
La «valeur travail», un horizon à dépasser à gauche
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Iran : les réformateurs et les dissidents ont une carte à jouer
Par Bernard Guetta
S'il n'y a pas pour l'instant de forces prêtes à prendre le pouvoir en mains, cela ne signifie pas qu'il n'y ait pas d'opposants en Iran susceptibles d'incarner une transition démocratique, analyse l'eurodéputé Renew. ► Lire la suite
Il ne faut pas opposer les Iraniens de l'intérieur à ceux de la diaspora
Par Clément Therme
Le futur du pays n'est pas dans un retour à la monarchie, ni dans une alternative politique imaginée loin de Téhéran : il est entre les mains la société civile, qui doit pouvoir compter sur ses compatriotes à l'étranger, estime l'historien Clément Therme. ► Lire la suite
Israël-Iran-Palestine : demain ne meurt jamais
Par Selim Nassib
Comme dans un James Bond, Israël aurait lancé son attaque massive du programme nucléaire des mollahs pour faire triompher le bien. Sauf que dans le scénario en cours au Moyen Orient, il n'y a que des méchants. ► Lire la suite
Au Moyen-Orient, la loi du plus Trump
Par Dov Alfon et Hamdam Mostafavi
Après avoir engagé les Etats-Unis dans un conflit périlleux, le président américain a imposé un cessez-le-feu entre l'Iran et Israël. Un coup de force payant, mais jusqu'à quand ? ► Lire l'édito
Pourquoi n'y a-t-il plus de jazz dans les festivals de jazz ?
Par Jacques Denis
De moins en moins loyaux au genre qui les a vus naître, de nombreux festivals lui laissent de moins en moins de place, au profit de la pop ou de la variété. ► Lire la suite
Contre les vagues de chaleur, il faut une architecture résiliente qui améliore les conditions de vie
Par Salima Naji, architecte et anthropologue
L'architecte Salima Naji et le géographe David Goeury plaident pour une politique de changement de trajectoire des villes face au réchauffement climatique grâce à la paléo-innovation, qui invite à revenir à des savoir-faire ancestraux. ► Lire la suite
La newsletter Opinions de Libération
Par Libération
Conception graphique: Nicolas Valoteau
3 commentaires:
"Avec 34 degrés à Paris en ce mercredi 25 juin, nul doute que Vahagn, étudiant dans la capitale, appréhende la nuit prochaine dans son studio du XIXe arrondissement, situé sous les toits. Un appartement qu’il qualifie de «passoire thermique l’hiver et de bouilloire l’été», dans un témoignage paru dans la nouvelle étude de la Fondation pour le logement des défavorisés (ex-Fondation abbé Pierre) sur la précarité énergétique des logements, publiée ce jeudi 26 juin. «Ça m’a déjà fait songer au déménagement car ça peut être très difficile à vivre au quotidien, surtout avec les canicules de ces dernières années. J’ai parfois l’impression d’être dans un four. Le pire, ce sont les nuits, étant donné que je dors sur une mezzanine, où l’air est encore plus chaud», confie Vahagn à la Fondation.
Dans quelques mois, le jeune homme pourra peut-être forcer son propriétaire à installer des volets sur ses fenêtres et des ventilateurs au plafond, deux équipements particulièrement efficaces pour rafraîchir un logement. Plusieurs députés de différents bords politiques, dont Cyrielle Chatelain (Ecologiste et Social), Lionel Causse (Ensemble pour la République), Emmanuel Grégoire (Socialistes et apparentés) et Aurélie Trouvé (La France Insoumise), déposeront cet été, à l’Assemblée nationale, une proposition de loi visant à accélérer la rénovation énergétique des logements bouilloires, par analogie avec les passoires thermiques notées E, F et G sur le diagnostic de performance énergétique (DPE). Travaillé avec la Fondation pour le logement des défavorisés, ce texte prévoit notamment que «les locataires pourront exiger de leur bailleur l’installation de protections solaires extérieures et de brasseurs d’air dans leur logement»."
(…)
https://www.capital.fr/immobilier/canicule-les-proprietaires-bientot-obliges-dinstaller-ces-2-equipements-chez-leurs-locataires-1515389
Le Figaro file la catéchèse...
«Pas faire du catéchisme»
"Le chemin vers le rassemblement est néanmoins semé d’embûches, à commencer par les élections municipales de 2026 où les différents partis de gauche risquent de s’affronter dans de nombreuses villes. «Lors du programme commun en 72, le PS était tourné vers les USA et le PC était tourné vers l’URSS. Et nous, ce serait les municipales à Paris qui nous arrêteraient? Il faut être à la hauteur de l’histoire», prévient l’ex-député Insoumis. La réunion de 2 juillet autour de Lucie Castets, l’ex-première ministrable du NFP, devrait poser les premières bases de ce rassemblement. «Les personnes qui seront à cette réunion auront envie de faire, et de passer au-dessus des obstacles», assure François Ruffin.
Le temps d'un séjour, profitez d'un instant en famille au coeur de la pinède landaise
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Le temps d'un séjour, profitez d'un instant en famille au coeur de la pinède landaise
Le député de la Somme défend déjà une méthode : «écouter» les Français «quand les choses reviennent de manière récurrente, et pas faire du catéchisme mais apporter des réponses». Il évoque notamment le sujet de l’immigration : «Nous avons travaillé à une réponse de gauche : travail, langue, papier pour ceux qui vivent et travaillent ici, mais non à la demande du patronat de filières d’immigration pour les services, qui vident les pays du Sud de leurs compétences et empêchent de construire statut et revenu ici», développe-t-il. François Ruffin veut notamment profiter de ce qu’il aperçoit comme un «désalignement du RN sur les demandes populaires». «Ils sont de plus en plus libéraux, et en oublient la demande sociale, la justice fiscale, ça peut nous ouvrir un espace», juge-t-il.
Si la primaire voit bien le jour, François Ruffin devra au moins faire face à l’ex-Insoumise Clémentine Autain, qui a également fait acte de candidature. Le réalisateur de «Merci Patron !», documentaire césarisé en 2017, estime néanmoins avoir quelques coups d’avance. «Je fais partie des "personnalités préférées" de gauche alors que je n’ai jamais été candidat à la présidentielle, ni à une autre élection nationale, ni ministre d’État, et dans le même temps la moitié des Français ne me connaissent pas, ce qui me laisse une marge de progression», espère-t-il."
https://www.lefigaro.fr/politique/presidentielle-2027-francois-ruffin-lance-un-mouvement-national-pour-soutenir-sa-candidature-20250626
NESTLÉ : Y'A DES BULLES DANS LE HARCÈLEMENT...
Ex-directrice de la sécurité alimentaire chez Nestlé, Yasmine Motarjemi a été harcelée pour avoir tenté d’alerter sur des problèmes de sécurité sanitaire. Elle raconte ces années pendant lesquelles sa vie « était noire ».
"Déjà quinze ans que Yasmine Motarjemi a été licenciée par Nestlé. Mais sa santé mentale est toujours affectée par ce qu’elle a vécu au sein du groupe agroalimentaire suisse. Entre 2006 et 2010, l’ex-directrice de la sécurité des aliments a été harcelée, humiliée, puis placardisée pour avoir fait son métier : alerter sur le danger de certains aliments vendus par le groupe.
Reporterre dresse, à l’occasion de la journée mondiale des lanceurs d’alerte, le portrait de cette femme de 69 ans. Sa situation n’a, « malheureusement », rien d’exceptionnel, selon Élodie Nace, déléguée générale de la Maison des lanceurs d’alerte. Cette association leur offre un soutien psychologique, juridique et financier. « Ce que les psychologues remarquent, c’est que beaucoup d’entre eux tombent en dépression, en burn-out, souffrent d’épuisement professionnel, de stress post-traumatique », ajoute Élodie Nace."
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Placard ou licenciement
"Cette situation dramatique lui
« donne la force de mener son combat » chez Nestlé. Pendant quatre ans, Yasmine Motarjemi a continué à lancer des alertes et à réclamer à la direction du groupe un audit sur la sécurité des aliments, constamment refusé. En 2010, Nestlé lui a proposé un poste de conseillère au directeur du centre recherche, bien payé mais sans responsabilités et en dessous de ses compétences. « Je leur ai répondu que j’accepterai le placard uniquement s’ils menaient l’audit sur la sécurité des aliments, sinon ils pouvaient me licencier. »
Ce sera la deuxième solution. Yasmine Motarjemi a été licenciée en 2010, avec comme motif officiel une divergence d’opinions sur la sécurité alimentaire. Elle a refusé une indemnité de départ de 300 000 francs suisses (319 800 euros) et porté plainte pour harcèlement moral un an plus tard. Le début d’une bataille juridique longue de dix ans, à l’issue de laquelle Nestlé a été condamné par le tribunal cantonal vaudois, en 2020, pour harcèlement moral. Le groupe a dû reverser à son ancienne employée dix ans de salaire et 1 franc suisse pour le tort moral qui lui a été causé.
« Le harcèlement n’a pas sa place chez Nestlé, réagit auprès de Reporterre un porte-parole du groupe. Nous prenons les plaintes pour harcèlement très au sérieux et les vérifions systématiquement. En cas de conflit, nous mettons à disposition de nos collaborateurs plusieurs types de services, notamment un service de médiation interne et un programme externe d’assistance aux employés. » En ce qui concerne les alertes lancées par Yasmine Motarjemi, « cette affaire et les décisions judiciaires rendues ne concernent ni la sécurité alimentaire, ni la qualité de nos produits, qui restent notre priorité numéro un », répond le porte-parole.
« Ça fait partie de la culture de Nestlé de ne rien dire »
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https://reporterre.net/On-sabotait-mon-travail-Yasmine-Motarjemi-lanceuse-d-alerte-harcelee-chez-Nestle
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