-dagents-a-lhopital-dales-la-cgt-ouvre-un-bureau-de-recrutement-9335660.php

Anonyme a dit…

POLITIQUE - Quand le sigle PS signifie “plan social”...
(...)



https://www.huffingtonpost.fr/entry/en-difficulte-financiere-le-ps-se-separe-de-11-salaries_fr_601124a7c5b67848ee7c9081

Anonyme a dit…

C'est la première fois que l'Académie des sciences joue le rôle de lanceuse d'alerte sur la biodiversité. Elle était longtemps restée prudente sur le réchauffement climatique, trop longtemps sans doute. Mais aujourd'hui, pour ces scientifiques, comme Philippe Grandcolas, directeur de l’Institut de systématique, évolution, biodiversité au CNRS, il y a déjà beaucoup d’études sur le déclin des papillons, des abeilles, coléoptères et de tous les autres insectes. Ils existent depuis au moins 400 millions d’années sur Terre, ils représentent 80% des espèces que l’on connaît. Leur disparition nous fait courir de très grands risques. Pourtant, ces scientifiques ne se sentent pas pris au sérieux. Compter les papillons, est-ce vraiment ce qu'il y a plus de plus important ou de plus urgent ?

Plusieurs centaines de milliards d'euros de services gratuits

"Aujourd'hui, le grand public connaît assez bien le rôle de pollinisateur des fleurs des abeilles mais aussi des bourdons, des papillons pour les végétaux qui nous donnent 70% de notre alimentation : fruits, légumes, céréales... Et sans les insectes, pas de dégradation de la matière organique. Nos champs seraient recouverts de bouse de vache. Un peu comme ce qu'il s'est passé en Nouvelle-Zélande avec l'arrivée des colons et de leur bétail. Le pays a dû importer des coléoptères d'Europe parce qu'il était envahi de mouches. Leurs bousiers locaux n'arrivaient pas à les enfouir dans le sol.

Les insectes jouent aussi un rôle essentiel pour la filtration des eaux. Sans eux, le Covid-19 ne serait pas le plus gros de nos problèmes sanitaires. Les économistes ont d'ailleurs chiffré qu'ils nous rendaient gratuitement des services de plusieurs centaines de milliards d'euros.

On parle plus des guêpes, des moustiques, des frelons qui nous envahissent que des moucherons qui ont disparu de nos pare-brise. Et le constat de leur déclin fait l’objet de vifs débats entre scientifiques. Pour bien compter les insectes, il faut du temps, prendre les mêmes et pas des sous-espèces, revenir au même endroit régulièrement. Une étude, plutôt bien faite, publiée il y a quatre ans dans PLOS one montrait que 75% des insectes volants des réserves naturelles d'Allemagne avaient disparus en 30 ans.

Mais l’an dernier, une méta-analyse faite par des chercheurs allemands et publiée dans Science expliquait qu'au niveau mondial, le constat n'était pas si alarmant. Les insectes aquatiques, eux, se portent même de mieux en mieux. Sauf qu'aujourd'hui plusieurs scientifiques françaises contestent cette analyse et sa méthode. Leurs collègues ont compté des insectes là où on avait créé des mares, donc forcément ils en trouvent plus que les années précédentes. Les scientifiques allemands leur ont répondu qu'ils n'avaient qu'à refaire leur méta-analyse... "
(...)


https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-billet-vert/biodiversite-l-academie-des-sciences-lance-l-alerte-sur-le-declin-des-insectes_4255427.html