dimanche 11 août 2024

FAIT DU JOUR Le festival de la céramique d'Anduze rend, depuis 20 ans, la planète terre aux artistes

https://www.objectifgard.com/actualites/fait-du-jour-le-festival-de-la-ceramique-danduze-rend-depuis-20-ans-la-planete-terre-aux-artistes-132507.php



9 commentaires:

Anonyme a dit…

Quel est le défi de cette 20e édition du festival ?

"Justement, ces derniers sont une cinquantaine à présenter leurs réalisations. Sans oublier diverses animations ! "Ça laisser augurer une belle 20e édition. Un bel anniversaire", sourit la coprésidente. D’ailleurs, à l’ombre des arbres, se déroule, cette année encore, un atelier de sculpture participatif qui n’a pas oublié que le festival souffle ses vingt bougies. "On a un défi !", annonce Annette Gibert, bénévole depuis de nombreuses années. "Nous allons réaliser vingt grands vases sur les trois jours…" Autour d’elle et des quatre autres animatrices, petits et grands, en famille ou entre amis, s’activent, imaginent et conçoivent. "Tous travaillent ensemble pour prouver que chacun peut aider", explique Annette Gibert. "On construit petit à petit et, après, on ajoute des décorations. Chacun a son idée. On s’amuse !"

Au parc des Cordeliers, "il y a tellement de choses"

Force est de relever que les visiteurs prennent plaisir, avant que la chaleur ne touche à son paroxysme dans l’après-midi, à s’arrêter de stand en stand, à s’intéresser à la technique de tel ou tel artisan d’art, à acquérir une pièce. Des professionnels les jalouseraient presque. Ainsi, Chloé Bercovici, qui travaille, au pied du Pic Saint-Loup, le racout et un peu la céramique sigillée, relève, un sourire accroché aux lèvres, qu’autour d’elle "il y a tellement de choses. Je suis un peu frustrée de ne pas être ici en touriste…" Elle était déjà venue à deux reprises à Anduze pour présenter ses bijoux mais, cette fois, l’Héraultaise a fait le déplacement avec statues. Ce rendez-vous de la porte des Cévennes, à l’entendre, n’usurpe pas sa réputation qui court à travers tout l’Hexagone : "Quand on est passionné de céramique, on y trouve tous les styles ; on voit de nouvelles choses, des pièces artistiques ; on découvre des potiers qui viennent de loin." Chloé Bercovici va jusqu’à dire que le parc des Cordeliers renferme des "choses assez fabuleuses".

Les tasses en porcelaine customisées de laure Rivoal

Plus loin, Laure Rivoal fait partie de ces artisans artistes venus de loin. Originaire de Montélimar, elle présente ses créations à Anduze pour la deuxième fois. Et est ravie d’avoir été "sélectionnée" pour participer à "un marché réputé". Cette jeune femme met en exergue sa technique, son originalité qui a certainement séduit des organisateurs en quête de "diversité". Ainsi, laure Rivoal réutilise, par exemple, de vieilles tasses en porcelaine et les customise. Pour leur donner une nouvelle vie. Ou juste reprendre du service en Cévennes."

Ouvert de 9 heures à 19 heures (accès gratuit). Renseignements sur le site internet www.festival-ceramique-anduze.org.


https://www.midilibre.fr/2024/08/10/la-fine-fleur-de-la-ceramique-devoile-des-choses-assez-fabuleuses-au-pied-des-cevennes-gardoises-12135415.php

Anonyme a dit…

"Montée en gamme des campings, popularité boostée... Le camping séduit toujours plus, parfois au détriment de l’écologie et de la vie sauvage."
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https://reporterre.net/Le-camping-une-pratique-ecolo

Anonyme a dit…

"Avec 23 kilomètres ajoutés au réseau en 2024, le Département du Gard compte 193 kilomètres de voies vertes. Des pistes situées principalement dans les Cévennes ou sur le Piémont, pour répondre aux attentes d'un tourisme rural et moins pressé que sur le littoral. Après avoir achevé Anduze-Cardet ou Quissac-Lézan, le Département devrait porter majoritairement son attention sur le sud du Gard pour les 28 kilomètres attendus en 2025. Mais il en promet d'autres dans les Cévennes. "
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https://www.objectifgard.com/actualites/fait-du-jour-en-cevennes-les-voies-vertes-continuent-de-tracer-la-carte-dun-nouveau-tourisme-132548.php

Anonyme a dit…

Bar, dépôt de pain, épicerie, concerts...

"Quand la boulangerie a fermé, en 2010, on a récupéré le dépôt de pain. On a de quoi dépanner en épicerie. Et je fais aussi à manger pour le gîte d'étape que je gère." Quelques soirées se tiennent au bar, notamment en lien avec l'association culturelle du village, Lou Gagnous. "On a aussi beaucoup fait de concert, même s'il y en a moins maintenant", remarque Anne Chartreux. Et si la clientèle est là, Anne note que la fréquentation fluctue bien plus qu'avant.

"On reçoit avant tout une clientèle d'habitués, notamment au mois d'août. Ce qu'on a beaucoup perdu, c'est la clientèle étrangère des campings alentour, parce que les campings sont aujourd'hui plus fermés sur eux-mêmes". Bien souvent, ils proposent surtout une série d'animations en interne, afin d'augmenter leur chiffre d'affaires, ce qui a pour conséquence de garder les touristes en leurs murs. "Des randonneurs, il y en a beaucoup moins qu'avant, regrette aussi Anne Chartreux. On travaille plus au printemps et à l'automne avec eux. Et puis, le gîte d'Aire-de-Côte est fermé pour l'instant, c'est un gros handicap pour la fréquentation du GR 67."

"Je me suis toujours dit que je ne fermerai pas tant qu'il n'y aura pas de repreneur"

Anne Chartreux, propriétaire du bar-tabac de la Place
"Si, au final, la fréquentation s'étale sur l'année, ce n'est pas grave, relativise Anne Chartreux. Pour l'instant, on maintient l'activité." Mais, alors que son mari vient de prendre sa retraite et que son fils "ne reprendra pas", Anne espère "laisser le commerce à quelqu'un" avant d'arrêter l'activité. "Je me suis toujours dit que je ne fermerai pas tant qu'il n'y aura pas de repreneur", enfonce-t-elle. Prudente, elle se donne cinq ans pour trouver et permettre à l'un des derniers lieux de convivialité de perdurer, alors même que certaines communes proches de Colognac ont toutes les peines du monde à tenir à bout de bras un café associatif.

"Je pense que la restauration serait à développer", creuse Anne Chartreux en pensant à une diversification qui permettrait d'engranger plus de revenus. Pour l'instant, un pizzaiolo et un food-truck s'installent régulièrement sur la place. "Mais, pour une cuisine simple et bonne, il y a un créneau", est convaincue Anne Chartreux. Une cuisine qui serait un peu à l'image du village et du lieu. "


https://www.objectifgard.com/societe/bar-de-village-a-colognac-anne-chartreux-tient-depuis-30-ans-les-renes-du-lieu-de-vie-132655.php

Anonyme a dit…

Tous les ans, le suivi hydrologique des cours d’eau est réalisé du printemps à l’automne sur le bassin-versant du Gardon. Les données récoltées permettent de mieux connaître leur évolution et d’aider à mieux gérer la ressource.

"Mardi 13 août 2024, les pieds dans l’eau à Cendras, Mathilde Chauveau, chargée de mission à l’Établissement public territorial de bassin (EPTB) Gardons, est prête à mesurer la vitesse du courant du Gardon d’Alès. "Les mesures réalisées en rivière et dans les eaux souterraines servent à suivre l’évolution du cours d’eau, et connaître les étiages critiques", explique-t-elle."Par exemple, en 2022 et 2023, dans certains aquifères (eaux souterraines que l’on peut exploiter, NDLR), on a atteint les niveaux les plus bas observés depuis vingt ans. Et pour connaître ce type d’informations, on a besoin de suivre sur le long terme."

Un réseau de mesures a donc été mis en place en collaboration avec le CNRS, l’université d’Avignon et l’IMT Mines Alès sur tout le bassin-versant du Gardon. Il a débuté en 2015 par une phase expérimentale afin de définir l’emplacement des stations de mesure et de constituer une base de données des débits de basses eaux, c’est-à-dire les volumes d’eau qui circulent en un temps donné hors période de crue. Depuis 2021, c’est l’EPTB qui réalise le suivi.

Des mesures précises pour gérer les usages et le maintien de la biodiversité

L’ensemble des données obtenues permet d’améliorer la connaissance sur le lien entre les cours d’eau et les aquifères ainsi que sur la variabilité de la ressource en eau. Ressource utilisée pour de nombreux usages dont les principaux, sur le bassin-versant du Gardon, sont l’agriculture et l’alimentation en eau potable. "L’objectif de ces données est de pouvoir définir une bonne gestion de l’eau en conciliant les prélèvements pour les usages et le maintien d’une quantité d’eau suffisante pour la biodiversité aquatique", précise la chargée de mission. Ce cas se présente par exemple, quand un projet de forage est envisagé. "On apporte un avis technique ; on ne fait pas de réglementation."

Au total, sept stations hydrométriques sont positionnées sur le bassin-versant, six en Cévennes et une à la Baume. Chaque année, "les stations de mesure sont installées d’avril à octobre, voire novembre. Mais cela dépend des épisodes cévenols, le matériel peut être abîmé pendant les crues." Sur la station localisée sur le Gardon d’Alès à Cendras, l’établissement a mis en place deux sondes automatisées de mesure du niveau d’eau et des sondes barométriques qui mesurent la pression de l’air. Les spécialistes visitent ensuite régulièrement les stations pour récupérer les données et réaliser des mesures supplémentaires. "L’été, on vient toutes les deux semaines, toutes les trois au printemps et à l’automne. C’est utile de venir régulièrement pour contrôler que tout va bien et il arrive que des baigneurs déplacent souvent les cailloux, ce qui perturbe les mesures", précise Mathilde Chauveau.

Un décamètre tendu au travers du cours d’eau, elle s’installe pour réaliser les mesures de débits, armée d’un courantomètre pendant qu’Élisa Richard, sa collègue, récupère les données des sondes sur son ordinateur. De retour au bureau, les données récoltées sont décortiquées, corrélées pour obtenir une donnée précise qui alimentera la base de données nationale Hydroportail. Verdict sur la station de Cendras. "Un débit de 660 litres par seconde. Ce qui est deux fois plus que l’année dernière à la même date", annonce l’experte. La raison ? De meilleures conditions météo."
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https://www.midilibre.fr/2024/08/16/en-cevennes-les-pieds-dans-leau-avec-leptb-gardons-pour-mieux-connaitre-les-rivieres-12139543.php

Anonyme a dit…

Reportage
Eaux métalliques: dans les Cévennes, un «paradis empoisonné» [1/2]

"À Saint-Félix-de-Pallières (Gard, sud de la France) et dans ses environs, l’héritage minier continue de plomber la santé des habitants et leur environnement, gorgé de métaux lourds. Après une décision du Conseil d’État en avril, l’ancien exploitant doit lancer les travaux de dépollution le mois prochain."
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https://www.rfi.fr/fr/environnement/20240818-eaux-m%C3%A9talliques-dans-les-c%C3%A9vennes-un-paradis-empoisonn%C3%A9-1-2

Anonyme a dit…

"Le lac artificiel du Devois, alimenté par la rivière du Bonheur, dans le Gard, fait l’objet d’une vidange totale, depuis lundi. Réalisés il y a deux ans, de précédents travaux de vidange (à l’époque dans un souci sanitaire) avaient mis à jour de nombreuses failles liées à la sécurité sur le barrage de 20 mètres de large et 4,5 mètres de haut qui retient de 30.000 à 40.000 mètres cubes d’eau."
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https://www.20minutes.fr/planete/4106321-20240820-gard-barrage-menacait-ceder-lac-totalement-vide

Anonyme a dit…

Des gestes qui ouvrent des portes

"Chaque maraude est une occasion de fournir des vivres et des vêtements. Mais aussi d’établir un contact humain précieux. « Il est plus facile d’aller à la rencontre des gens en arrivant avec quelque chose », explique Noémie Weber. Offrir de la nourriture et des vêtements permet non seulement de répondre aux besoins immédiats, mais aussi de créer un « lien de confiance », qui peut ouvrir la voie à un soutien plus large : écoute, orientation vers des services sociaux, et parfois même hébergement. Ce contact humain se manifeste de manière imagée lorsqu’Hacène Laidi, lors de la maraude de ce mercredi après-midi, échange une bise chaleureuse avec un bénéficiaire avenue Charles-de-Gaulle. « C'est trop important pour nous qu'ils soient là », témoigne l’un d’eux.

Sur demande insistante de Hacène, cet aidant prend son téléphone pour appeler un hôtel et organiser un hébergement pour lui pour la nuit. • Louis Valat
Hacène ne se contente pas de distribuer des biens ; il veille aussi à ce que les personnes aient accès à un hébergement temporaire, même en menaçant gentiment de se fâcher s’ils n’acceptent pas l’aide proposée. Pour une organisation optimale, les journées de maraude suivent une routine bien établie. Le matin commence par une visite aux personnes hébergées à l’hôtel, suivie d’une « petite maraude » dans le centre-ville d'Alès pour repérer les besoins quotidiens. Les maraudes se poursuivent deux fois par jour : le matin et l’après-midi, permettant de couvrir les besoins en nourriture et en vêtements tout au long de la journée. À partir d’octobre, les maraudes en soirée viendront compléter ce dispositif les mardi, jeudi et vendredi, de 18h15 à 20h30, pour les besoins accrus de fin de journée."
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https://www.objectifgard.com/gard/ales-cevennes/fait-du-soir-immersion-dans-le-quotidien-des-maraudes-de-la-croix-rouge-a-ales-132954.php

Anonyme a dit…

https://www.objectifgard.com/gard/ales-cevennes/ales-la-chaise-longue-sinstalle-en-centre-ville-une-nouvelle-adresse-pour-les-cadeaux-originaux-133036.php