samedi 4 avril 2020

La crise sanitaire que nous vivons met au grand jour l'état de délabrement…



La crise sanitaire que nous vivons met au grand jour l'état de délabrement de notre système de santé.
Ce n'est pas faute d'avoir tiré la sonnette d'alarme et toutes les luttes partout en France, en particulier au cours de l'année qui vient de s'écouler, en témoignent :
des services et des maternités fermées, des réductions de personnel, des restrictions budgétaires récurrentes ont conduit à des manques dramatiques de matériels essentiels, de lits, de personnels ...etc.
La lutte est plus que jamais nécessaire pour qu'en sortie de crise notre système de santé et de protection sociale redevienne un enjeu national au service de toutes et tous.

 Applaudir les soignants et autres tous les soirs à 20h, c'est bien mais pas suffisant.
Il y a urgence à  exiger que les dépenses de santé, donc le financement de la sécurité sociale, soient abondées à hauteur des besoins en dehors de toute considération de rentabilité financière.
 Dans le contexte actuel de confinement, nous devons adapter notre mode d'expression.et nous vous invitons à mener des actions possibles, matérielles, virtuelles sur les réseaux sociaux
Des textes pour affichettes sont à disposition (voir liens de la coordination nationale) mais chacun(e) peut aussi laisser court à son imagination, pour diffusion :
1-    à tous ses contacts => mails en demandant aussi d'afficher sur leurs fenêtres, balcons, grilles de jardin, halls d'immeubles … lorsqu'ils habitent dans des secteurs un peu visibles. Les textes peuvent être reproduits par chacun(e) sur papier ou tissu blanc, imprimé ou manuscrit … peu importe
2-    avoir éventuellement la même démarche avec les commerces encore ouverts où chacun(e) fait ses courses de première nécessité pour affichage sur leurs vitrines.
3-    invitation à partager les posts mis sur la page de la Coordinatio: https://www.facebook.com/Coordinationdefensesante..
Des images sont en pièce jointe  sur le site : 
4-      faire monter l'exigence que demain ne redevienne pas la situation d'hier une fois la crise jugulée. Le 7 Avril, journée européenne de la santé contre la marchandisation du soin, sera le point de départ de cette action partout où c'est possible, 
il faut  faire pour l'instant avec « les moyens du bord »,  et le comité des défense et de promotion de la santé et de l'hôpital dans le bassin alésien, basse Ardèche, basse Lozère (comité qui œuvre depuis plus de 20 ans et a contribué au maintien du service des urgences et à la construction du nouvel hôpital pilote de haute qualité environnementale)  propose également que celles et ceux qui célèbrent tous les soirs les personnels soignants arborent également un drap blanc à leur fenêtre à ce moment-là le 7 avril …et  après !


Claudie Chatang, secrétaire adjointe du comité.

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Macron, oh tête de con, on viendra te chercher chez toi (après le confinement !)...

Anonyme a dit…

Le ministre Peter Pan (Pan dans le derche !) trouve quand même le temps de donner une interview au magazine "Society"...
Après "Un jour sans fin", une interview "sans appétit" mais avec gourmandise ?
Un remake de la comédie "Je n'ai rien à dire mais je cause quand même" du Bollywood politique français ?


https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/olivier-veran-ce-film-culte-auquel-ressemblent-ses-journees_446110

Anonyme a dit…

C'est vraiment "too much"!
Entre Olympe de Gouges qui a eu la tête tranchée par Robespierre (sic!), un proche de Georges Frêche classé au "centre gauche" et qui considère Coralie comme sa "petite", une députée qui se targue de vouloir faire dans la "simplicité" et de reprendre le "dialogue"
avec les électeurs...
Certains et certaines peuvent en témoigner : depuis qu'elle est aux "responsabilités", la nouvelle compagne d'Olivier Véran, le ministre de la Santé, est aussi transparente qu'un décalcomanie !


https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/coralie-dubost-comment-la-compagne-dolivier-veran-a-ete-reperee-par-les-proches-demmanuel-macron_446115


Info de dernière minute...
On ne peut que s'associer au coup de gueule !


https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/mais-quel-genre-dhumain-etes-vous-la-deputee-coralie-dubost-semporte-face-a-un-acte-odieux_446127

Anonyme a dit…

Société
LOI « URGENCE CORONAVIRUS » : LA STRATÉGIE DU CHOC DU GOUVERNEMENT

" [...] Le gouvernement profite-t-il de l’absence de toute possibilité de mobilisation citoyenne pour mettre en œuvre sa «stratégie du choc»?"
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UN ÉTAT D’URGENCE… À DURÉE INDÉTERMINÉE

"En effet, si les mesures concernant le champ social et le droit du travail sont annoncées comme devant être « provisoires » pour « faire face aux conséquences économiques, financières et sociales de la propagation du virus Covid-19 », le texte ne fait étrangement figurer aucune date limite. Il est permis de croire que ces dernières resteront en vigueur bien au-delà de la crise sanitaire, pour une période encore indéterminée, voire absolument illimitée. Raphaël Kempf, dans une tribune publiée dans Le Monde dénonce ainsi une loi, qui « présentée comme un état d’exception, a vocation à être durable ». Selon l’avocat pénaliste, cet état d’urgence est synonyme de la disparition d’un État de droit, dans un contexte où l’État est désormais amené à légiférer sur la liberté de circuler des citoyens.

De même, gouverner par ordonnance permet de se soustraire au contrôle des institutions parlementaires, et donc de déroger aux fondements du droit constitutionnel français. Dominique Rousseau, professeur de droit constitutionnel à Paris 1, réitère cette mise en garde contre les états d’urgence, qui risquent de devenir la norme dans la vie démocratique. En effet, la permanence des régimes d’exception est un mouvement de fond qui traverse la législation française : l’on peut songer bien-sûr à l’intégration en 2017 de l’état d’urgence sécuritaire, promulgué à la suite des attentats de 2015, dans notre droit commun. L’État d’urgence proclamé aujourd’hui par le gouvernement repose d’ailleurs sur le même principe, établi sur le modèle de la loi du 3 avril 1955, créée en pleine guerre d’Algérie : établissement par décret, prorogation par le Parlement au bout de quinze jours, message politique envoyé à la population dans la création d’un régime d’exception… Il s’agit aussi, par-delà le geste politique que constitue l’instauration d’un état d’urgence, de court-circuiter les éventuels contre-pouvoirs citoyens, associatifs et politiques."
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"Il va sans dire que la pandémie du coronavirus constitue un choc mondial à part entière, qui aura des conséquences économiques, sociales, et environnementales durables. Ainsi, dans ce contexte de crise, il semble que le gouvernement français profite de l’impossibilité de toute forme de contestation citoyenne et de l’instauration de l’état d’urgence pour poursuivre ses réformes anti-sociales, qui reviennent sur des acquis sociaux et démocratiques fondamentaux. Dans le contexte particulier du confinement, où tout rassemblement, toute manifestation ou assemblée générale est empêché, aucun mouvement de grève ou de contestation de grande ampleur ne peut-être initié. Cette inertie politique forcée laisse un boulevard à l’exécutif, qui profite maintenant du statut législatif d’exception de l’état d’urgence pour imposer par le haut ses injonctions néolibérales. S’il est encore impossible de connaître précisément l’impact général de la pandémie, il est évident que le gouvernement Macron semble s’engager vers le modèle d’une « stratégie du choc », bien plus que vers un plan de relance économique. En l’absence d’organisation de tout contre-pouvoir citoyen, seules demeurent la capacité à s’informer, à interagir, et à s’indigner, même de façon dématérialisée, contre la disparition des acquis sociaux. La « stratégie du choc » est encore réversible, car un autre modèle est possible, loin de cet avenir social et environnemental désastreux qui nous est promis."


https://lvsl.fr/loi-urgence-coronavirus-la-strategie-du-choc-du-gouvernement/

Anonyme a dit…

SOCIETE

COMMENT NOUS AVONS ABANDONNÉ LES PERSONNELS DE SANTÉ

"Ils étaient nombreux, depuis un an, à manifester leur colère face à un gouvernement accusé de mettre en péril l’hôpital public. Tous les moyens étaient bons pour interpeller l’État : jets de blouses, démissions en cascade, grève de codage. Sur l’ensemble du territoire français, les personnels de santé prenaient possession de leur espace de travail pour y graver leur désarroi : « On coule » ; « Urgences en grève ». Le sentiment de détresse est profond, favorisé par quinze années de conversion forcée au néolibéralisme. Aujourd’hui, pris dans le tumulte d’une épidémie qui frappe par sa virulence, les soignants font bloc, en mettant de côté animosité et amertume, au nom du fameux sens du sacrifice dont le gouvernement se délecte. Mais le soutien de ce dernier semble arriver bien tard."
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LE SOIN RONGÉ PAR LE NÉOLIBÉRALISME

"Les injonctions liées à la performance sont la cause directe de ce sentiment de détresse, ainsi que du manque de moyens alloués. Dès les années 2000, les élites modernisatrices introduisent au cœur des missions de service public l’impératif de performance financière et de rentabilité. Cette décennie constitue un véritable laboratoire visant à marchandiser le soin et à privatiser les hôpitaux. Selon le méta-langage en vigueur, il convient de réorganiser le système de santé français, mais aussi de le remettre à l’équilibre. De pareilles injonctions sont venues ajouter de la pression à une institution qui, vraisemblablement, n’en avait guère besoin. Les dispositifs se sont alors multipliés, se révélant tous inadaptés. La tarification à l’activité ou T2A ne cesse depuis sa création de conduire les hôpitaux vers la faillite. Pour Pierre-André Juven, avec cet outil d’allocation des ressources, « on fait rentrer les établissements de santé dans une logique de la rentabilité, au sens où on leur dit que vos recettes vont dépendre de votre volume d’activité et de votre capacité à produire de façon rentable le soin». Hervé, infirmier en réanimation, illustre cette logique par l’exemple suivant:
«Aujourd’hui, avec la tarification à l’activité, en réanimation, il est préférable qu’on ait un patient intubé, ventilé, avec des grosses plaies sur lesquelles on fera des pansements, que l’on pourra chiffrer, qu’un patient qui va mieux. Dans le cas où il va mieux, il faut le faire sortir, au risque que son état se dégrade. » Les vertus d’un hôpital-entreprise, vantées par quelques managers, se révèlent absurdes : « À présent, on est obligé de faire un maximum de soins, quitte à tricher. On gère les soins comme une entreprise. Cela ne devrait pas être le cas. Les gens payent pour avoir un tel système de santé. »
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https://lvsl.fr/comment-nous-avons-abandonne-les-personnels-de-sante/

Anonyme a dit…

Coronavirus : vite, un pôle public du médicament ! #PlusJamaisCa
L'insoumission


https://youtu.be/kS-VURV49oE


Vous avez dû entendre parler du risque de pénurie de médicaments. Pour la morphine et le curare, indispensables en réanimation, la demande a 📈 de 2000 %. Les laboratoires font peu de marges avec et n’en produisent donc pas assez. #PlusJamaisCa

Édito spécial manif en ligne #PlusJamaisCa : Adrien Quatennens revient sur la pénurie de médicaments, les profits faramineux des laboratoires et la nécessaire création d'un pôle public du médicament.

Participer à la manif en ligne organisée par La France insoumise sur vos réseaux sociaux, avec le #PlusJamaisCa !

Anonyme a dit…

Et vas-y que te serines que "nous sommes en guerre !"...
Et tous les matins, c'est au son du clairon qu'il faut sauter du lit?


EXCLUSIF.
Comment la France se prive de 150 000 à 300 000 tests par semaine

VIDÉO. Depuis le 13 mars, le gouvernement dispose d'une solution pour augmenter considérablement les capacités de tests de la France. Mais rien n'a bougé.


"Les biologistes médicaux sont des gens polis. Lorsque Le Point les a contactés il y a 10 jours, ils ont hésité à parler. « Nous sommes en contact avec le gouvernement, la situation va forcément se débloquer… » Et puis ? Et puis rien. Silence radio. Un silence « incompréhensible », pour plusieurs des directeurs de laboratoires départementaux que Le Point a entendus. Les Français les connaissent mal, mais ils sont un rouage essentiel de notre système de santé. Implantés sur tout le territoire, 75 laboratoires publics (et leurs 4 500 employés) dépendent des départements, et assument la lourde tâche d'effectuer les analyses de contrôle des eaux, d'hygiène alimentaire ou de santé animale. Contrairement aux laboratoires de santé humaine, qui ne traitent ordinairement qu'un faible nombre d'analyses, ils sont dimensionnés pour travailler «par troupeaux», à la chaîne : pendant les crises de la vache folle ou de la peste aviaire, ils ont réalisé des dizaines de milliers de tests… par jour ! [...] "
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https://eldiabloisakiller.blogspot.com/2020/04/exclusif-comment-la-france-se-prive-de.html