"Un retour inouï. Des ornithologues et l'association "La Nesque propre" ont récemment analysé et constaté une forte croissance de ces rapaces au Rocher du Cire. "Il y a quatre ans, il y avait un couple pionnier qui avait choisi de nicher ici, raconte Dimitri Marguerat, naturaliste et ornithologue. Deuxième année, en 2021, un autre couple et puis hiver 2022-2023, dix couples. Cette année, on a 13 couples et dix poussins, c'est magnifique."
Leur installation est le résultat d'un long processus de réintroduction dans les années 80 dans les Baronnies (Drôme). "La colonie originelle des Baronnies a grossi et à un moment donné, ça sature. Les sites de reproduction sont occupés donc il y a des pionniers qui viennent explorer. Et c'est une vague de colonisation qui s'est produite ici avec ces pionniers parce que le site est grandiose : il y a de la place, de la quiétude et de la ressource alimentaire pas trop loin." D'après ce naturaliste, il est probable que chaque année trois à quatre nouveaux couples de vautours fauves viennent s'installer sur le rocher du Cire."
"La canicule persiste dans le Gard avec pour conséquence une baisse générale des débits des cours d’eau et des niveaux des nappes sur l’ensemble du département. L’humidité des sols diminue et les besoins en eau des plantes et des cultures s’accroissent. "Peu de perspectives de précipitations se dessinent dans les jours qui viennent."
Aussi, après avoir fait un point avec les acteurs du comité de la ressource ce 1er août, Jérôme Bonet, préfet du Gard, a décidé de placer sept zones du département en "situation de vigilance" afin d’inciter chacun à avoir un comportement écoresponsable vis-à-vis de la gestion de l’eau. Les zones concernées sont : Vidourle, Arre, Hérault, Gardons amont, Gardons aval, Cèze amont, Cèze aval." (…)
"Les voitures françaises vont-elles bientôt rouler au vin rouge ? La question n’est pas aussi saugrenue qu’elle en a l’air de prime abord. La piste de la transformation de vin en bioéthanol est, en effet, à l’étude par la Confédération des coopératives vinicoles de France. Même si nul ne sait si elle aboutira, elle illustre, en tout cas, la sortie de route de la filière viticole française, confrontée à une crise de surproduction et cherchant à éliminer ses surplus.
« Nous avons structurellement entre 4 millions et 5 millions d’hectolitres en trop, répartis essentiellement dans les plus gros bassins viticoles producteurs de vins rouges, de Bordeaux au Languedoc, en passant par la vallée du Rhône », souligne Jérôme Despey, viticulteur à Saint-Géniès-des-Mourgues, dans l’Hérault, et premier vice-président de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles.
Pour expliquer ce débordement des cuves, d’aucuns évoquent la déconsommation de vin en France. Le phénomène n’est pas nouveau. La décrue a débuté au tournant des années 1970. Depuis, les volumes de jus de treille fermenté absorbés par les Français ont été quasiment divisés par deux, passant de 46 millions à 24 millions d’hectolitres en 2023, selon les données du Comité national des interprofessions des vins à appellation d’origine et à indication géographique (CNIV).
Le rythme du repli s’est même accéléré après 2010, avec une baisse moyenne de 1,8 % par an. Il est encore plus rapide dans les rayons des supermarchés, où la régression atteint 3 % par an. Dans la distribution, où s’écoule une bouteille sur deux, les vins rouges pâtissent tout particulièrement de cette déconsommation. Leurs ventes sont passées de 5,1 millions à 3,5 millions d’hectolitres entre 2017 et 2023, alors même que celles des rosés s’érodaient peu, à 3 millions d’hectolitres, et celles des blancs se maintenaient à 1,8 million.
Mojitos et spritz
Il est vrai que les habitudes alimentaires des Français ont profondément changé. Le pays qui met en exergue sa gastronomie est aussi celui où l’éventail des enseignes de fast-food est le plus large. Les bistrots avec leur traditionnel steak-frites-salade et quart de rouge cèdent le pas aux pizzerias et aux chaînes de burgers, de kebabs ou de poulets frits. Les Français mangent de plus en plus fréquemment de façon déstructurée et le repas traditionnel, familial, souvent synonyme d’ouverture d’une bouteille de vin, se raréfie.
« Le Covid a créé une rupture. Le mot d’ordre était à la relocalisation. Trois ou quatre ans après, tout le monde a oublié. On n’a pas vu arriver ce que l’on se prend dans la figure. Le vin est présenté comme le symbole de la gastronomie à la française, encore faut-il prendre le temps de s’asseoir. Or, il y a un emballement général, il faut aller vite, prendre son sandwich et sa canette à la main », explique Joël Boueilh, président des Vignerons coopérateurs de France." (…)
"Côté températures, la barre des 40°C a été dépassée vendredi à Moulès-et-Baucels, dans l'Hérault, avec 40,3°C. Elle a presque été atteinte à Villevieille, dans le Gard, avec 39,3°C ou encore à Figari, en Corse, avec 39°C. "Samedi, les températures amorcent une baisse près de la Méditerranée et en Corse", avec des maximales qui pourront encore atteindre plus de 36 degrés dans le Var ou la Corse. Météo-France anticipe un mercure généralement proche "des normales de saison" dimanche."
"L’été est propice à la baignade. Selon les sites visités, des précautions sont à prendre. En effet, on ne fait pas trempette au bord d’une piscine municipale comme on se baigne dans le Gardon.
Sillonnant le Gard sur près de 130 km la rivière qui a donné son nom au département peut être traître. Avec un débit moyen de plus de 32 m3 par seconde et un soleil qui brûle tout sur son passage, les pièges sont nombreux.
Il faut dire que les gorges du Gardon constituent un espace naturel méditerranéen hors du commun abritant un patrimoine culturel et historique exceptionnel. On compte plus de 400 espèces protégées.
La diversité des paysages, des espèces et des écosystèmes a suscité la mise en œuvre de mesures de gestion et de dispositifs règlementaires afin d'assurer la préservation de ce patrimoine.
Les gorges sont aujourd'hui reconnues par l'Unesco comme Réserve de biosphère et sont protégées au titre des sites classés et de Natura 2000. Profitez pleinement de ce patrimoine gardois tout en le respectant et en contribuant à sa préservation.
Déjà, il vous faudra bien organiser votre sortie baignade. Pour cela, vous devez vous renseigner sur les restrictions et/ou interdictions de baignade dans le secteur que vous visez." (…)
7 commentaires:
Treize couples en 2024
"Un retour inouï. Des ornithologues et l'association "La Nesque propre" ont récemment analysé et constaté une forte croissance de ces rapaces au Rocher du Cire. "Il y a quatre ans, il y avait un couple pionnier qui avait choisi de nicher ici, raconte Dimitri Marguerat, naturaliste et ornithologue. Deuxième année, en 2021, un autre couple et puis hiver 2022-2023, dix couples. Cette année, on a 13 couples et dix poussins, c'est magnifique."
Leur installation est le résultat d'un long processus de réintroduction dans les années 80 dans les Baronnies (Drôme). "La colonie originelle des Baronnies a grossi et à un moment donné, ça sature. Les sites de reproduction sont occupés donc il y a des pionniers qui viennent explorer. Et c'est une vague de colonisation qui s'est produite ici avec ces pionniers parce que le site est grandiose : il y a de la place, de la quiétude et de la ressource alimentaire pas trop loin."
D'après ce naturaliste, il est probable que chaque année trois à quatre nouveaux couples de vautours fauves viennent s'installer sur le rocher du Cire."
https://www.francebleu.fr/infos/environnement/apres-la-naissance-de-dix-poussins-la-perspective-d-une-forte-croissance-du-vautour-fauve-dans-les-gorges-de-la-nesque-9375610
"La canicule persiste dans le Gard avec pour conséquence une baisse générale des débits des cours d’eau et des niveaux des nappes sur l’ensemble du département. L’humidité des sols diminue et les besoins en eau des plantes et des cultures s’accroissent. "Peu de perspectives de précipitations se dessinent dans les jours qui viennent."
Aussi, après avoir fait un point avec les acteurs du comité de la ressource ce 1er août, Jérôme Bonet, préfet du Gard, a décidé de placer sept zones du département en "situation de vigilance" afin d’inciter chacun à avoir un comportement écoresponsable vis-à-vis de la gestion de l’eau. Les zones concernées sont : Vidourle, Arre, Hérault, Gardons amont, Gardons aval, Cèze amont, Cèze aval."
(…)
https://www.midilibre.fr/2024/08/02/secheresse-et-gestion-de-leau-dans-le-gard-7-zones-placees-en-situation-de-vigilance-pour-inciter-aux-comportements-ecoresponsables-12120667.php
https://www.francebleu.fr/infos/societe/des-orages-pouvant-etre-localement-forts-attendus-dans-le-gard-et-la-lozere-8278795
"Les voitures françaises vont-elles bientôt rouler au vin rouge ?
La question n’est pas aussi saugrenue qu’elle en a l’air de prime abord. La piste de la transformation de vin en bioéthanol est, en effet, à l’étude par la Confédération des coopératives vinicoles de France. Même si nul ne sait si elle aboutira, elle illustre, en tout cas, la sortie de route de la filière viticole française, confrontée à une crise de surproduction et cherchant à éliminer ses surplus.
« Nous avons structurellement entre 4 millions et 5 millions d’hectolitres en trop, répartis essentiellement dans les plus gros bassins viticoles producteurs de vins rouges, de Bordeaux au Languedoc, en passant par la vallée du Rhône », souligne Jérôme Despey, viticulteur à Saint-Géniès-des-Mourgues, dans l’Hérault, et premier vice-président de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles.
Pour expliquer ce débordement des cuves, d’aucuns évoquent la déconsommation de vin en France. Le phénomène n’est pas nouveau. La décrue a débuté au tournant des années 1970. Depuis, les volumes de jus de treille fermenté absorbés par les Français ont été quasiment divisés par deux, passant de 46 millions à 24 millions d’hectolitres en 2023, selon les données du Comité national des interprofessions des vins à appellation d’origine et à indication géographique (CNIV).
Le rythme du repli s’est même accéléré après 2010, avec une baisse moyenne de 1,8 % par an. Il est encore plus rapide dans les rayons des supermarchés, où la régression atteint 3 % par an. Dans la distribution, où s’écoule une bouteille sur deux, les vins rouges pâtissent tout particulièrement de cette déconsommation. Leurs ventes sont passées de 5,1 millions à 3,5 millions d’hectolitres entre 2017 et 2023, alors même que celles des rosés s’érodaient peu, à 3 millions d’hectolitres, et celles des blancs se maintenaient à 1,8 million.
Mojitos et spritz
Il est vrai que les habitudes alimentaires des Français ont profondément changé. Le pays qui met en exergue sa gastronomie est aussi celui où l’éventail des enseignes de fast-food est le plus large. Les bistrots avec leur traditionnel steak-frites-salade et quart de rouge cèdent le pas aux pizzerias et aux chaînes de burgers, de kebabs ou de poulets frits. Les Français mangent de plus en plus fréquemment de façon déstructurée et le repas traditionnel, familial, souvent synonyme d’ouverture d’une bouteille de vin, se raréfie.
« Le Covid a créé une rupture. Le mot d’ordre était à la relocalisation. Trois ou quatre ans après, tout le monde a oublié. On n’a pas vu arriver ce que l’on se prend dans la figure. Le vin est présenté comme le symbole de la gastronomie à la française, encore faut-il prendre le temps de s’asseoir. Or, il y a un emballement général, il faut aller vite, prendre son sandwich et sa canette à la main », explique Joël Boueilh, président des Vignerons coopérateurs de France."
(…)
https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/08/02/la-chute-de-consommation-de-vin-redessine-le-paysage-viticole-francais_6264719_3234.html
https://www.midilibre.fr/2024/08/03/orage-et-branchages-sur-les-rails-les-passagers-du-train-nimes-ales-ont-ete-evacues-12122124.php
"Côté températures, la barre des 40°C a été dépassée vendredi à Moulès-et-Baucels, dans l'Hérault, avec 40,3°C. Elle a presque été atteinte à Villevieille, dans le Gard, avec 39,3°C ou encore à Figari, en Corse, avec 39°C. "Samedi, les températures amorcent une baisse près de la Méditerranée et en Corse", avec des maximales qui pourront encore atteindre plus de 36 degrés dans le Var ou la Corse. Météo-France anticipe un mercure généralement proche "des normales de saison" dimanche."
https://www.francetvinfo.fr/meteo/canicule/six-departements-toujours-en-vigilance-orange-canicule-la-seine-et-marne-en-orange-pour-crues_6704154.html
"L’été est propice à la baignade. Selon les sites visités, des précautions sont à prendre. En effet, on ne fait pas trempette au bord d’une piscine municipale comme on se baigne dans le Gardon.
Sillonnant le Gard sur près de 130 km la rivière qui a donné son nom au département peut être traître. Avec un débit moyen de plus de 32 m3 par seconde et un soleil qui brûle tout sur son passage, les pièges sont nombreux.
Il faut dire que les gorges du Gardon constituent un espace naturel méditerranéen hors du commun abritant un patrimoine culturel et historique exceptionnel. On compte plus de 400 espèces protégées.
La diversité des paysages, des espèces et des écosystèmes a suscité la mise en œuvre de mesures de gestion et de dispositifs règlementaires afin d'assurer la préservation de ce patrimoine.
Les gorges sont aujourd'hui reconnues par l'Unesco comme Réserve de biosphère et sont protégées au titre des sites classés et de Natura 2000. Profitez pleinement de ce patrimoine gardois tout en le respectant et en contribuant à sa préservation.
Déjà, il vous faudra bien organiser votre sortie baignade. Pour cela, vous devez vous renseigner sur les restrictions et/ou interdictions de baignade dans le secteur que vous visez."
(…)
https://www.objectifgard.com/gard/gard-comme-un-poisson-dans-le-gard-132342.php
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