Quel est le défi de cette 20e édition du festival ?
"Justement, ces derniers sont une cinquantaine à présenter leurs réalisations. Sans oublier diverses animations ! "Ça laisser augurer une belle 20e édition. Un bel anniversaire", sourit la coprésidente. D’ailleurs, à l’ombre des arbres, se déroule, cette année encore, un atelier de sculpture participatif qui n’a pas oublié que le festival souffle ses vingt bougies. "On a un défi !", annonce Annette Gibert, bénévole depuis de nombreuses années. "Nous allons réaliser vingt grands vases sur les trois jours…" Autour d’elle et des quatre autres animatrices, petits et grands, en famille ou entre amis, s’activent, imaginent et conçoivent. "Tous travaillent ensemble pour prouver que chacun peut aider", explique Annette Gibert. "On construit petit à petit et, après, on ajoute des décorations. Chacun a son idée. On s’amuse !"
Au parc des Cordeliers, "il y a tellement de choses"
Force est de relever que les visiteurs prennent plaisir, avant que la chaleur ne touche à son paroxysme dans l’après-midi, à s’arrêter de stand en stand, à s’intéresser à la technique de tel ou tel artisan d’art, à acquérir une pièce. Des professionnels les jalouseraient presque. Ainsi, Chloé Bercovici, qui travaille, au pied du Pic Saint-Loup, le racout et un peu la céramique sigillée, relève, un sourire accroché aux lèvres, qu’autour d’elle "il y a tellement de choses. Je suis un peu frustrée de ne pas être ici en touriste…" Elle était déjà venue à deux reprises à Anduze pour présenter ses bijoux mais, cette fois, l’Héraultaise a fait le déplacement avec statues. Ce rendez-vous de la porte des Cévennes, à l’entendre, n’usurpe pas sa réputation qui court à travers tout l’Hexagone : "Quand on est passionné de céramique, on y trouve tous les styles ; on voit de nouvelles choses, des pièces artistiques ; on découvre des potiers qui viennent de loin." Chloé Bercovici va jusqu’à dire que le parc des Cordeliers renferme des "choses assez fabuleuses".
Les tasses en porcelaine customisées de laure Rivoal
Plus loin, Laure Rivoal fait partie de ces artisans artistes venus de loin. Originaire de Montélimar, elle présente ses créations à Anduze pour la deuxième fois. Et est ravie d’avoir été "sélectionnée" pour participer à "un marché réputé". Cette jeune femme met en exergue sa technique, son originalité qui a certainement séduit des organisateurs en quête de "diversité". Ainsi, laure Rivoal réutilise, par exemple, de vieilles tasses en porcelaine et les customise. Pour leur donner une nouvelle vie. Ou juste reprendre du service en Cévennes."
Ouvert de 9 heures à 19 heures (accès gratuit). Renseignements sur le site internet www.festival-ceramique-anduze.org.
"Niché au bord du Gardon d’Anduze, le golf de Ribaute-les-Tavernes offre un cadre parfait aux amateurs de ce sport cependant peu pratiqué du grand public. Depuis 1997, le golf club d’Alès Ribaute grandit au même rythme que son nombre de trous. Antoine Lebizay, employé du club depuis deux ans, rappelle l’évolution : "Le club est passé de 6 à 9 trous. Aujourd’hui, nous pouvons compter environ 130 membres et 200 licenciés ce qui est pas mal pour un petit club." Un petit club qui grandit tout en ouvrant ses portes aux plus grands nombres. "Le golf est ouvert à tout le monde. Bien sûr, si on n’a jamais été sur un parcours auparavant, il faut passer par le practice. Ça permet de taper des balles. Les sceaux sont à 3 € et on prête des clubs."
Derrière la bonne conduite de ce lieu se cache un homme, Nicolas Bernal, jardinier du Golf. Ce dernier occupe seul ce poste depuis trois ans, "un bon boulot" qui lui a permis de découvrir le golf. "Avant je ne connaissais même pas ce sport, aujourd’hui je joue tous les jours (rires). Pour être un bon jardinier (dans un club de golf), il faut être un bon golfeur !" Ce travail très complexe, les golfs étant très fragiles, il demande beaucoup de temps à Nicolas Bernal, d’autant plus qu’il est seul. En effet de nombreux problèmes mettent en péril les pelouses : chaleur, orages, maladies, sangliers… Malgré ces inconvénients et grâce au travail de Nicolas Bernal, le golf attire son public.
Sur le parcours, habitués et touristes se mélangent. Jean-Claude Ragot, de nouveau membre du club depuis 2 ans et joueur de golf depuis une quinzaine d’années, vient ici très régulièrement. "En été je viens moins souvent. C’est un beau golf, très bien entretenu, très familier." Ce matin-là, il est accompagné de Jérôme Gamallo, son gendre venu de Toulouse et joueur occasionnel depuis une quinzaine d’années. "C’est un golf sympa et surtout très près de la maison." Après quelques coups joués et aussi quelques ratés, ce dernier nous confie en rigolant : "Ce n’est pas évident le golf."
Clément se teste sur le practice.Clément se teste sur le practice. Midi Libre - ALEXIS BETHUNE Du côté du terrain de practice, un couple s’affaire à taper des balles. Clément et Amélie sont des habitants du coin et viennent pour la deuxième fois. Pour Clément, l’objectif est clair : "On essaye de toucher la balle avant de vouloir aller sur le parcours."(Rires) Ce couple essaye de "profiter des vacances" comme nous le confie Amélie. "On a décidé de venir à la dernière minute. On trouve ça amusant." Delà à en faire une passion, le couple rassure : "Ce n’est pas donné d’être membre, il faut être sûr de vouloir en faire." (…)
"Très fragile, avec une queue originale comportant des anneaux de tubercules épineux régulièrement espacés qui peut se rompre au moindre danger et repousser en quelques semaines, la tarente de Maurétanie cache encore de nombreux mystères.
Ses changements de couleur, en fonction de la température extérieure et de l'ensoleillement – en journée, elles ont généralement une teinte foncée avec des marbrures visibles alors que la nuit elles sont souvent plus pâles – commencent à peine à être étudiés.
« On connaît peu l'écologie de cette espèce, c'est donc passionnant d'avoir une espèce peu farouche, dont on voit l'expansion sous nos yeux, et qui pourrait être indicatrice des changements climatiques », s'enthousiasme la scientifique. Pendant la Fête de la science à Toulouse, le gecko est ainsi le chouchou des visiteurs et des enfants.
Quant à leur responsabilité dans le déclin de la population des lézards communs, des naturalistes explorent un lien éventuel mais Jessica Côte reste dubitative. « Difficile de savoir s'ils entrent en compétition sur la nourriture, car le lézard commun est diurne tandis que la tarente de Maurétanie est une espèce nocturne. Et les fréquentations d'habitats chez les lézards sont fortement perturbées même dans les zones où le gecko est absent. » La question reste donc en suspens."
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Quel est le défi de cette 20e édition du festival ?
"Justement, ces derniers sont une cinquantaine à présenter leurs réalisations. Sans oublier diverses animations ! "Ça laisser augurer une belle 20e édition. Un bel anniversaire", sourit la coprésidente. D’ailleurs, à l’ombre des arbres, se déroule, cette année encore, un atelier de sculpture participatif qui n’a pas oublié que le festival souffle ses vingt bougies. "On a un défi !", annonce Annette Gibert, bénévole depuis de nombreuses années. "Nous allons réaliser vingt grands vases sur les trois jours…" Autour d’elle et des quatre autres animatrices, petits et grands, en famille ou entre amis, s’activent, imaginent et conçoivent. "Tous travaillent ensemble pour prouver que chacun peut aider", explique Annette Gibert. "On construit petit à petit et, après, on ajoute des décorations. Chacun a son idée. On s’amuse !"
Au parc des Cordeliers, "il y a tellement de choses"
Force est de relever que les visiteurs prennent plaisir, avant que la chaleur ne touche à son paroxysme dans l’après-midi, à s’arrêter de stand en stand, à s’intéresser à la technique de tel ou tel artisan d’art, à acquérir une pièce. Des professionnels les jalouseraient presque. Ainsi, Chloé Bercovici, qui travaille, au pied du Pic Saint-Loup, le racout et un peu la céramique sigillée, relève, un sourire accroché aux lèvres, qu’autour d’elle "il y a tellement de choses. Je suis un peu frustrée de ne pas être ici en touriste…" Elle était déjà venue à deux reprises à Anduze pour présenter ses bijoux mais, cette fois, l’Héraultaise a fait le déplacement avec statues. Ce rendez-vous de la porte des Cévennes, à l’entendre, n’usurpe pas sa réputation qui court à travers tout l’Hexagone : "Quand on est passionné de céramique, on y trouve tous les styles ; on voit de nouvelles choses, des pièces artistiques ; on découvre des potiers qui viennent de loin." Chloé Bercovici va jusqu’à dire que le parc des Cordeliers renferme des "choses assez fabuleuses".
Les tasses en porcelaine customisées de laure Rivoal
Plus loin, Laure Rivoal fait partie de ces artisans artistes venus de loin. Originaire de Montélimar, elle présente ses créations à Anduze pour la deuxième fois. Et est ravie d’avoir été "sélectionnée" pour participer à "un marché réputé". Cette jeune femme met en exergue sa technique, son originalité qui a certainement séduit des organisateurs en quête de "diversité". Ainsi, laure Rivoal réutilise, par exemple, de vieilles tasses en porcelaine et les customise. Pour leur donner une nouvelle vie. Ou juste reprendre du service en Cévennes."
Ouvert de 9 heures à 19 heures (accès gratuit). Renseignements sur le site internet www.festival-ceramique-anduze.org.
https://www.midilibre.fr/2024/08/10/la-fine-fleur-de-la-ceramique-devoile-des-choses-assez-fabuleuses-au-pied-des-cevennes-gardoises-12135415.php
https://www.objectifgard.com/actualites/fait-du-jour-le-festival-de-la-ceramique-danduze-rend-depuis-20-ans-la-planete-terre-aux-artistes-132507.php
https://www.midilibre.fr/2024/08/12/a-force-doperations-de-nettoyage-les-dechets-diminuent-sur-les-bords-du-cours-deau-le-galeizon-en-cevennes-12137007.php
LE GOLF, CLUBBING AUTOUR DES TROUS
"Niché au bord du Gardon d’Anduze, le golf de Ribaute-les-Tavernes offre un cadre parfait aux amateurs de ce sport cependant peu pratiqué du grand public. Depuis 1997, le golf club d’Alès Ribaute grandit au même rythme que son nombre de trous. Antoine Lebizay, employé du club depuis deux ans, rappelle l’évolution : "Le club est passé de 6 à 9 trous. Aujourd’hui, nous pouvons compter environ 130 membres et 200 licenciés ce qui est pas mal pour un petit club." Un petit club qui grandit tout en ouvrant ses portes aux plus grands nombres. "Le golf est ouvert à tout le monde. Bien sûr, si on n’a jamais été sur un parcours auparavant, il faut passer par le practice. Ça permet de taper des balles. Les sceaux sont à 3 € et on prête des clubs."
Derrière la bonne conduite de ce lieu se cache un homme, Nicolas Bernal, jardinier du Golf. Ce dernier occupe seul ce poste depuis trois ans, "un bon boulot" qui lui a permis de découvrir le golf. "Avant je ne connaissais même pas ce sport, aujourd’hui je joue tous les jours (rires). Pour être un bon jardinier (dans un club de golf), il faut être un bon golfeur !" Ce travail très complexe, les golfs étant très fragiles, il demande beaucoup de temps à Nicolas Bernal, d’autant plus qu’il est seul. En effet de nombreux problèmes mettent en péril les pelouses : chaleur, orages, maladies, sangliers… Malgré ces inconvénients et grâce au travail de Nicolas Bernal, le golf attire son public.
Sur le parcours, habitués et touristes se mélangent. Jean-Claude Ragot, de nouveau membre du club depuis 2 ans et joueur de golf depuis une quinzaine d’années, vient ici très régulièrement. "En été je viens moins souvent. C’est un beau golf, très bien entretenu, très familier." Ce matin-là, il est accompagné de Jérôme Gamallo, son gendre venu de Toulouse et joueur occasionnel depuis une quinzaine d’années. "C’est un golf sympa et surtout très près de la maison." Après quelques coups joués et aussi quelques ratés, ce dernier nous confie en rigolant : "Ce n’est pas évident le golf."
Clément se teste sur le practice.Clément se teste sur le practice. Midi Libre - ALEXIS BETHUNE
Du côté du terrain de practice, un couple s’affaire à taper des balles. Clément et Amélie sont des habitants du coin et viennent pour la deuxième fois. Pour Clément, l’objectif est clair : "On essaye de toucher la balle avant de vouloir aller sur le parcours."(Rires) Ce couple essaye de "profiter des vacances" comme nous le confie Amélie. "On a décidé de venir à la dernière minute. On trouve ça amusant." Delà à en faire une passion, le couple rassure : "Ce n’est pas donné d’être membre, il faut être sûr de vouloir en faire."
(…)
https://www.midilibre.fr/2024/08/11/pres-dales-un-ete-calme-et-familial-au-club-de-golf-de-ribaute-les-tavernes-12104500.php
Espèce protégée
"Très fragile, avec une queue originale comportant des anneaux de tubercules épineux régulièrement espacés qui peut se rompre au moindre danger et repousser en quelques semaines, la tarente de Maurétanie cache encore de nombreux mystères.
Ses changements de couleur, en fonction de la température extérieure et de l'ensoleillement – en journée, elles ont généralement une teinte foncée avec des marbrures visibles alors que la nuit elles sont souvent plus pâles – commencent à peine à être étudiés.
« On connaît peu l'écologie de cette espèce, c'est donc passionnant d'avoir une espèce peu farouche, dont on voit l'expansion sous nos yeux, et qui pourrait être indicatrice des changements climatiques », s'enthousiasme la scientifique. Pendant la Fête de la science à Toulouse, le gecko est ainsi le chouchou des visiteurs et des enfants.
Quant à leur responsabilité dans le déclin de la population des lézards communs, des naturalistes explorent un lien éventuel mais Jessica Côte reste dubitative. « Difficile de savoir s'ils entrent en compétition sur la nourriture, car le lézard commun est diurne tandis que la tarente de Maurétanie est une espèce nocturne. Et les fréquentations d'habitats chez les lézards sont fortement perturbées même dans les zones où le gecko est absent. » La question reste donc en suspens."
https://www.lepoint.fr/eureka/qu-est-ce-que-la-tarente-de-mauretanie-ce-reptile-qui-envahit-la-france-18-08-2024-2568142_4706.php
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