C’est une bataille des images, mais aussi et surtout une guerre des mots. Face aux nombreuses photos et vidéos de scènes où des membres des forces de l’ordre molestent des manifestants, les autorités opposent un front de défense uni, dont la ligne pourrait se résumer ainsi : « Les violences policières n’existent pas. » (...)
Tu as raison 19:30 ! Les forces de l'ordre molestent des manifestants qui brûlent, pillent, détruisent des édifices, des boutiques, … Et s'ils hésitent un peu trop ? Ne serait-ce que pour se défendre, tu trouveras bien un raisonnement pour le leur reprocher. A force de ne rien accepter des faiblesses de la démocratie, tu joue avec le feu… dont tu pourrais bien faire partie des prochaines victimes ?
Excuse 20h43 d'avoir oublié le guillemet en début de phrase pour signifier que c'est un extrait de l'article du journal le "Monde"... Je n'en suis en rien le rédacteur. Je te laisses dans tes relents et demeure qu'un observateur curieux des rebondissements qui risquent de s'emballer dans les prochaines semaines... Ce gouvernement est en pleine déliquescence. Parler de "démocratie", de "jouer avec le feu" sont-ils des termes appropriés en pareils événements? À qui reproches-tu de "détruire des édifices"? Jusqu'où ira votre morgue à soutenir la simple réalité des faits? C'est pathétique et terriblement révélateur d'un inconscient bien dérangé.
"Les 'gilets jaunes" sont les prémices de ce qui pourrait être une révolution", explique Jacques Attali, "il y a une colère extrêmement profonde et justifiée". Un réveil des classes moyennes les plus modestes selon l'économiste. "Elles se sentent sans avenir et surtout, elles sentent que leurs enfants n’ont pas d’avenir", conclut Jacques Attali.»
La police parle désormais d'« ultra jaunes », à quelle réalité cette expression fait-elle référence ?
«Il est évident que dans un mouvement qui en est à sa 23e semaine de mobilisation, il ne reste que les plus motivés. Parmi eux, un certain nombre a un rapport pas totalement hostile à la violence, se sont radicalisés. Mais la communication de la place Beauvau verse dans le storytelling, car elle essaie d’assimiler les violences des « gilets jaunes » à celles des activistes d’ultra gauche et d’ultra droite. Au début du mouvement, le ministère de l’Intérieur les qualifiait de «casseurs». Là il opère un déplacement sémantique en parlant d'« ultra jaunes ». Si demain, des incidents sporadiques éclatent, le ministère pourra dire qu’il y a une convergence entre les ultras et les « gilets jaunes », toujours dans le but de jouer l’opinion publique contre les manifestants.
Merci Reboussier de nous tenir informés des événements qui nous concernent tous. Les commentaires hargneux de ceux qui bavent sur ton remarquable travail d'investigation n'intéresse qu'eux!
«Des manifestants qui s'essoufflent, un mouvement qui faiblit, des actes qui peinent à rassembler... Depuis le début de la mobilisation, les Gilets jaunes n'ont pas toujours bénéficié de l'optimisme des observateurs, médiatiques ou politiques.» (...)
«En dépit de ces freins à la mobilisation, à l'occasion de l'acte 23, entre autres marqué par des tensions à Paris et à Toulouse, des Gilets jaunes ont choisi de reprendre les actions locales, se positionnant notamment sur des ronds-points, lieux emblématiques de la genèse du mouvement. Dès le début de celui-ci, la mobilisation des ronds-points avait rapidement irrité le camp Macron, au sein duquel certains hauts responsables n'avaient pas hésité à faire appel à la manière forte. «Le combat, c'est fini», déclarait ainsi Richard Ferrand au mois de décembre 2018, réclamant l'intervention des forces de l'ordre sur les ronds-points.
Qu'à cela ne tienne, avec le début des beaux jours, des actions locales ont repris sous le soleil, comme en témoignent des publications de la presse quotidienne régionale ainsi que celles d'internautes sur les réseaux sociaux.» (...)
10 commentaires:
https://mobile.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/l-article-a-lire-pour-comprendre-ce-qu-est-vraiment-un-black-bloc_3254075.html#xtref=acc_dir
C’est une bataille des images, mais aussi et surtout une guerre des mots. Face aux nombreuses photos et vidéos de scènes où des membres des forces de l’ordre molestent des manifestants, les autorités opposent un front de défense uni, dont la ligne pourrait se résumer ainsi : « Les violences policières n’existent pas. » (...)
https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/04/19/les-violences-policieres-le-tabou-des-autorites_5452435_3224.html
Tu as raison 19:30 ! Les forces de l'ordre molestent des manifestants qui brûlent, pillent, détruisent des édifices, des boutiques, … Et s'ils hésitent un peu trop ? Ne serait-ce que pour se défendre, tu trouveras bien un raisonnement pour le leur reprocher. A force de ne rien accepter des faiblesses de la démocratie, tu joue avec le feu… dont tu pourrais bien faire partie des prochaines victimes ?
Excuse 20h43 d'avoir oublié le guillemet en début de phrase pour signifier que c'est un extrait de l'article du journal le "Monde"...
Je n'en suis en rien le rédacteur. Je te laisses dans tes relents et demeure qu'un observateur curieux des rebondissements qui risquent de s'emballer dans les prochaines semaines...
Ce gouvernement est en pleine déliquescence. Parler de "démocratie", de "jouer avec le feu" sont-ils des termes appropriés en pareils événements?
À qui reproches-tu de "détruire des édifices"? Jusqu'où ira votre morgue à soutenir la simple réalité des faits?
C'est pathétique et terriblement révélateur d'un inconscient bien dérangé.
"Les 'gilets jaunes" sont les prémices de ce qui pourrait être une révolution", explique Jacques Attali, "il y a une colère extrêmement profonde et justifiée". Un réveil des classes moyennes les plus modestes selon l'économiste. "Elles se sentent sans avenir et surtout, elles sentent que leurs enfants n’ont pas d’avenir", conclut Jacques Attali.»
https://www.europe1.fr/politique/jacques-attali-les-gilets-jaunes-sont-les-premices-de-ce-qui-pourrait-etre-une-revolution-3893901
La police parle désormais d'« ultra jaunes », à quelle réalité cette expression fait-elle référence ?
«Il est évident que dans un mouvement qui en est à sa 23e semaine de mobilisation, il ne reste que les plus motivés. Parmi eux, un certain nombre a un rapport pas totalement hostile à la violence, se sont radicalisés. Mais la communication de la place Beauvau verse dans le storytelling, car elle essaie d’assimiler les violences des « gilets jaunes » à celles des activistes d’ultra gauche et d’ultra droite. Au début du mouvement, le ministère de l’Intérieur les qualifiait de
«casseurs». Là il opère un déplacement sémantique en parlant d'« ultra jaunes ». Si demain, des incidents sporadiques éclatent, le ministère pourra dire qu’il y a une convergence entre les ultras et les « gilets jaunes », toujours dans le but de jouer l’opinion publique contre les manifestants.
https://www.20minutes.fr/societe/2500743-20190419-acte-23-gilets-jaunes-ultra-jaunes-minoritaires-storytelling-politique
Merci Reboussier de nous tenir informés des événements qui nous concernent tous. Les commentaires hargneux de ceux qui bavent sur ton remarquable travail d'investigation n'intéresse qu'eux!
«Des manifestants qui s'essoufflent, un mouvement qui faiblit, des actes qui peinent à rassembler... Depuis le début de la mobilisation, les Gilets jaunes n'ont pas toujours bénéficié de l'optimisme des observateurs, médiatiques ou politiques.»
(...)
«En dépit de ces freins à la mobilisation, à l'occasion de l'acte 23, entre autres marqué par des tensions à Paris et à Toulouse, des Gilets jaunes ont choisi de reprendre les actions locales, se positionnant notamment sur des ronds-points, lieux emblématiques de la genèse du mouvement. Dès le début de celui-ci, la mobilisation des ronds-points avait rapidement irrité le camp Macron, au sein duquel certains hauts responsables n'avaient pas hésité à faire appel à la manière forte. «Le combat, c'est fini», déclarait ainsi Richard Ferrand au mois de décembre 2018, réclamant l'intervention des forces de l'ordre sur les ronds-points.
Qu'à cela ne tienne, avec le début des beaux jours, des actions locales ont repris sous le soleil, comme en témoignent des publications de la presse quotidienne régionale ainsi que celles d'internautes sur les réseaux sociaux.» (...)
https://francais.rt.com/france/61270-combat-cest-fini-gilets-jaunes-retour-ronds-points-france
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