mercredi 12 août 2009

Chapitre 2 : Achèvement et rationalisation de la carte de l’intercommunalité (articles 41 à 58)

.

Dans tous les départements, un « schéma départemental » élaboré par le préfet avant le 31/12/2011 et soumis à la commission départementale de la coopération intercommunale viendra modifier la carte des intercommunalités (articles 41 et 42).
Ce schéma sera notamment établi en prenant en compte une amélioration de la cohérence spatiale et l’accroissement de la solidarité financière.

Le seuil minimum de population est fixé à 5 000 h pour les intercommunalités. (article 41).
Des pouvoirs temporaires accrus seront confiés aux préfets pour mettre en œuvre les schémas départementaux au cours des années 2012 et 2013 (dissolutions, fusions, redécoupages, modification de périmètres, rattachement des communes isolées,…)

Analyse :

Situation actuelle :

Les communes s’associent librement au sein des intercommunalités dont elles conservent l’initiative de la création. Les enclaves ne sont pas admises. Certaines communes, par exemple Barjac, ne font partie d’aucune communauté.

Situation nouvelle (avant projet de loi Hortefeux) :

Seule persisteront les communautés qui seront cohérentes avec le schéma départemental et dont la population totale atteint au moins 5 000h. Il en résultera un bouleversement de la carte des intercommunalités telle que nous la connaissons aujourd’hui.
Les préfets disposeront, de manière transitoire, de pouvoirs très importants pour mettre en place le schéma départemental à marche forcée. Il n’y aura plus de communes isolées.

Conséquences :

L’avenir des intercommunalité dépendra du schéma départemental. Celles qui correspondront à ce schéma persisteront, les autres seront fusionnées, redécoupées, démantelées,…
Si des recompositions devaient être envisagées au titre de la cohérence spatiale, il n’y a aucune raison pour que seules les communautés de communes soient menacées de redécoupage. Il conviendra également de réfléchir à la cohérence des périmètres actuels des communautés d’agglomération (ce que n’interdit pas le projet de loi).

Notre communauté compte près de 10 000 h et dépasse largement le seuil des 5 000 habitants évoqué dans l’avant projet de loi. La CCAA est construite sur un territoire cohérent, riche de sa diversité.
Elle dispose de marges de manœuvre financières importantes et d’un projet de territoire ambitieux que nous allons finaliser dans les prochains mois.

Notre avenir dépendra de notre capacité à faire reconnaitre notre communauté comme un territoire pertinent.
Nous devrons pour cela convaincre le préfet et la commission départementale de la coopération intercommunale de notre volonté et de notre capacité à travailler ensemble pour notre développement à partir d’un projet axé sur la préservation du caractère rural de notre territoire et sur la solidarité entre nos communes.
.

8 commentaires:

Anonyme a dit…

Re : Aucun des partisans supposés du Grand Alès n'a réussit à ce jour à nous fournir un argument tangible et positif pour y aller ! Les arguments pour ne pas y aller sont tellement nombreux, autant pour les élus, les agriculteurs, les commerçants que pour les contribuables de la 2C2A ! Alors où est la logique de Lézan et d'Anduze dans tout ça ?

Anonyme a dit…

Effectivement : la 2C2A peut-elle être considérée comme un "territoire pertinent" ? Une grande partie de celui-ci étant déjà enclavée dans l'agglomération d'Alès…
Isolé, ce "territoire", géographiquement et culturellement, n'a aucun sens.

Anonyme a dit…

La logique !
Dans le salaire à Boni peut aitre ?

Anonyme a dit…

réponse au 12:58
En fait il me semble qu'une grande partie des "vallées cévenoles" (St Jean, Mialet, Corbes, Thoiras) est actuellement enclavée dans le territoire de la CCAA.
La logique de développement c'est :
la CAGAC vocation industrielle et commerciale
La CCAA avec l'ensemble des vallées des gardons : Le tourisme et la ruralité
Tout doit être revu pour 2011.
Défendons cette option

Anonyme a dit…

réponse au 17:58 de 12:58.

ça c'est une réponse bougrement intéressante et pour moi constructive ! A creuser impérativement pour peut-être trouver une solution de territoire COHERENTE…
Un pro-Grand Alès (pour le moment…)

Anonyme a dit…

Un axe de Saint Jean du Gard à Lédignan,ce serait logique.

Anonyme a dit…

Enfin un pro grand Alès qui se manifeste de façon positive. Si cette réponse t'interesse, sache que c'est celle apporté par le nouveau président de la 2C2A notamment lors de la réunion publique de ce soir à Lézan.
N'hésites pas à le rencontrer pour en parler.

Anonyme a dit…

12:58 merci ! enfin une interrogation, qui même si je ne la partage pas, mérite d'être entendue ! Et pour une fois soulève la vrai question sur la cohérence et l'identité du territoire de la 2C2A actuelle. L'incohérence est bien dans l'excroissance "contre-nature" constituée par les communes cévenoles (St-Jean, Mialet...). Conséquence fâcheuse résultant du choix des maires de l'époque qui ne se sont malheureusement pas posé cette question. L'intérêt personnel, hélas, primait et prime encore trop souvent. Mais pourquoi essayer de réparer une erreur géographique, économique et culturelle en l'aggravant ? N'oublions pas que les intercommunalités sont nos "communes" de demain ! Il ne s'agit pas d'une simple association administrative comme c'était le cas avant pour les départements, les régions, les pays ... C'est une fusion totale des territoires avec un pouvoir central et centralisé que nous prépare le projet de loi Hortefeux. C'est une refonte totale de l'administration territoriale qui nous est proposée, à nous de ne pas nous tromper ! En luttant contre les ambitions et les intérêts personnelles lorsqu'ils ne sont pas dans l'intérêt général ! Ca paraît bien être le cas aujourd'hui à Anduze et à Lézan ?