Cher Edmond, Ce samedi 8 mars, à l'occasion de la Journée internationale de lutte pour les droits des femmes, manifestons partout en France pour l'égalité réelle entre les femmes et les hommes. Inégalités, précarisation, violences faites aux femmes : ça suffit !
Aujourd'hui encore, les femmes sont payées en moyenne 28,5% de moins que les hommes, 80 % des emplois à temps partiels sont occupés par des femmes, deux-tiers des salarié·es au SMIC sont des femmes, 7 personnes sur 10 au minimum vieillesse sont des femmes et 71% des tâches ménagères sont réalisées par des femmes.
Face aux violences sexistes et sexuelles, toujours beaucoup trop nombreuses, nous dénonçons l'inaction du gouvernement. Tous les deux jours, une femme est tuée par son partenaire ou ex-partenaire, une femme sur deux a déjà subi une violence sexuelle en France et 630 femmes sont victimes de viol et/ou d'agression sexuelle chaque jour. Il y a urgence !
Chaque fois que l'extrême droite s'est emparée du pouvoir, elle s'est attaquée aux droits des femmes et des minorités de genre. De toutes nos forces, nous continuerons à porter les revendications féministes et populaires pour garantir les droits des femmes et la reconnaissance du travail essentiel, productif comme reproductif, qu'elles effectuent. Et sans lequel aucune société ne peut fonctionner. La France insoumise propose des mesures pour y remédier : ➤ Garantir le droit de partir et lutter contre la précarité des mères isolées : déconjugaliser et revaloriser l'allocation de soutien familial, défiscaliser les pensions alimentaires, réduire les délais de la justice familiale ➤ Passer le SMIC à 1600 euros net ➤ Revaloriser les rémunérations des métiers occupés majoritairement par des femmes ➤ Sanctionner tous les employeurs qui sont en incapacité de prouver qu'ils respectent l'égalité salariale entre les femmes et les hommes ➤ Adopter une loi de lutte contre le sexisme et les violences faites aux femmes et allouer les 3 milliards d'euros de budget demandés par les associations ➤ Imposer la parité entre les femmes et les hommes dans les institutions politiques, administratives, économiques, syndicales et associatives ➤ Inscrire le principe de non-régression des droits et libertés des femmes dans la constitution
Face à l'offensive réactionnaire, ce samedi, marchons pour défendre les droits des femmes ! Riposte féministe !
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7 commentaires:
Louis Boyard en conférence à Montpellier – Hanouna, C8 et le risque de guerre !
Louis Boyard
https://youtu.be/0c1RrAYhQQc?si=T6U4JTOg3iJXSD4T
Lors de cette conférence à Montpellier, j’ai abordé des sujets brûlants qui nous concernent tous :
🎤 Au programme :
✅ Mon combat face à Cyril Hanouna et la fermeture de C8 📺
✅ Le pouvoir des médias et leur influence sur l’opinion publique 📰
✅ Le risque de guerre entre la France et la Russie 🇫🇷⚔️🇷🇺 – Pourquoi devons-nous nous mobiliser ?
"Les femmes du collectif Maternité à Défendre (MAD) ont pris le relai, appelant à ne pas baisser les bras, alors que le collectif se bat depuis plusieurs années pour le maintien du service maternité de la clinique Saint-Louis : “La lutte paie. Après notre manifestation festive du 18 janvier [NDLR : 500 personnes étaient alors descendues dans les rues du petit bourg de 4000 habitant-es] et la visite du ministre de la Santé à la clinique le 31 janvier, il est de nouveau possible de se faire avorter à la clinique Saint-Louis, pour les femmes qui habitent à moins de cent kilomètres d’un CHU.”
La mobilisation continue. Le 10 mars aura lieu une rencontre de la commission stratégique du collectif, visant à organiser une virée à Saint-Girons en Ariège, où un collectif similaire a obtenu le maintien de la maternité locale pour environ 150 accouchements par an seulement. Le 19 mars ce sera au tour de la commission communication de se réunir, tandis que la commission action se retrouvera le lendemain, le 20 mars. Nouvelle réunion “stratégie” prévue le 26 mars (pour contacter le collectif et/ou rejoindre ses activités, écrire à http://collectif-maintiendelamaternitedeganges@mailfence.com) Le 7 avril c’est à Lodève que le collectif se déplacera, pour un rassemblement pour le maintien du service local des urgences. Un bus partira de Ganges. Le jeudi 10 avril, c’est un banquet qui aura lieu de 13h à 17h sur le rond-point de l’Europe, pendant la réunion du comité de suivi avec l’Agence Régionale de Santé (ARS).Et le 29 avril aura lieu une nouvelle assemblée générale du collectif dans son ensemble, à 19h au local De l’autre côté, 24 rue Jeu du Ballon."
* Nos articles sont gratuits car nous pensons que la presse indépendante doit être accessible à toutes et tous. Pourtant, produire une information engagée et de qualité nécessite du temps et de l’argent, surtout quand on refuse d’être aux ordres de Bolloré et de ses amis… Pourvu que ça dure !
https://lepoing.net/8-mars-heraultais-a-ganges-la-lutte-pour-la-reouverture-de-la-maternite-continue/
La marche féministe a rassemblé
plus de 400 participants
"Les pancartes brandies à bout de bras donnaient le ton de la marche
féministe, organisée en ce samedi 8 mars, Journée internationale des
droits des femmes : « Élever vos fils, pas ma tension », « La seule chose que je doive faire à genou, c’est brûler le patriarcat »… En famille ou en solo, en poussette et à vélo, ils ont été plus de 400 à répondre à l’appel de la Coordination féministe, qui rassemble une vingtaine d’associations, de partis et
de syndicats de gauche. Après un pique-nique dans les Jardins de la Fontaine, le cortège s’est ébranlé, direction le Palais de justice, via les quais et le boulevard
Victor-Hugo, salués sur leur passage par de nombreux badauds les filmant.
« C’est important d’être là aujourd’hui », s’exclamait une bande de copines âgées de 20 ans. Pour Camille, Syane, Ely et Sophia, il était hors de question de manquer cet évènement : « Les droits des femmes reculent. Il ne faut pas se laisser faire, il faut se battre. » Se battre, le mot d’ordre d’une foule attachée
également, slogan répété tout au long de la marche, à la « solidarité. La violence sur les femmes n’a pas de nation, la solidarité est notre seule solution. »
Engagement était l’un des autres mots d’ordre de cette mobilisation : Ilham défilait aux côtés de ses enfants. « C’est important de marcher aujourd’hui,
lançait Ikram, sa fille. Nous manifestons aussi le samedi matin pour la Palestine.
On essaye de montrer aux jeunes qu’il faut se bouger. »
Des mamies aux bébés, toutes les générations étaient représentées ; toutes les revendications aussi, mises en lumière lors de prises de parole à l’entrée des
Jardins de la Fontaine, sur les marches de Carré d’Art et devant le Palais de justice. Le représentant du Planning familial regrettait ainsi « une attaque sur les
financements. L’IVG et la contraception sont en danger. » Alors, en chœur, sur les
rythmes des percussions de la Batucad’Lib et les chansons engagées de la
chorale des Simones, les participants de la marche féministe, avertissaient: « Nous sommes fortes, nous sommes fières, et radicales, et en colère. »
M.-L.G.
Dimanche 09 mars 2025
https://kiosque.midilibre.fr/reader/b50e39f0-de28-4eef-91d1-d8c11c07
Je vous explique la stratégie du drapeau 🇫🇷
Antoine Léaument
https://youtu.be/FvoSBQIKN7w?si=AeutrHP6IaQey-hi
Antoine Léaument développe dans cette conférence un point central de sa stratégie politique : la réappropriation du drapeau tricolore par la gauche. Face à la tentative de la droite et de l’extrême droite de s’approprier les symboles nationaux, il défend l’idée que ces derniers appartiennent à l’histoire révolutionnaire et progressiste de la France.
Il réfute l’idée que la gauche aurait perdu le drapeau tricolore. Pour lui, il ne s’agit pas d’une perte, mais d’une bataille en cours. Il insiste sur l’importance d’assumer les valeurs républicaines et de les réinvestir dans les combats de gauche, qu’il s’agisse de la lutte contre le narcotrafic, de la sécurité, de l’immigration ou encore de l’identité nationale. Plutôt que de laisser ces thèmes à la droite et à l’extrême droite, il propose d’y opposer des propositions progressistes et sociales.
Il revient sur la nécessité de nommer les véritables responsables des crises migratoires et économiques, en pointant le rôle des grandes entreprises et des élites économiques dans l’exploitation des pays du Sud, qui alimente l’exil et la précarité.
Antoine Léaument insiste sur l’importance de ne pas abandonner les symboles nationaux aux réactionnaires. Il retrace l’histoire du drapeau tricolore, de la Révolution française à aujourd’hui, en passant par la Commune de Paris et la Résistance. Il rappelle que ces symboles ont toujours été des objets de lutte, souvent investis par les forces progressistes avant d’être récupérés par leurs adversaires.
Il met en avant la contradiction de ceux qui défendent la République tout en trahissant ses principes fondamentaux. Il cite notamment les violences policières, le racisme institutionnel et la montée des discriminations religieuses, qui vont à l’encontre des idéaux de liberté, d’égalité et de fraternité.
Au-delà du drapeau, Antoine Léaument évoque d’autres symboles révolutionnaires, comme le triangle rouge porté par les résistants face au nazisme. Il rappelle que l’extrême droite tente régulièrement de détourner ces symboles à son profit, et insiste sur la nécessité pour la gauche de mener la bataille des mots et des images.
Il revient sur plusieurs événements marquants qui montrent un regain d’intérêt pour l’usage du drapeau tricolore dans les luttes populaires, comme la marche contre l’islamophobie en 2019 et les mobilisations en hommage à Adama Traoré. Pour lui, ces exemples démontrent que les classes populaires s’identifient encore à ces symboles, à condition qu’ils soient porteurs de justice et d’émancipation.
(…)
À COR ET À CRIS !
Et voilà ! ça ne tarde pas !
La guerre, dans le système capitaliste, est toujours une guerre sociale de la bourgeoisie contre la classe ouvrière. Voilà pourquoi le mouvement ouvrier est internationaliste, donc pacifiste.
Et ne se laisse pas leurrer par les "causes" créées par les gouvernements de la bourgeoisie, y compris ceux s'autoproclamant "démocratiques"...
Le contexte géopolitique "va forcément complexifier l'équation"
"Reste que les partenaires sociaux reconnaissent eux-mêmes que la nécessité de dépenser davantage pour la défense risque de compliquer un peu plus les négociations sur les retraites et la remise en cause de la réforme de 2023.
"Il ne faut pas nier cette difficulté. Un contexte économique et géopolitique qui se complique comme celui qui est le nôtre va forcément complexifier l'équation qui n'était déjà pas simple", a expliqué vendredi Yvan Ricordeau, secrétaire général adjoint de la CFDT.
D'autres syndicats soulignent en effet auprès de BFM Business que toutes les pistes qu'ils avaient envisagées pour permettre le retour à l'équilibre du système (supprimer des niches, des aides aux entreprises ou encore mettre les retraités à contribution) risquent désormais d'être flechées vers la défense et non pas vers les retraites.
La CGT y voit quant à elle un nouveau prétexte pour détricoter le système de retaites, comme l'indique Denis Gravouil, secrétaire confondéral de la CGT: "Il y a toujours une bonne raison pour s’attaquer au système de retraites ou aux droits sociaux. C’était le Covid, ensuite la crise économique… Nous pensons que nous pouvons continuer à réclamer une amélioration des régimes sociaux"."
https://www.bfmtv.com/economie/patrimoine/retraite/retraites-le-patron-du-cor-estime-que-l-entree-en-economie-de-guerre-rend-derisoire-le-debat-sur-les-64-ans_AN-202503100441.html
Pourquoi s'arrêter en si bon chemin ?
"Économie de guerre oblige, l'idée de travailler davantage est plus que jamais au coeur du débat. Et la CPME en profite pour dégainer une nouvelle proposition choc: passer à 36 heures de travail par semaine.
La CPME s'engouffre dans la brêche puisqu'elle voulait déjà augmenter le temps de travail pour financer une dose de capitalisation pour les retraites. La nécessité d'accroître les cadences dans la défense lui donne un argument supplémentaire.
Une solution miracle pour la CPME
D'où cette proposition choc: travailler une heure de plus par semaine. Selon l'un des responsables de la CPME, la mesure coche toutes les cases. Les cotisations iraient alimenter le futur régime par capitalisation, cette heure serait payée et se traduirait pour les cadres par la suppression de six jours de RTT. Cela résoud beaucoup de problème, insiste-t-on à la CPME: pouvoir d'achat, financement des retraites et économie de guerre…
"Il n'y a pas de meilleur moyen pour augmenter la production, à l'heure où les usines d'armement doivent tourner à plein régime."
Reste à convaincre les syndicats pour qui travailler davantage signifie avant tout remettre les gens en emploi. Pour eux, l'économie de guerre, c'est l'occasion d'embaucher et de reconvertir des seniors dans l'industrie de la défense, un secteur à forte valeur ajoutée. Sauf que tout cela prend du temps, rétorque un responsable patronal qui résume: quand on va chercher des gens éloignés de l'emploi, on ne les met pas du jour au lendemain dans une usine d'armement."
https://www.bfmtv.com/economie/economie-social/travailler-36-heures-par-semaine-la-proposition-choc-de-la-cpme-pour-financer-l-economie-de-guerre_AN-202503100704.html
L’élu socialiste Sébastien Jibrayel, chargé des sports, a encouragé l’agression de deux militants LFI. Filmé lors des faits avec son père, l’ancien député Henri Jibrayel, ils ont été placés en garde à vue, le 11 mars, pour violences volontaires en réunion, selon une information de Mediapart.
"À Marseille, la violence ne se cantonne pas aux trafics de stupéfiants. Elle s’invite aussi, parfois, dans les prémices de la campagne des municipales de 2026. Adjoint aux sports à la ville, conseiller métropolitain et départemental, l’élu socialiste Sébastien Jibrayel a encouragé, le 18 janvier, dans les quartiers nord de la ville, l’agression de deux militants de La France insoumise (LFI). Avec son père, l’ancien député Henri Jibrayel, l’élu a incité plusieurs personnes dont un boxeur, Mohammed A., à frapper David* et Sofiane*, 26 et 24 ans, tous deux militants LFI."
(…)
https://www.mediapart.fr/journal/france/110325/un-adjoint-au-maire-de-marseille-place-en-garde-vue-pour-violences-volontaires-en-reunion
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