jeudi 27 juin 2024

Silence, humiliation et balle dans la nuque : comment Macron a éliminé Gilles Le Gendre

https://www.marianne.net/politique/macron/silence-humiliation-et-balle-dans-la-nuque-comment-macron-a-purge-gilles-le-gendre



2 commentaires:

Anonyme a dit…

LE GENDRE GOÛTE L'EXCEPTIONNALITÉ DU CHEF!

"La posture «moi ou le chaos» du chef de l’Etat et sa rhétorique contre «les extrêmes» durant la très courte campagne électorale ont conduit à «inverser de façon perverse la notion de front républicain», estime Pierre Rosanvallon, historien, sociologue et professeur honoraire au Collège de France. A la veille du premier tour d’élections législatives historiques, l’intellectuel, qui a contribué à définir dans ses travaux le courant de la «deuxième gauche», incarnée politiquement par Michel Rocard, voit dans la dissolution de l’Assemblée nationale décidée soudainement par Emmanuel Macron, et son cercle de proches conseillers, la traduction ultime de «sa foi en son exceptionnalité»."
(…)


https://www.liberation.fr/idees-et-debats/pierre-rosanvallon-en-renvoyant-dos-a-dos-le-rn-et-le-nouveau-front-populaire-emmanuel-macron-nourrit-une-forme-de-confusion-des-esprits-20240627_J63VHNMKVFHM5DMPSLBUWTRQME/

Anonyme a dit…

Des calculs trompeurs

"Ces calculs posent pourtant plusieurs problèmes. L’examen de la calculette met en évidence deux grands biais dans sa conception. Tout d’abord, elle ne demande aux retraités que le montant de leur pension de retraite. Or, le calcul de la CSG sur la pension de retraite, dans le système actuel comme dans celui envisagé par la gauche, dépend aussi du revenu fiscal de l’ensemble du foyer, et du nombre de parts fiscales de celui-ci.

Un retraité touchant une pension de 1 200 euros ne s’acquitte pas du même montant de CSG selon qu’il vit seul ou avec un conjoint qui perçoit une retraite élevée. Mais le site Maretraitenupes.fr ne prend en compte que le cas de figure d’une personne seule.

Interrogé à ce sujet, un cadre de l’équipe de campagne d’Ensemble reconnaît l’approximation : « Cela n’a pas la prétention d’être un simulateur du ministère de l’économie. » Il assume un simulateur « simpliste », pour alerter sur le programme « pas clair du tout » du NFP, qui n’a pas publié de barème détaillant leur proposition. « Comme des députés Nupes ont déposé par le passé des amendements de ce type, nous souhaitons alerter les Français retraités sur les conséquences d’une telle mesure sur leurs pensions », justifie ce membre de Renaissance.

En cherchant à reproduire les calculs tels qu’Ensemble les a détaillés, Le Monde n’est pas parvenu aux mêmes chiffres, le simulateur ayant tendance à surestimer les pertes et à ignorer les situations où la réforme serait au contraire favorable aux retraités.

Ensuite, cette démarche se fonde sur une proposition de 2023, qui n’est pas directement reprise dans le programme du NFP. L’amendement utilisé a, certes, été déposé par la Nupes et défendu par le socialiste Jérôme Guedj, avant d’être rejeté, début 2023. Ensemble a considéré qu’il préfigure ce que pourrait donner la mesure portée aujourd’hui par la gauche d’une CSG plus « progressive ».

Dans tous les cas, plusieurs membres du NFP ont assuré vendredi que leur réforme ne serait pas exactement celle proposée par les socialistes en 2023. « Notre programme commun fixe le principe d’une CSG progressive, pour plus de justice fiscale, mais on n’a pas encore arbitré la question du barème », explique Arthur Delaporte, député socialiste sortant et candidat du NFP dans la 2e circonscription du Calvados. Si elle obtenait la majorité à l’issue des législatives, la gauche compte arbitrer le débat sur le barème dans l’Hémicycle, confirme Hadrien Clouet, député sortant La France insoumise et candidat du NFP en Haute-Garonne : « L’impôt est une chose sérieuse qui se discute à l’Assemblée nationale, n’en déplaise à M. Attal. »


https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2024/06/28/les-mauvais-calculs-de-ma-retraite-nupes-le-simulateur-utilise-par-gabriel-attal-pour-critiquer-la-gauche_6245115_4355770.html