mardi 16 juillet 2019

le Train primeur a gagné le marché de Rungis à vide alors que dans le même temps les marchandises étaient acheminées vers la région parisienne par la route.






Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Nous voulons que nos gouvernements travaillent ave..." :

La ministre Elisabeth Borne s'emploierait-elle à rassurer ou à désinformer?...

«Situation ubuesque ce lundi 15 juillet : le Train primeur a gagné le marché de Rungis à vide alors que dans le même temps les marchandises étaient acheminées vers la région parisienne par la route.
"Il roulera la semaine prochaine et aussi longtemps qu'il y aura des marchandises à transporter". Malgré les annonces de la ministre Elisabeth Borne, le train primeur effectuant la liaison quotidiennement entre la plateforme de Saint-Charles de Perpignan et le marché de Rungis n'a pas été chargé de fruits et légumes ce lundi 15 juillet.» (...)

https://www.midilibre.fr/2019/07/15/le-train-primeur-perpignan-rungis-a-circule-a-vide-les-marchandises-sont-parties-en-camions,8314370.php


2 commentaires:

Anonyme a dit…

"Ce n'est pas le Perpignan-Rungis qui circule mais le train fantôme de la communication!" a tweeté lundi soir le collectif de défense "Sauvons le Perpignan–Rungis".

https://www.capital.fr/economie-politique/fret-le-perpignan-rungis-circule-un-train-fantome-1344835

Anonyme a dit…

« Train fantôme »

Il était temps. Depuis lundi 15 juillet, le train des primeurs était entré dans le royaume de l’absurde : il partait et revenait à vide, pendant que, sur le quai en face, on chargeait des camions qui allaient livrer les marchandises que le rail avait jusqu’ici transportées. Une manière de « train fantôme » qui allait finir par se transformer en problème politique pour la toute nouvelle ministre de la transition écologique et solidaire, Elisabeth Borne.
Comment en est-on arrivé là ? « Il y a à peine trois ans, deux trains faisaient encore la liaison Perpignan-Rungis, explique un bon connaisseur du dossier. Le modèle économique était simple : les chargeurs de fruits et légumes remplissaient le train dans le sens Sud-Nord, pour le retour, la SNCF se chargeait de trouver des marchandises allant vers la frontière espagnole. Le problème, c’est que la SNCF ne s’est jamais démenée pour remplir sa partie du train. Alors, l’entreprise, pour rentrer dans ses frais, a augmenté les prix, et si vous ajoutez à cela les grèves et le fait que les wagons avaient atteint leur limite d’âge, vous arrivez à la situation actuelle. »
La situation actuelle, c’est-à-dire celle du printemps 2019, est intenable. Il n’y a plus qu’un seul train qui repart systématiquement vide vers le Sud. La plupart des clients ont déserté et surtout il faut remplacer les wagons à bout de souffle, vieux de 40 ans : coût de 25 à 30 millions d’euros que personne n’est prêt à assumer.» (...)


https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/07/17/le-train-de-primeurs-perpignan-rungis-suspendu-jusqu-au-1er-novembre_5490571_3234.html